Les symboles dans le bouddhisme

Bananier

Le bananier n'est pas un arbre, mais une plante herbacée, dépourvue de tronc ligneux. Ses tiges, très tendres, disparaissent après la fructification. C'est pourquoi le Bouddha en fait un symbole de la fragilité, de l'instabilité des choses, dont l'intérêt doit être négligé : Les construction mentales sont pareilles à un bananier, lit-on dans le Samyutta Nikâya (3, 142). C'est un thème classique de la peinture chinoise que le Sage méditant sur l'impermanence des choses au pied d'un bananier.

Dictionnaire des symboles - J. Chevalier- A. Gheerbrant

Corbeille

Le Tripitaka (sanskrit IAST : Tripiṭaka ; pali : Tipiṭaka ; tri : trois, piṭaka : corbeille) ou Trois corbeilles est l'ensemble des textes du canon bouddhique. Il s'agit d'un très vaste recueil de textes fondateurs sur lesquels s'appuient l'ensemble des courants bouddhistes theravâda.

Son nom viendrait du fait que les textes anciens, rédigés sur des feuilles de palme, auraient été rangés dans des paniers. Les « trois corbeilles » sont les trois sections du tripitaka : Sūtra Piṭaka (Sutta Pitaka), Vinaya Piṭaka (Vinaya Pitaka), et Abhidharma Piṭaka (Abhidhamma Pitaka).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tripitaka

@Kaïkan

je ne résiste pas à l’ idée de devoir me manifester…
dans ce sujet, ton message N°4 est d’une extrême succulence !
On pourrait en causer des heures et des heures…


@Fred (suite à ton message N°3)

je ne résiste pas à l' idée de rappeler les 3 tours de roues du Bouddha.
Il y a une curieuse ressemblance et/ou synchronicité,  avec tes 3 Corbeilles…


‘’corbeille’’ ?, on peut l’ entendre de 2 façons:

La première serait ce qu’il faut garder : (ce qui nous semble avoir été obtenu de manière irrévocable)

La seconde serait à l’ image de la poubelle, pour y mettre ce qu’il faut jeter.


Pour explication, je dirais que les textes qui nous tombent sous la main (sous les yeux) ont été écrits selon un contexte particulier, et qu’il nous est difficile de savoir à qui ils s’ adressaient.

L’ auteur s’exprime-t-il dans le 1er, 2 ème, et/ou 3 ème tour de roue ?…Là est la question !

Pour revenir dans le sujet, j’ ai choisi de répandre les cendres de mon père dans les bananiers qu’il avait lui-même plantés…. je ne sais pas pourquoi j’ ai fait ça, bien que ça me semblait la seule chose à faire… avez-vous une explication ‘’symbolique bouddhiste’’ à m’ apporter ?

@Kaïkan
je ne saurais dire si l’ idée était excellente…elle m’ est seulement apparue comme étant l' ultime alternative qui subsistait.

à propos de bananiers:
Comme l’ évoque Fred, le Bananier meure la même année qu’il produit des bananes, or le même pied a produit , entre temps, d’ autres pieds, qui en produiront d’ autres etc etc…… Il serait maladroit de dire que le bananier est mort, si d’autres pieds de ses pieds subsistent .

Comme dirait Wiki=(ce qui n'empêche pas une plante herbacée d'être également une plante vivace)

AXE

(...) Symbole de l'enroulement autour de l'axe de deux forces complémentaires qui s'équilibrent : les deux serpents du caducée, le double enroulement autour du bâton brahmanique, celui des deux nâdi autour de sushûmna dans le Tantrisme. Cette dernière donnée rappelle que le Tantrisme identifie l'axe à la colonne vertébrale : c'est pourquoi le Bouddha était empêché de tourner la tête, l'axe étant rigoureusement fixe. (...)

Dictionnaire des symboles - J. Chevalier- A. Gheerbrant

Un joli article  



La symbolique des animaux dans le bouddhisme

Les Trois poisons (sanskrit : triviṣa ; chinois : sāndú 三毒 ; japonais : sandoku), ou trois souillures (kleshas)1 sont dans le bouddhisme les racines karmiquement mauvaises (pāli : akusala-mūla2) qui conduisent à dukkha :

   Moha ou avidyā : l'égarement ou ignorance ;
   Rāga (pāli : taṇhā, lobha) : la soif, avidité, convoitise ;
   Dveṣa (pāli : dosa) : l'aversion, haine ou colère.

Ces trois poisons sont associés à trois animaux :

   le porc symbolise l'ignorance ;
   le coq, l'attachement ;
   le serpent, l'aversion.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_poisons

Cédrat, Cédratier

Ce fruit, servant à préparer l'essence de bergamote, et dont l'écorce confite est appréciée, est appelé en Extrême-Orient main de Bouddha. C'est un symbole de longévité. Par homophonie entre le caractère fo, fou et le caractère fou (bonheur), il est aussi un symbole du bonheur.

Dans l'hindouisme c'est le symbole de Ganapati.  
(C'est le Dieu à tête d'éléphant)

CONSTRUCTION

Le symbolisme constructif est, pour Bouddha, l'image des constructions mentales qui doivent être éliminées en vue de la libération :
Maintenant je t'ai vu bâtisseur de la maison ; tu ne bâtiras plus jamais pour moi !...Mon coeur est libéré de toutes les constructions, la disparition de la soif est atteinte...(Dhammapâda, 154). Au cours de la libération elle-même, de la sortie du cosmos, le toit de la maison vole en éclats. Dictionnaire des symboles

Arbre

Le Bouddha, après avoir longtemps médité sous des jambus, aurait atteint l’illumination – ou bodhi – sous un pipal à Bodh Gaya. Cet arbre, appelé Bodhimanda ou Bo, occupe donc une place particulièrement importante dans la mythologie bouddhiste. Ses feuilles sont devenues un motif iconographique ainsi qu’un porte-bonheur. Il peut être considéré comme représentant Gautama lui-même ou son enseignement, car un double appelé Anandabodhi, planté sous la direction d’Ananda à Jetavana, recueillait les offrandes des visiteurs venus en l’absence du maître1. Il aurait été obtenu à partir d’un fruit de l’arbre original attrapé par Moggallana avant qu’il ne touche le sol. Anathapindika l’aurait enterré dans une jarre d’or et le Bouddha aurait fait pousser l’arbre en une nuit de méditation.

Que je l'aime cet arbre! On l'appelle aussi Banian ( arbre appartenant au genre Ficus de la famille des Moracées.) On l'appelle aussi figuier étrangleur, car il est supposé etre un parasite à la base, tuant son hote. Mais un ami m'a montré un tout jeune banian qui ne poussait sur aucun support, et que de sa connaissance, non les banians n'étranglent rien du tout... (Bizarre les choses qu'on croit savoir...)

Tu oublies de dire qu'il a de bien étranges particularités, comme le fait que ses racines tombent des branches, et qu'il peut s'étendre sur plusieurs hectares. Celui ci est arrivé 2eme au plus bel arbre de France. (je crois que je l'ai deja montré)

Mais ce n'est pas qu'un symbole pour les bouddhiste, c'est un symbole dans toute l'Inde.




Celui ci est du genre Ficus benghalensis (Le Port, Ile de la Réunion)

Tête du Bouddha dans les racines d'un arbre en Thaïlande.