http://www.buddhaline.net/spip.php?article917
Il y a renaissance des tempéraments mais pas transmigration du moi. Tes formes mentales réapparaissent mais pas le moi...
Où est le moi, la vérité ne peut être ; au contraire quand la vérité apparaît, le moi disparaît….
Le moi est la mort et la vérité est la vie. L’attachement au moi est une mort perpétuelle, tandis que se mouvoir dans la vérité c’est avoir une part du Nirvâna, qui est la vie éternelle…..
Dis-moi, Seigneur, s’il n’existe pas d’âtman, comment l’immortalité peut-elle exister ? L’activité de l’esprit s’éteint et nos pensées n’existent plus quand nous avons fini de penser. »
25. - Le Bouddha répondit : « Notre faculté de penser est détruite ; mais nos pensées demeurent. Le raisonnement cesse ; mais la connaissance demeure. »
De même le raisonnement cesse et la connaissance persiste ; et de même l’activité mentale cesse, mais l’expérience, la sagesse, et tous les fruits de nos actes continuent à exister.….
Mais si l’on ne reconnaît point l’identité, il faut nier toute identité et dire que celui qui fait une question n’est plus la même personne que celui qui, une minute après, reçoit la réponse……
Ce dont je me soucie seulement c’est de la continuation de la personnalité dans l’autre sens, qui fait que tout autre homme, qu’il soit identique à moi ou non, est une personne absolument différente. »
55. — « Très bien, dit le Bouddha. C’est là ce que tu désires, et ceci est l’attachement au moi. C’est là ton erreur. Toutes les choses composées sont transitoires : elles croissent puis dépérissent. Toutes les choses composées sont sujettes à la souffrance : elIes seront séparées de ce qu’elles aiment et reliées à ce qu’elles détestent. Toutes les choses composées sont dépourvues de moi, d’âtman, d’ego. Et elle t’entraîne à des anxiétés inutiles et à de mauvaises actions, dans des chagrins et des soucis de toute sorte. Celui qui s’attache au moi doit passer par les migrations sans fin de la mort ; il meurt continuellement. Car la nature du moi est une mort perpétuelle. »….
Ce moi auquel tu tiens tant est un changement perpétuel. Il y a quelques années tu étais un petit enfant ; puis un jeune garçon ; puis tu es devenu un jeune homme, et maintenant tu es un homme fait. Y a-t-il une quelconque identité entre le petit enfant et l’homme ?…..
Il y a renaissance des tempéraments mais pas transmigration du moi. Tes formes mentales réapparaissent mais pas le moi...
Où est le moi, la vérité ne peut être ; au contraire quand la vérité apparaît, le moi disparaît….
Le moi est la mort et la vérité est la vie. L’attachement au moi est une mort perpétuelle, tandis que se mouvoir dans la vérité c’est avoir une part du Nirvâna, qui est la vie éternelle…..
Dis-moi, Seigneur, s’il n’existe pas d’âtman, comment l’immortalité peut-elle exister ? L’activité de l’esprit s’éteint et nos pensées n’existent plus quand nous avons fini de penser. »
25. - Le Bouddha répondit : « Notre faculté de penser est détruite ; mais nos pensées demeurent. Le raisonnement cesse ; mais la connaissance demeure. »
De même le raisonnement cesse et la connaissance persiste ; et de même l’activité mentale cesse, mais l’expérience, la sagesse, et tous les fruits de nos actes continuent à exister.….
Mais si l’on ne reconnaît point l’identité, il faut nier toute identité et dire que celui qui fait une question n’est plus la même personne que celui qui, une minute après, reçoit la réponse……
Ce dont je me soucie seulement c’est de la continuation de la personnalité dans l’autre sens, qui fait que tout autre homme, qu’il soit identique à moi ou non, est une personne absolument différente. »
55. — « Très bien, dit le Bouddha. C’est là ce que tu désires, et ceci est l’attachement au moi. C’est là ton erreur. Toutes les choses composées sont transitoires : elles croissent puis dépérissent. Toutes les choses composées sont sujettes à la souffrance : elIes seront séparées de ce qu’elles aiment et reliées à ce qu’elles détestent. Toutes les choses composées sont dépourvues de moi, d’âtman, d’ego. Et elle t’entraîne à des anxiétés inutiles et à de mauvaises actions, dans des chagrins et des soucis de toute sorte. Celui qui s’attache au moi doit passer par les migrations sans fin de la mort ; il meurt continuellement. Car la nature du moi est une mort perpétuelle. »….
Ce moi auquel tu tiens tant est un changement perpétuel. Il y a quelques années tu étais un petit enfant ; puis un jeune garçon ; puis tu es devenu un jeune homme, et maintenant tu es un homme fait. Y a-t-il une quelconque identité entre le petit enfant et l’homme ?…..