Je pense que cette sensation de manque est une erreur d'appréciation.
C'est Kurt Gödel qui avait formulé le théorème qui porte son nom et qui dit:
„Jedes hinreichend mächtige, rekursiv aufzählbare formale System ist entweder widersprüchlich oder unvollständig.“
Autrement dit, "Toutes les formulations axiomatiques consistantes de la théorie des nombres incluent des propositions indécidables".
Ce théorème est dit "d'incomplétude" parce qu'il (pour simplifier) dit qu'un système sans manque est un système qui ne peut pas fonctionner ou de façon très limitée. C'est comme dans le jeu de taquet, où il y a une case qui manque et qui permet de bouger les autres. Si le système était complet, on ne pourrait rien bouger.
Le manque, le vide, l'espace est ce qui nous permet d'agir, de bouger, de vivre. Il nous faut donc apprendre à le voir de cette manière, parce que tant que nous le verrons comme un manque, qu'il faudrait remplir, nous allons nous fourvoyer.
La langue est un système formel, et elle rend possible de formuler des propositions indécidables.
La vie est un système formel et elle rend possible de formuler des propositions indécidables.
(Je vois bien que la phrase en français, extraite de "Gödel Escher Bach" de Hofstadter ne traduit pas exactement la phrase allemande. Je laisse à Zanshin, si elle le juge utile, de faire cette traduction).
C'est Kurt Gödel qui avait formulé le théorème qui porte son nom et qui dit:
„Jedes hinreichend mächtige, rekursiv aufzählbare formale System ist entweder widersprüchlich oder unvollständig.“
Autrement dit, "Toutes les formulations axiomatiques consistantes de la théorie des nombres incluent des propositions indécidables".
Ce théorème est dit "d'incomplétude" parce qu'il (pour simplifier) dit qu'un système sans manque est un système qui ne peut pas fonctionner ou de façon très limitée. C'est comme dans le jeu de taquet, où il y a une case qui manque et qui permet de bouger les autres. Si le système était complet, on ne pourrait rien bouger.
Le manque, le vide, l'espace est ce qui nous permet d'agir, de bouger, de vivre. Il nous faut donc apprendre à le voir de cette manière, parce que tant que nous le verrons comme un manque, qu'il faudrait remplir, nous allons nous fourvoyer.
La langue est un système formel, et elle rend possible de formuler des propositions indécidables.
La vie est un système formel et elle rend possible de formuler des propositions indécidables.
(Je vois bien que la phrase en français, extraite de "Gödel Escher Bach" de Hofstadter ne traduit pas exactement la phrase allemande. Je laisse à Zanshin, si elle le juge utile, de faire cette traduction).