lerouge a écrit:
Que chacun suive une voie, l'important est de s'y tenir. L'important aussi est d'avoir une boussolle. Pour toi cette boussolle marque la "joie" en guise de "nord". C'est important d'avoir un moyen de savoir où on en est.
Je dirais qu'on le sache ou qu'on ne le sache pas, nous parcourons tous un chemin personnel.
Il est possible que ce chemin se dessine à notre insu... comme s'il était déjà écrit et que lentement il apparaissait dans notre conscience... comme si tout était fait pour nous illusionner de notre libre arbitre...
Une fois la réalité de ce chemin apparue dans notre conscience, apparait aussi le souci de choisir sa boussole.
Le maître est un guide, précieux certes, mais rien de plus qu'un guide. Il ne peut ni vivre à notre place ni savoir à notre place ce que nous ressentons.
Le seul maître à qui se fier est celui qui est à l'intérieur de soi-même. Le guide extérieur ne peut que participer à nous faire entendre ce que veut dire notre maître intérieur.
Par contre, en ce qui me concerne, la sagesse, telle que la définit Krishna dans l'extrait que je cite ne me semble pas exactement excessive,
Il est délicat d'interpréter une indication... certes l'intention de ce texte n'est pas à remettre en question, mais il faudrait savoir à qui cette indication s'adresse avant que d'en tirer des conclusions... effectivement la langue de celui qui parle bouge en fonction de la sensibilité de l'oreille qui l'entend... aussi il ne faudrait pas se prendre pour l'oreille qui a fait bouger la langue.
tant, débutant en cette vie (et pas seulement dans le zen), je me dis en regardant par exemple un maître zen, que son expérience est tellement différente de la mienne, qu'il est probable que ce vieux renard chauve voit des choses que je ne vois pas, que je n'imagine pas, que je n'ai jamais rencontré.
Certes on ne voit pas tout, mais tout ce qu'il y a à voir est déjà à l'intérieur de soi-même.
Cette certitude m'amène à ressentir des choses contradictoires: l'espoir de comprendre un jour ce que je ne comprends pas, et aussi le sentiment pénible d'être celui qui ne peut comprendre dans l'immédiat,
Effectivement se présente dans notre conscience deux forces qui sembleraient s'opposer... il y aurait d'une part un espoir de plaisir, et d'autre part, une peur de souffrir... je dirais que ces deux forces nous sont indispensables pour maintenir notre équilibre sur le fil du chemin... lorsque nous sommes sur la bonne voie ces deux forces disparaissent de notre conscience et l'acte juste se produit au delà de nous-même.
celui qui à travers la rencontre du maître, recontre sa propre petitesse, celle qu'il s'efforce au quotidien de ne pas trop ressentir. Celui que le mâître écoute avec le sourire avant de lâcher: " OOoooh, c'est bien ça, p'tit bonhomm'..... C'est là un peu de moi que je livre...
Là ce que tu écris peut s'interpréter de diverses manières... il me semble qu'il faudrait que tu développes plus précisément...
Bonne journée lerouge
Ps:si tu trouves quelques substances dans mon texte, prends mon texte comme une indication, mais ne confonds pas ce texte avec celui qui l'a écrit. Les maîtres n'existent pas, le seul maître qui soit est celui qui est en chacun de nous... S'il y avait un guide à choisir, il serait pour moi une simple goutte de pluie, qui nous montre la perfection de la forme à maintenir pour traverser l'existence.