Yudo pourra nous dire s'il y en a dans la lignée Nishijima. Il me semble que oui .
Du coté américain aussi il y en a .
Kaïkan a écrit:
Nishijima a reçu de Niwa comme Kosen mais ce dernier considère que Niwa a donné le shiho de T. Deshimaru (Niwa a été d'accord, j'étais présent, et il a fait pendant zazen un long kusen à ce sujet.)
Kaïkan a écrit:
Je parle du kusen de Niwa Zenji qui fut donné à la Gendronnière lorsqu'il a remis le shihô à Etienne, Stef et Roland.
Il a dit notamment dans son kusen que lorsqu'il était venu les œufs étaient déjà pondus. Il avait simplement dû donner quelques petits coups dur la coquille pour que l'éclosion se fasse immédiatement.
Il est en tout titre proposé, deux choses distinctes à considérer...Zenoob a écrit:En tout cas, vu de l'extérieur, vous lire à propos de ce "shiho" ne donne pas envie de faire partie de ces "élus"...
Aucune importance réelle. C'est juste que je m'en tiens à ce qu'écrit Dôgen, qui me paraît avoir sa (relative) importance.lausm a écrit:Intéressant, tout ça.
En fait, est-ce important d'être le No 89 ou 83?
Qui c'est?C'est rigolo, samedi je suis passé par Dijon (en sortant d'une hutte de sudation dis donc!)...et qui croisé-je dans la rue en pleine braderie avec plein de monde? Françoise Julien! Quelle coïncidence!
Je pense que c'est justement qu'on veuille que cela parle d'une réalisation spirituelle qui fait que ça coince. C'est paradoxal, mais cela relève du mythe. Et tant qu'on reste dans le mythe, cela ne peut que merder.Ce qui m'intéresserait, c'est d'être sûr que le shiho parle réellement d'une réalisation spirituelle, et non une nouvelle médaille accrochée à son costard de pratiquant. Et ça ça me questionne (notamment ici : https://faceaumur.wordpress.com/2015/08/27/shiho-or-not-shiho/).
Parce que j'ai par trop souvent la sensation que ça provoque des tentions politiques, une hyperinflation égotique de ceux qui le chopent ou le veulent choper.
J'imagine aisément qu'il ait subodoré que c'était un problème. Mais s'il ne l'a pas donné, alors que cela le préoccupait, il me paraît évident qu'il y voyait un problème.Je ne crois pas que Deshimaru a raté son truc : il a fait ce qu'il a fait. Il était préoccupé par le shiho (cf "le rire du tigre" de M.De Smedt, qui en parle autour de sa mort), et de n'en avoir pas transmis.
Personne, et c'est pour cela que je pense qu'il faut cesser de voir le shiho comme une certification. Juste un ordre de mission.Cet article (en anglais malheureusement) parle de ce point-là : qui peut certifier quelqu'un?
Je le pense moi-aussi.Comme il disait avant de mourir, "my bad karma arise"....n'était-ce pas signe de conscience et d'humilité, et de ne pas être dupe du réel?
Avant de prendre son dernier avion, il a dit "quand je reviens du Japon, je ferai un grand enseignement sur la mort"...il revint dans une boîte, en cendres.
Zen vécu plus que parlé. PAs de blabla.
Je fais pareil, même si c'est sans la photo.Ce que je vois, c'est que quelqu'un comme Tokuda, dans son tout petit temple confidentiel de montagne sauvage, a fait à côté du dojo la pièce pour les morts, où l'on va brûler de l'encens lors de la cérémonie du matin...et que la photo de Deshimaru y figure. Il respecte ce qu'il a fait, même s'il n'est pas forcément d'accord avec ses disciples (qui n'entretiennent pas de lien avec lui).
Moi, je pense que je sais, et ce que je crois savoir ressemble plus à cette dernière partie qu'à la première.Voilà, quel est le zen de demain?
Une histoire de costard et de diplôme?
Ou s'asseoir en silence, retourner le regard vers l'intérieur, et apprendre à vivre avec cet exercice de conscience sans en faire un nouvel outil de saisie et de réduction du réel dans sa petite boîte mentale?
Je ne sais pas.
on a beau dire que le jardin du voisin est le meilleur, je ne pense pas qu'on changerait notre corps-esprit pour un autre.lausm a écrit:je n'envie à personne la vie de mon corps-esprit!
"la m..... !", c'est vos histoires à dormir debout...lausm a écrit:Ah la la, on pourrait croire qu'en fin de compte le shiho c'est de la m.....!