par Invité Mar 7 Juin 2011 - 22:41
Bonsoir,
J'avais un peu mal commencé mon sujet... au premier post j'aurais dû employer " s'aider soi-même, avant d'aider les autres ". Cela aurait été plus clair dès le début. Car bien-sûr le bodhisattva est celui qui a renoncé à l'Eveil, la libération définitive pour renaître humain et sauver les autres ( avant lui-même ).
Mais avant cela il faut tendre à l'idéal de l'éveil humain, dans la perspective de l'idéal du Bodhisattva. Il faut de l'entraînement, de la pratique... Et pour cet idéal de l'éveil humain, une vie humaine est nécessaire, avec son soi impermanent et perfectible. Cela requiert un minimum de "s'aimer soi-même " (estime) d'être en amitié avec tous ces mois ( impermanents ). La bienveillance envers soi et envers les autres. Respect de sa propre vie ( naissance humaine rare ). Être humain envers soi-même est une influence positive pour les autres...
Cela me semble conciliable avec l'illusion du soi, et l'oubli de soi.
Un véritable oubli de soi, ce n'est pas une négation de soi, une fuite, le sacrifice destructeur par haine de soi.
On est de simples êtres humains qui cherchent à développer l'esprit d'éveil, l'altruisme, pas encore des Eveillés, des héros. Même si on sait qu'on a un trésor intérieur, qu'on est un soleil, on ne peut pas faire de grandes enjambés ( aller plus vite que la montagne )On marche pas à pas. On fait de son mieux, parfois lumineux, ou misérable, ou ridicule.
Si je me trompe ou dis des bêtises, toutes remarques, corrigé sera bienvenues...
Et après les papillons, je n'ai pas parlé du crapaud défenseur des salades, futur prince et bodhisattva du royaume de pépé. Et de l'araignée, mon maître.
+
http://pema.free.fr/pch02.php3