par Fa Mar 28 Sep 2010 - 17:03
Bonjour Fred,
Ne peut on pas dire que celui qui poli la tuile pour obtenir un miroir est le Bouddha qu'il ne sera jamais.
Oui sans aucun doute, pour cet être, le fait de vouloir devenir un Bouddha justifie sa pratique de "polir la tuile".
C'est là son erreur, l'origine d'une dualité entre le sujet et l'objet.
La prémisse étant qu'il faut polir la tuile parcequ'elle n'est pas encore un miroir, mais qu'un jour elle le sera.
Hors Hui Neng, nous dit, toute considération de ce type est illusoire. Pas de séparation entre Dhyana et Prajna.
La dynamique de l'éveil, est déjà présente dés le commencement. On ne peut pas devenir, ce qu'on est déjà.
Quand je fais Zazen, je le fais pour Zazen et rien d'autre. Lorsque je dors, je dors. Lorsque je mange je mange.
Hors ce n'est pas ce que nous faisons, pour la pluspart d'entre-nous, car intervient le mental différentiateur,
la pensée discriminatrice, qui va injecter des préférences, et des désirs, dans nos actions, qui ne serons plus alors des actes accomplis pour eux-mêmes. Mais des actes en vue de...des transmigrations...