psychoanalystes et autres blabateurs non pratiquants s'abstenir... il s'agit ici de libertés intérieures
"j'ai eu supermal aux genoux" c'est très surfait... merci de vous abstenir également
je commence donc:
Une fois lors d'une sesshin d'hiver (nuit de zazen dans la Kosen Sangha), l'énergie du dojo était lourde à mon sens. Cela dérangeait mon mental (je suis assez exclusif) mais pas le/mon zazen. C'était genre: "ah si je pouvais être éveillé comme le Bouddha". J'ai dû faire un voeu et, tout en étant assis, je me suis vu de derrière puis depuis le coeur au milieu des étoiles, loin loin loin de la planète terre. Comme si je voyais l'univers sans pollution lumineuse. C'était tellement relaxant (pour moi parce que j'ai un peu de peine à vivre au milieu des "gens") que j'ai dû lâcher un grand "hhhhhhhhhh" (vous savez, ce genre de respiration qui s'entend... dedans ou dehors je sais pas mais qui s'entend) et j'ai continué zazen avec plaisir et gratitude pour ce moment d'éternité.
Aujourd'hui mon premier voisin est bien loin dans la cambrousse... (ça c'est la réalité, pas une histoire)