"tangolinos a écrit : Le véritable combat à mener est l'intérieur de soi-même."On peut voir le chemin comme un combat,
on peut le voir aussi comme un abandon du combat pour un retour a la paix.
Le risque , si on voit le chemin comme un combat, je pense, c'est de génèrer soi-même le combat, la souffrance. (a part des cas extrême ou la vie d'autrui est en danger), je pense que cette manière de penser par un acte violent est a éviter (surtout si c'est travaillé comme des reflexes en arts martiaux). On ne trouve pas de tellement de maître tch'an, zen qui parlent de cela ? et le rapprochement entre zen et art martiaux est relativement récent et limité. Il me semble que c'est une distortion de la voie, tout comme la réutilisation par certain courant de samourai, de la vacuité pour éviter la peur de la mort. Peut être que Deshimaru maîtrisait ces deux domaines, mais ce n'est donné qu'a très peu de personne, cela reste un exception et non un modèle.(pour ce point), et bien sur beaucoup pense être une exception.
Le Bouddha quand il est attaqué par Mara, ne se lève pas avec un sabre pour combattre, il abandonne et ne fait rien. Bodhidarma et le kung fu, je crois que ce n'est qu'une légende assez tardive, qui n'a pas de base historique et scientifique.
Le zen a été réutilisé pour certains points, par certaines formes des arts martiaux dans un but d'efficacité, mais a la base, Dogen, le boudhha, etc... ne parlent pas de techniques de combats, ou par métaphore guerrière.
Ce que je viens d'écrire n'est pas un combat contre vos écrits, mais un dialogue entre je pense plusieurs personnes ouvertes qui pourraient s'entendre et se respecter (sans tentative de domination, mise a mort) même si désaccord il y a.
"Hinin à écrit : On me dis que tout est illusion, alors qui pleur? On me dis que la souffrance est une illusion? Alors qui crie de douleur?"Il me semble que la souffrance n'est pas une illusion, cette phrase est un peu nihiliste.
Si tout était illusion, il n'y aurait pas de loi de cause a effet, nous pourrions faire n'importe quoi sans qu'il y'ait de conséquence, hors ce n'est pas le cas, et cela prouve que tout n'est pas illusion. C'est notre croyance dans la solidité , la fixité des choses qui est illusion. Parfois tout va mal, mais cet état n'est pas figé et après il se peut que tout aille mieux et que la souffrance s'estompe.
Ce sont nos pensées, jugement portées sur le monde qui sont trompeuse, Et pourtant le monde , changeant, la douleur, la souffrance existe. La meilleur manière de la vivre est donc de ne pas la figer. Celui qui pleur, existe, mais il ne peut être nommé (figé) comme pleureur, puisque quelques minutes plus tard il peut rigoler.