Kaïkan a écrit:
Pour les handicapés on a testé des puces (électroniques ) dans le cerveau et ils peuvent déplacer le curseur d'une souris sur un écran. Bientôt ils commanderont la chaise roulante et ouvriront les portes par la pensée. Donc la pensée peut servir concrètement.
En fait, les gestes et les pensées à propos des gestes sont des processus distincts, ne faisant pas fonctionner les mêmes zones du cerveau. Des expériences montrent aussi que l'intention de faire un geste est, pour le cerveau, l'équivalent de faire le geste. Les mêmes zones du cerveau s'activent quand on fait vraiment le geste et quand on a simplement l'intention de le faire. Ainsi on peut s'entraîner à faire n'importe quelle action simplement en ayant l'intention de la faire, et le cerveau traite cela comme une action - on peut réellement progresser en faisant cela, c'est bien connu des sportifs, et on le pratique tout le temps en aikido. En neurosciences ce processus est distingué de la pensée cognitive, discursive, qui prend place dans le cortex préfrontal si je ne me trompe pas. C'est de ça qu'il est question dans l'expérience. Au moment où on pense "je fais ça", on l'a déjà fait.
Pour les handicapés, ils bougent un curseur tout comme ils bougeraient leurs mains ; ça ne se fait pas par une pensée discursive mais par la projection d'une intention de bouger. Du coup on ne peut pas vraiment dire qu'ils commandent le curseur par la pensée, ou tout du moins pas par la pensée dont il est question dans l'expérience ci dessus. C'est plutôt qu'au lieu que la partie "action" de leur cerveau soit connectée à des mains et des jambes, par exemple, elle est connectée au pointeur...