par lausm Mer 12 Oct 2011 - 22:16
L'ino est celui qui entonne les chants, le shusso est responsable de la tenue du dojo.
Le tanto je sais plus ce qu'il fait, mais quand il y a trop de fonctions les gens ils finissent par ne plus arrèter de se prendre la tète tout seuls et entre eux sur ce qu'ils doivent faire, et ça leur occupe l'esprit pour éviter que le zazen serve à sa fonction première : se confronter avec soi-même.
Bon, je te réponds tout ça pour te montrer que je ne suis pas totalement ignare, mais je pense que ces choses ne sont absolument pas essentielles à la pratique du zen : elles sont une importation toute fraiche du Japon au sein de l'Azi en particulier.
Chez d'autres, par exemple le responsable de la cérémonie s'appele autrement.
Tout cela est très relatif : faut savoir rester simple et surtout flexible.
Quand j'ai débuté zazen il y a quinze ans et plus, un jour à la Gendronnière, Raphael Triet racontait que tous les ans, Deshimaru, en revenant du Japon, leur disait : "bon, maintenant, je vais vous enseigner la vraie cérémonie!" . Et alors qu'ils avaient bien rôdé leur truc pendant un an et qu'ils maitrisaient pas trop mal, il changeait plein de trucs! Et ils devaient réapprendre...à ne pas reposer sur des habitudes, et à avoir l'esprit frais et vigilant!
Il savait utiliser les formes, le Deshimaru, pour éveiller ses disciples.