En lisant cet extrait de monsieur Albert Low, maître zen, je demeure perplexe...
Comment arriver à être attentif, sans s'auto-observer?
« Le zen dit que l'esprit doit demeurer en éveil, mais sans prendre appui sur rien. L'attention soutenue est un autre mot pour désigner l'esprit d'éveil. L'état d'attention se prolonge généralement un certain temps après la pratique de l'assise, de sorte que notre vie peut se transformer en profondeur.
Malheureusement, beaucoup de gens se méprennent sur le sens du mot «attention». Ils confondent attention et auto-observation. Leur conscience se mêle à l'action, parce qu'ils partent du principe qu'être attentif suppose d'être conscient de soi pendant les activités -par exemple, en lavant la vaisselle, ils croient qu'ils doivent observer les gestes de leurs mains. Or l'auto-observation est tout le contraire de la pure attention, ou pure conscience. Elle signifie qu'on s'efforce d'avoir conscience de quelque chose d'extérieur à la conscience, de quelque chose qui n'est pas soi-même (l'objet de la conscience et la conscience peuvent se confondre, ce qui est le cas de la pure attention.) L'auto-observation ne fait qu'aggraver la situation du pratiquant. » («La pratique du zen», Albert Low)
Comment arriver à être attentif, sans s'auto-observer?
« Le zen dit que l'esprit doit demeurer en éveil, mais sans prendre appui sur rien. L'attention soutenue est un autre mot pour désigner l'esprit d'éveil. L'état d'attention se prolonge généralement un certain temps après la pratique de l'assise, de sorte que notre vie peut se transformer en profondeur.
Malheureusement, beaucoup de gens se méprennent sur le sens du mot «attention». Ils confondent attention et auto-observation. Leur conscience se mêle à l'action, parce qu'ils partent du principe qu'être attentif suppose d'être conscient de soi pendant les activités -par exemple, en lavant la vaisselle, ils croient qu'ils doivent observer les gestes de leurs mains. Or l'auto-observation est tout le contraire de la pure attention, ou pure conscience. Elle signifie qu'on s'efforce d'avoir conscience de quelque chose d'extérieur à la conscience, de quelque chose qui n'est pas soi-même (l'objet de la conscience et la conscience peuvent se confondre, ce qui est le cas de la pure attention.) L'auto-observation ne fait qu'aggraver la situation du pratiquant. » («La pratique du zen», Albert Low)