Lumpinee a écrit:Oui, mais à force de brasser de l'air, j'avais dans un premier temps fini par arreter de le faire, faute de résultat.
Et moi je m'entêtais à vouloir absolument trouver une solution, à résoudre ce qui me semblait être des incohérences.
On se triture bien souvent les méninges pour essayer d'obtenir un résultat qui corresponde à ce qu'on croit être la bonne réponse, mais tout cela est subjectif mais n'est pas nécessairement le chemin de l'autre.
J'ai fini par comprendre que donner sans attente de retour, ce n'est pas que donner sans en attendre une reconnaissance personnelle dont notre égo enorgueillirait, c'est agir de son mieux et laisser à l'autre la possibilité et la liberté d'en faire ou de ne pas en faire quelque chose. C'est introduire une donnée dans la sphère individuelle de l'autre dont il sera seul maitre de l'utilisation qu'il en fera, sans juger de ce qu'il en fera ou du fait qu'il n'en fasse rien. C'est ça, à mon avis, de dire que l'autre est responsable. C'est pas que c'est tant pis pour lui si il n'en fait rien, c'est que le reste lui appartient sans jugement.
A partir de là, on n'a pas besoin ni de tourner le dos, ni d'insister avec une idée définie de ce qu'on veut produire et qui validera notre action et on peut donner indéfiniment en fonction de nos capacités, en faisant de notre mieux, dans un esprit d'écoute et de bienveillance, sans que cela ne nous affecte.
Et c'est en même temps très libérateur pour nous-même parce que cela nous dispense de cette idée de devoir correspondre aux attentes des autres et de devoir trouver "la" bonne réponse à donner.