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C'est quoi le zen ?
Invité- Invité
- Message n°51
Re: C'est quoi le zen ?
un symptome nevrotique issu d'un adn pourri, decadent!
preta- Débutant
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- Message n°52
Re: C'est quoi le zen ?
Pas mal.
Nietzsche, qui était moins avancé en sciences physio-psychopathologiques, disait : symptômes de décadence de peuples mangeurs de riz.
Suiveur positiviste !
Nietzsche, qui était moins avancé en sciences physio-psychopathologiques, disait : symptômes de décadence de peuples mangeurs de riz.
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hervé- Amateur
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- Message n°53
Re: C'est quoi le zen ?
Le Zen est l'Imparfait.
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°54
Re: C'est quoi le zen ?
Quelques remarques sur le tétralemme
par Paul Turner
Janvier 2006
Je crois que pour bien comprendre le tétralemme, il faut se reférer au contexte de l'enseignement bouddhiste des deux vérités. On les dit respectivement « conventionnelle » et « ultime ».
La vérité conventionnelle s'applique aux faits qui touchent la réalité quotidienne des choses, gens et événements.
Elle est dite conventionnelle en ce qu'elle est le produit d'intérêts et dispositions humains et ne correspond à rien qui soit réel de façon indépendante ou inhérente.
La vérité ultime est ineffable en ce que, en l'absence de toute convention, il n'existe rien qu'on puisse admettre en tant que prédicat de consistance métaphysique, y-compris le problème de l'existence/non-existence. Ce qui est remarquable, c'est que les deux ont la même conséquence : on ne peut affirmer
l'existence de rien en vertu de son essence propre.
Le tétralemme comprend quatre propositions, exprimées positivement ou négativement.*
Si x est une proposition donnée et –x sa négation, un tétralemme positif aura la forme suivante :
x
-x
A la fois x et -x
Ni x ni -x
par Paul Turner
Janvier 2006
Je crois que pour bien comprendre le tétralemme, il faut se reférer au contexte de l'enseignement bouddhiste des deux vérités. On les dit respectivement « conventionnelle » et « ultime ».
La vérité conventionnelle s'applique aux faits qui touchent la réalité quotidienne des choses, gens et événements.
Elle est dite conventionnelle en ce qu'elle est le produit d'intérêts et dispositions humains et ne correspond à rien qui soit réel de façon indépendante ou inhérente.
La vérité ultime est ineffable en ce que, en l'absence de toute convention, il n'existe rien qu'on puisse admettre en tant que prédicat de consistance métaphysique, y-compris le problème de l'existence/non-existence. Ce qui est remarquable, c'est que les deux ont la même conséquence : on ne peut affirmer
l'existence de rien en vertu de son essence propre.
Le tétralemme comprend quatre propositions, exprimées positivement ou négativement.*
Si x est une proposition donnée et –x sa négation, un tétralemme positif aura la forme suivante :
x
-x
A la fois x et -x
Ni x ni -x
Dernière édition par Yudo, maître zen le Ven 16 Avr 2010 - 18:32, édité 1 fois
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°55
Re: C'est quoi le zen ?
(Suite)
Je crois que le tétralemme positif est une expression de la validité conventionnelle des deux vérités. Leur valeur positive est que, tout en affirmant que rien n'est réel de façon inhérente, c-à-d. Que rien n'existe en vertu de son essence indépendante, le monde quotidien qui nous est familier existe néanmoins réellement au plan conventionnel, et ce d'une façon qui ne contredit pas l'expérience. Lorsque nous acceptons cette vérité conventionnelle, nous ne nous retrouvons pas avec une conception absurde de la réalité dans laquelle rien n'existerait en aucun manière. Les points de vue contradictoire de la réification (naïve
ou philosophique) et du nihilisme sont répudiés au profit d'une « voie médiane ». Les quatre propositions sont traditionnellement présentées dans un ordre où chaque vue offre une expression à chaque fois meilleure de la perspective médiane, où chacune est valide par qualification. Contraint par les preuves
habituelles, un tétralemme positif permet donc, et oblige, d'affirmer que :
Le soi est réel (conventionnellement vrai, c-à-d. existe dans une réalité dépendante, en compagnie de tout le reste de ce que nous apporte l'expérience).
Le soi n'est pas réel (vrai au plan ultime, c-à-d., n'a pas d'essence).
Le soi est également réel et irréel (conventionnellement réel, mais ultimement irréel)
Le soi n'est ni réel ni irréel (ni ultimement réel, ni complètement inexistant)
*(Il faut remarquer ici qu'il existe un contentieux à savoir si Siddhartha Gautama se servait du tétralemme
positif, mais il y a moins de controverse sur son usage par Nāgārjuna.)
UN tétralemme négatif prend la forme de :
Non x
Non -x
Non (x et -x)
Non (ni x ni -x)
Je crois que le tétralemme positif est une expression de la validité conventionnelle des deux vérités. Leur valeur positive est que, tout en affirmant que rien n'est réel de façon inhérente, c-à-d. Que rien n'existe en vertu de son essence indépendante, le monde quotidien qui nous est familier existe néanmoins réellement au plan conventionnel, et ce d'une façon qui ne contredit pas l'expérience. Lorsque nous acceptons cette vérité conventionnelle, nous ne nous retrouvons pas avec une conception absurde de la réalité dans laquelle rien n'existerait en aucun manière. Les points de vue contradictoire de la réification (naïve
ou philosophique) et du nihilisme sont répudiés au profit d'une « voie médiane ». Les quatre propositions sont traditionnellement présentées dans un ordre où chaque vue offre une expression à chaque fois meilleure de la perspective médiane, où chacune est valide par qualification. Contraint par les preuves
habituelles, un tétralemme positif permet donc, et oblige, d'affirmer que :
Le soi est réel (conventionnellement vrai, c-à-d. existe dans une réalité dépendante, en compagnie de tout le reste de ce que nous apporte l'expérience).
Le soi n'est pas réel (vrai au plan ultime, c-à-d., n'a pas d'essence).
Le soi est également réel et irréel (conventionnellement réel, mais ultimement irréel)
Le soi n'est ni réel ni irréel (ni ultimement réel, ni complètement inexistant)
*(Il faut remarquer ici qu'il existe un contentieux à savoir si Siddhartha Gautama se servait du tétralemme
positif, mais il y a moins de controverse sur son usage par Nāgārjuna.)
UN tétralemme négatif prend la forme de :
Non x
Non -x
Non (x et -x)
Non (ni x ni -x)
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°56
Re: C'est quoi le zen ?
(Suite)
Le tétralemme négatif participe de la logique autodestructrice de la vérité ultime (la vacuité de la vacuité!) qui nie la validité de toute assertion philosophique, y compris celle de l'attribution à quoi que ce soit de l'existence et de la non-existence. L'importance du tétralemme négatif étant qu'il finit par nier sa propre validité de même que celle de la doctrine des deux vérités, celle-ci étant classée en tant que vérité
conventionnelle.
Pour insérer ceci dans le contexte de la Métaphysique de la Qualité, la vérité conventionnelle s'applique à la réalité statique et à sa relation et différence d'avec la Qualité dynamique. Comme tel, le tétralemme positif servirait à exprimer la réalité des sujets, objets, et ainsi de suite, avec leur existence strictement statique, tout en reconnaissance leur manque d'une essence individuelle, à cause de leur dépendance de la Qualité dynamique. La vérité ultime s'appliquerait ainsi à la « perspective » pré-intellectuelle de la Qualité dynamique. Le tétralemme négatif servirait alors à prévenir tout traitement intellectuel de cette dernière en tant qu' « entité » métaphysique putative, dont on pourrait alors prédiquer les propriétés et attributs.
Un exemple de tétralemme positif, en termes de MQ, serait alors:
Le soi est réel (c-à-d. qu'il existe dans la réalité statique de même que tout ce que nous déduisons de notre
expérience).
Le soi n'est pas réel (d'un point de vue dynamique)
Le soi est également réel et irréel (il est réel dans une perspective statique, mais pas dans une perspective dynamique).
Le soi n'est ni réel ni irréel (ni réel de façon ultime, dans une perspective dynamique, ni complètement inexistant dans une perspective statique).
Le tétralemme négatif est une formulation brutale de l'ineffabilité de la Qualité dynamique. Par exemple, le traitement de la proposition « La Qualité dynamique existe dans le temps ».
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique existe dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique n'existe pas dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique existe et n'existe pas dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique ni existe dans le temps ni n'existe pas dans le temps ».
Le tétralemme négatif traite précisément de ce qu'on ne peut dire de la Qualité dynamique, et au plan ultime, rien ne peut être dit. Mais même quelqu'un qui en a conscience peut se tromper. Je pense que le quatrième lemme est l'erreur la plus courante que même le mystique le plus dévoué peut faire, mais
qu'on peut éviter grâce à une application systématique du tétralemme négatif. Ici, le quatrième lemme implique l'existence indépendante du temps, auquel on peut apparenter la Qualité dynamique au plan propositionnel.
Le tétralemme négatif participe de la logique autodestructrice de la vérité ultime (la vacuité de la vacuité!) qui nie la validité de toute assertion philosophique, y compris celle de l'attribution à quoi que ce soit de l'existence et de la non-existence. L'importance du tétralemme négatif étant qu'il finit par nier sa propre validité de même que celle de la doctrine des deux vérités, celle-ci étant classée en tant que vérité
conventionnelle.
Pour insérer ceci dans le contexte de la Métaphysique de la Qualité, la vérité conventionnelle s'applique à la réalité statique et à sa relation et différence d'avec la Qualité dynamique. Comme tel, le tétralemme positif servirait à exprimer la réalité des sujets, objets, et ainsi de suite, avec leur existence strictement statique, tout en reconnaissance leur manque d'une essence individuelle, à cause de leur dépendance de la Qualité dynamique. La vérité ultime s'appliquerait ainsi à la « perspective » pré-intellectuelle de la Qualité dynamique. Le tétralemme négatif servirait alors à prévenir tout traitement intellectuel de cette dernière en tant qu' « entité » métaphysique putative, dont on pourrait alors prédiquer les propriétés et attributs.
Un exemple de tétralemme positif, en termes de MQ, serait alors:
Le soi est réel (c-à-d. qu'il existe dans la réalité statique de même que tout ce que nous déduisons de notre
expérience).
Le soi n'est pas réel (d'un point de vue dynamique)
Le soi est également réel et irréel (il est réel dans une perspective statique, mais pas dans une perspective dynamique).
Le soi n'est ni réel ni irréel (ni réel de façon ultime, dans une perspective dynamique, ni complètement inexistant dans une perspective statique).
Le tétralemme négatif est une formulation brutale de l'ineffabilité de la Qualité dynamique. Par exemple, le traitement de la proposition « La Qualité dynamique existe dans le temps ».
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique existe dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique n'existe pas dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique existe et n'existe pas dans le temps »
On ne doit pas soutenir que « La Qualité dynamique ni existe dans le temps ni n'existe pas dans le temps ».
Le tétralemme négatif traite précisément de ce qu'on ne peut dire de la Qualité dynamique, et au plan ultime, rien ne peut être dit. Mais même quelqu'un qui en a conscience peut se tromper. Je pense que le quatrième lemme est l'erreur la plus courante que même le mystique le plus dévoué peut faire, mais
qu'on peut éviter grâce à une application systématique du tétralemme négatif. Ici, le quatrième lemme implique l'existence indépendante du temps, auquel on peut apparenter la Qualité dynamique au plan propositionnel.
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- Message n°57
Re: C'est quoi le zen ?
"Le Zen est une transmission spéciale en dehors des textes,
indépendante du mot et de la lettre,
montrant directement le cœur de l'être : c'est saisir sa propre nature et devenir Bouddha."
- Bodhidharma -
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- Message n°58
Re: C'est quoi le zen ?
Kaïkan a écrit:
"Le Zen est une transmission spéciale en dehors des textes,
indépendante du mot et de la lettre,
montrant directement le cœur de l'être : c'est saisir sa propre nature et devenir Bouddha."
Extrait du Sutra du Lanka:
Chapitre VI
L'Intelligence transcendantale
Alors Mahâmati dit: Je vous en prie, expliquez-nous, ô Béni du Ciel, ce qui constitue l'Intelligence transcendantale?
Le Béni du Ciel répondit: l'Intelligence transcendantale est l'état intérieur d'auto-réalisation de la Noble Sagesse. Elle est réalisée de façon soudaine et intuitive lorsqu'a lieu le «retournement» au plus profond de la conscience; elle n'entre ni ne sort -- elle est comme la lune vue dans l'eau. L'Intelligence transcendantale n'est pas sujette à naissance ni à destruction; elle n'a rien à voir avec la combinaison ni avec la concordance; elle est dépourvue d'attachement et d'accumulation; elle transcende tous les concepts dualistes.
Lorsqu'on considère l'Intelligence transcendantale, il faut garder quatre choses à l'esprit: les mots, les significations, les enseignements et la Noble Sagesse (Arya-prajñâ). Les mots servent à exprimer les significations mais ils dépendent de la discrimination et de la mémoire pour leur cause, et de l'emploi de sons et lettres par lesquels un transfert mutuel de sens est possible. Les mots ne sont que des symboles qui peuvent, et ne peuvent pas, exprimer clairement et pleinement le sens voulu; et, de plus, on peut comprendre les mots de façon très différente de ce qu'entendait dire qui les a prononcés. Les mots ne sont ni différents ni non-différents du sens et ce dernier se trouve dans la même relation par rapport à eux.
Si le sens était différent des mots, il ne pourrait pas être rendu manifeste au moyen de mots; mais le sens est illuminé par les mots de même que les choses le sont par une lampe. Les mots sont juste comme un homme transportant une lampe afin de regarder sa propriété, ce qui lui permet de dire: ceci est ma propriété. De même, au moyen des mots et du discours qui prennent leur origine dans la discrimination, le Bodhisattva peut pénétrer le sens des enseignements des Tathagatas et par le sens il peut entrer dans l'état exalté d'auto-réalisation de la Noble Sagesse, qui est, en lui-même, libre de la discrimination entre les mots. Mais si un homme s'attache au sens littéral des mots et s'accroche solidement à l'illusion que les mots et le sens sont en accord, en particulier pour des choses comme le Nirvâna, qui est non-né et immortel, ou selon les distinctions des Véhicules, des cinq Dharmas, des trois natures propres, il échouera alors à comprendre le vrai sens et s'emmêlera dans les assertions et les réfutations. Tout comme les variétés d'objets qu'on voit et qu'on discrimine dans les rêves et les visions, c'est erronément que l'on discrimine les idées et les postulats et l'erreur va se multipliant.
Les ignorants et les simples d'esprit déclarent que le sens n'est pas différent des mots, que tels que sont les mots, ainsi est le sens. Ils pensent que comme le sens n'a pas de corps propre, il ne peut donc pas être différent des mots et c'est pour cela qu'ils déclarent que le sens est identique aux mots. En ceci ils sont ignorants de la nature des mots, qui sont sujets à la naissance et à la mort, ce qui n'est pas le cas du sens; les mots dépendent des lettres mais pas le sens; le sens est séparé de l'existence et de la non-existence, il n'a pas de substrat, il est non-né. Les Tathagatas n'enseignent pas un Dharma qui dépend des lettres. Quiconque enseigne une doctrine qui dépendrait des lettres et des mots n'est qu'un bavard, parce que la Vérité est au-delà des lettres, des mots et des livres. Ceci ne signifie pas que lettres et livres ne disent jamais ce qui est en conformité avec le sens et la vérité, mais que mots et livres sont dépendants des discriminations, alors que le sens et la vérité ne sont pas; qui plus est, mots et livres sont sujets à l'interprétation des esprits individuels, cependant que le sens et la vérité ne le sont pas. Mais si la Vérité n'est pas exprimée dans les mots et les livres, les écritures qui contiennent le sens de la Vérité disparaîtraient, et sans les écritures il n'y aurait plus de disciples ni de maîtres, ni de Bodhisattvas ni de Bouddhas, et il n'y aurait plus rien à enseigner. Mais il ne faut pas s'attacher aux mots des écritures parce que même les textes canoniques dévient parfois de leur cours direct à cause du fonctionnement imparfaits des esprits sensibles.
Moi-même et d'autres Tathagatas donnons des discours religieux en réponse aux divers besoins et croyances de toutes les sortes d'êtres, afin de les libérer de la dépendance à la fonction pensante du système mental, mais ils ne sont pas donnés pour prendre la place de l'auto-réalisation de la Noble Sagesse. Lorsqu'on admet qu'il n'est rien au monde qui ne soit une vue de l'esprit lui-même, toutes les discriminations dualistes sont écartées, la vérité de l'absence d'image est comprise, et on constate qu'elle est en conformité avec le sens plutôt qu'avec les mots et les lettres.
Les ignorants et les simples d'esprit étant fascinés par leur imaginations personnelles et leurs raisonnements erronés, ils continuent de danser et de sauter partout, mais sont incapables de comprendre le discours en mots sur la vérité de l'auto-réalisation, et à plus forte raison de comprendre la Vérité elle-même. Agrippés au monde extérieur, ils s'accrochent à l'étude de livres qui ne sont jamais qu'un moyen, et ne savent pas vraiment comment s'assurer de la vérité de l'auto-réalisation, qui est la Vérité non défigurée par les quatre propositions. L'auto-réalisation est un état exalté de réalisation intérieure qui transcende toute pensée dualiste et qui est au-dessus du système mental avec sa logique, son raisonnement, ses théories, et ses illustrations. Les Tathagatas font des discours aux ignorants, mais soutiennent les Bodhisattvas lorsqu'ils voient l'auto-réalisation de la Noble Sagesse.
Laissons donc chaque disciple faire bien attention à ne pas s'attacher aux mots comme étant en parfaite conformité avec le sens, parce que la Vérité n'est pas dans les lettres. Lorsqu'un homme pointe vers quelque chose ou quelqu'un du bout de son doigt, on pourrait confondre le bout du doigt avec la chose vers laquelle on pointe; de la même manière, les ignorants et les simples d'esprit, comme des enfants, sont incapables, même au jour de leur mort, d'abandonner l'idée que le doigt que sont les mots, soit le sens lui-même. Ils ne peuvent réaliser la Réalité ultime à cause de leur attachement résolu à des mots qui ne se voulaient rien d'autre qu'un doigt pointé. Les mots et leur discrimination nous lient à la triste ronde des naissances dans le monde de naissance-et-mort; le sens reste seul et est un guide vers le Nirvâna. On arrive au sens grâce à beaucoup d'étude, et on arrive à beaucoup de connaissances en devenant familiers avec le sens et pas avec les mots; c'est pourquoi les chercheurs de vérité s'approchent des sages avec révérence, et évitent ceux qui se braquent sur des mots particuliers.
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- Message n°59
Re: C'est quoi le zen ?
Bonjour Yudo
merci pour ce texte qui décortique bien la difficulté de la communication verbale.
Il y a bien cette Vérité non-née (non-manifestée et non manifestable), que le narrateur tente de désigner en indiquant le sens vers lequel doit s'acheminer l'auditeur.
Il y a bien cette difficulté à transmettre une expérience que l'auditeur n'aurait pas eue.
La précision de ce texte témoigne de la difficulté qu'a pu ressentir le narrateur, et, combien il s'est soucié de vouloir la dépasser en la décortiquant.
Gassho
merci pour ce texte qui décortique bien la difficulté de la communication verbale.
Il y a bien cette Vérité non-née (non-manifestée et non manifestable), que le narrateur tente de désigner en indiquant le sens vers lequel doit s'acheminer l'auditeur.
Il y a bien cette difficulté à transmettre une expérience que l'auditeur n'aurait pas eue.
La précision de ce texte témoigne de la difficulté qu'a pu ressentir le narrateur, et, combien il s'est soucié de vouloir la dépasser en la décortiquant.
Gassho
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- Message n°60
Re: C'est quoi le zen ?
Yudo a écrit:c'est pourquoi les chercheurs de vérité s'approchent des sages avec révérence, et évitent ceux qui se braquent sur des mots particuliers.
Hélas sur les forums on est confronté à des "soi-disant" chercheurs de vérité qui se braquent continuellement sur des mots particuliers.
Certains ne comprennent pas que ce qui existe dans le relatif disparait dans l'absolu.
Que l'absolu est non-conditionné comme le non-né ou nibbana.
Ce qu'ils ne comprennent pas, par voie de conséquence n'existe pas, et ils entrent dans toutes les tergiversations possibles en critiquant les propos des grands sages et des éveillés.
Au milieu de ce spectacle bien souvent pitoyable surgit ce texte proposé par Yudo (qu'il en soit remercié avec gratitude), comme un rayon de soleil après des temps orageux...
Invité- Invité
- Message n°61
Re: C'est quoi le zen ?
Bonjour,Kaïkan a écrit:Yudo a écrit:c'est pourquoi les chercheurs de vérité s'approchent des sages avec révérence, et évitent ceux qui se braquent sur des mots particuliers.
Hélas sur les forums on est confronté à des "soi-disant" chercheurs de vérité qui se braquent continuellement sur des mots particuliers.
Certains ne comprennent pas que ce qui existe dans le relatif disparait dans l'absolu.
Que l'absolu est non-conditionné comme le non-né ou nibbana.
Ce qu'ils ne comprennent pas, par voie de conséquence n'existe pas, et ils entrent dans toutes les tergiversations possibles en critiquant les propos des grands sages et des éveillés.
Au milieu de ce spectacle bien souvent pitoyable surgit ce texte proposé par Yudo (qu'il en soit remercié avec gratitude), comme un rayon de soleil après des temps orageux...
Je vous renvoie à ceci:
https://zen-et-nous.1fr1.net/t907-le-kalama-sutra
bien à vous,
tangolinos- 無為 - mui -
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- Message n°62
Re: C'est quoi le zen ?
Bonjour Kaïkan
Le mot est une carotte pour l' âne... emporté par son élan, un jour il n'aura plus besoin de carottes...
Le plus important, n'est-il pas de voir l'âne avancer ?
N'est-il pas curieux de voir,
que ce qui nous est tangible n'est qu'impermanence ?
et que paradoxalement cette impermanence est permanente ?
Il y a bien cette subtile distinction:
entre "être" et "exister",
entre cette vraie nature non-née, intangible, et les effets tangibles de son existence...
entre la cause et ses effets.
Ne te lamente pas Kaïkan...Hélas sur les forums on est confronté à des "soi-disant" chercheurs de vérité qui se braquent continuellement sur des mots particuliers.
Le mot est une carotte pour l' âne... emporté par son élan, un jour il n'aura plus besoin de carottes...
Le plus important, n'est-il pas de voir l'âne avancer ?
Il est pourtant simple de comprendre qu'il puisse y avoir un incompréhensible... que le non-né (non-manifesté), l' Absolu, puisse "être" et cela en toute permanence....Certains ne comprennent pas que ce qui existe dans le relatif disparait dans l'absolu.
Que l'absolu est non-conditionné comme le non-né ou nibbana.
N'est-il pas curieux de voir,
que ce qui nous est tangible n'est qu'impermanence ?
et que paradoxalement cette impermanence est permanente ?
Il y a bien cette subtile distinction:
entre "être" et "exister",
entre cette vraie nature non-née, intangible, et les effets tangibles de son existence...
entre la cause et ses effets.
Kaïkan- Admin
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- Message n°63
Re: C'est quoi le zen ?
Bonjour tangolinos,
Non non je ne me lamente pas...
Au contraire je me réjouis car le texte de Yudo apporte une réponse claire au cas ou on aurait tendance à se lamenter.
Je n'ai pas assez développé ma pensée...
Je ne critique pas non plus ceux qui ne comprennent pas, mais je constate la difficulté d'expliquer à ceux qui bloquent sur les mots car ils n'ont pas la capacité de passer à travers les mots pour saisir le sens (la substantifique moelle dixit Rabelais)...
J'ai beaucoup apprécié... ceci :
tangolinos dans le sujet : la-realite-est-toujours-plus-forte-que-la-fiction a écrit:Bref, on peut dire que nuire à son voisin est une action à éviter, mais si ce dernier est un nuisible, un pti coup de fly-tox ne serait pas si déplacé...
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- Message n°64
Re: C'est quoi le zen ?
...
Kaïkan- Admin
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- Message n°65
Re: C'est quoi le zen ?
Seuls ceux de la génération baby-boom ont connu cet engin redoutable...
Franck Barron- Amateur
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- Message n°66
Re: C'est quoi le zen ?
Kaïkan a écrit: en critiquant les propos des grands sages et des éveillés.
L’être humain est plein de désirs qu’il ne peut satisfaire. On pense souvent à tort que pratiquer le Zen amène à la suppression des désirs. D’abord on ne pratique pas le Zen pour supprimer les désirs. Le désir est un moteur. Le désir d’Eveil est un désir. Sans lui pas d’Eveil. La méditation n’est pas une machine à supprimer les désirs mais à canaliser ces mouvements et pulsions, disons à les assagir. Il existe deux endroits au monde où les désirs n’existent pas : Les jardins potagers et les cimetières. Avez-vous déjà vu des poireaux avec des désirs ? Et les morts alors ?
http://aucoeurduzen.blogspot.com/2011/09/relancer-leconomie.html?showComment=1324139172186#c7347974465261499580
J'ai triomphé de tous les ennemis
Je suis suprêmement sage
Je suis libéré de toutes les impuretés
J'ai tout laissé
Et j'ai obtenu l'émancipation par la destruction du désir
Ayant atteint la connaissance par moi-même
Qui puis-je appeler mon maître?
Je n'ai pas d'instructeur
Personne ne m'égale
Dans ce monde avec ses humains et ses devas
Aucun être n'est comme moi
Je suis le Saint dans ce monde
Je suis le plus instruit des instructeurs
Je suis l'absolu Sambuddha
J'ai atteint la paix (par la destruction de toutes les passions)
J'ai atteint Nibbāna
C'est pour fonder le royaume de la vérité
Que je me rend dans la cité des Kasis (Bénarès)
Je vais y battre le tambour de l'Immortel
Dans l'obscurité de ce monde.
http://www.tipitaka.fr/vinaya/mahavagga/mv1.6.html
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- Message n°67
Re: C'est quoi le zen ?
Pour revenir à la question : C'est quoi le zen ?
Si nous revenons au temps de Siddhārtha Gautama, ce qui est toujours désigné comme le plus représentatif de l'esprit zen est la transmission de l'esprit d'éveil à Mahakashyapa.
Il serait selon le Sūtra Lankavatara l'unique à avoir compris l'enseignement sans paroles dispensé par le Bouddha sur le mont des Vautours : ce dernier prit une fleur Udumbara entre ses doigts, et la fît tourner sans mot dire. Maha Kassapa, à ce moment, fut l'unique disciple à comprendre l'essence de l'esprit du Bouddha, et répondit par un sourire, qui manifesta sa compréhension profonde, que le Bouddha reconnut alors. Cette histoire, dans les traditions du chan, puis du zen, exprime la transmission du Dharma directement d'esprit à esprit. En japonais : i shin den shin
以心伝心.
L'école zen fait remonter l'origine de sa transmission à la relation I shin den shin, de mon esprit à ton esprit, entre Bouddha et Mahakashyapa au pic des vautours. Bouddha s'était arrêté de prêcher, et fit tourner la fleur entre ses doigts. Tous les auditeurs étaient interloqués, sauf Mahakashyapa qui sourit.
Bouddha dit alors: "Je possède l'œil du trésor de la vraie loi, l'esprit serein du Nirvana et je le transmet à Mahakashyapa".
Cet événement fait partie de la transmission orale de l'école zen. Le fait qu'il ne soit pas relaté dans les sutra des autres écoles ne prouve pas qu'il n'ait pas eu lieu ; les sutra conservés jusqu'à nos jours ne relatent qu'une partie de l'immense œuvre d’enseignement pendant quarante cinq ans du Bouddha Shakyamuni. La chose la plus importante est d'en réaliser la signification. Maître Dôgen nous aide à la réaliser par ses commentaires dans le "Shobognenzo Udonge" où il y voit la communion dans l'expérience commune d'une parfaite attention à la réalité telle qu'elle est, Immo, qui est le cœur de la pratique de shikantaza, zazen.
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Bonne soirée...
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- Message n°68
Re: C'est quoi le zen ?
En japonais : i shin den shin
...comment prononce-t'on (phonétique)?
...comment prononce-t'on (phonétique)?
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- Message n°69
Re: C'est quoi le zen ?
Bon, d'accord, je pense que c'est déjà la réponse phonétique !!!
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- Message n°70
Re: C'est quoi le zen ?
Ne trouvez-vous pas inquiétant de qualifier d'incapables ou de nuisibles (!! ) ceux qui, selon vous, ne vous comprennent pas?Kaïkan a écrit:
Bonjour tangolinos,
Non non je ne me lamente pas...
Au contraire je me réjouis car le texte de Yudo apporte une réponse claire au cas ou on aurait tendance à se lamenter.
Je n'ai pas assez développé ma pensée...
Je ne critique pas non plus ceux qui ne comprennent pas, mais je constate la difficulté d'expliquer à ceux qui bloquent sur les mots car ils n'ont pas la capacité de passer à travers les mots pour saisir le sens (la substantifique moelle dixit Rabelais)...
J'ai beaucoup apprécié... ceci :tangolinos dans le sujet : la-realite-est-toujours-plus-forte-que-la-fiction a écrit:Bref, on peut dire que nuire à son voisin est une action à éviter, mais si ce dernier est un nuisible, un pti coup de fly-tox ne serait pas si déplacé...
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- Message n°71
Re: C'est quoi le zen ?
Doubidou, vous faites des amalgames un peu hâtifs.
Loin de nous l'idée de confondre un nuisible et quelqu'un qui ne nous comprendrait pas.
Certes il y a des nuisibles qui ne comprennent rien, mais pas tous.
Il y en a même qui jouent aux nuisibles en faisant semblant de ne rien comprendre.
Il y en a d'autres qui font semblant de comprendre et qui se nuisent à eux-mêmes.
Non non et non... Fly tox est destiné aux moustiques qui sont des nuisibles alors même que c'est plus fort qu'eux.
Loin de nous l'idée de confondre un nuisible et quelqu'un qui ne nous comprendrait pas.
Certes il y a des nuisibles qui ne comprennent rien, mais pas tous.
Il y en a même qui jouent aux nuisibles en faisant semblant de ne rien comprendre.
Il y en a d'autres qui font semblant de comprendre et qui se nuisent à eux-mêmes.
Non non et non... Fly tox est destiné aux moustiques qui sont des nuisibles alors même que c'est plus fort qu'eux.
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- Message n°72
Re: C'est quoi le zen ?
Bonsoir,
"Laissons donc chaque disciple faire bien attention à ne pas s'attacher aux mots comme étant en parfaite conformité avec le sens"
comme cette phrase est de bon sens
j'ai repris ce qu'est souligné, parce que je me souviens,Mais si la Vérité n'est pas exprimée dans les mots et les livres, les écritures qui contiennent le sens de la Vérité disparaîtraient, et sans les écritures il n'y aurait plus de disciples ni de maîtres, ni de Bodhisattvas ni de Bouddhas, et il n'y aurait plus rien à enseigner.
(...)
ils s'accrochent à l'étude de livres qui ne sont jamais qu'un moyen,
(...)
Laissons donc chaque disciple faire bien attention à ne pas s'attacher aux mots comme étant en parfaite conformité avec le sens, parce que la Vérité n'est pas dans les lettres. Lorsqu'un homme pointe vers quelque chose ou quelqu'un du bout de son doigt, on pourrait confondre le bout du doigt avec la chose vers laquelle on pointe; de la même manière, les ignorants et les simples d'esprit, comme des enfants, sont incapables, même au jour de leur mort, d'abandonner l'idée que le doigt que sont les mots, soit le sens lui-même.
"Laissons donc chaque disciple faire bien attention à ne pas s'attacher aux mots comme étant en parfaite conformité avec le sens"
comme cette phrase est de bon sens
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- Message n°73
Re: C'est quoi le zen ?
Kalki a écrit:En japonais : i shin den shin
...comment prononce-t'on (phonétique)?
I Chine denne Chine
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- Message n°74
Re: C'est quoi le zen ?
Merci Yudo,
...
...
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- Message n°75
Re: C'est quoi le zen ?
C'est comme Nouillorque ou S'[râclement de gorge] aveune ha[râclement de gorge]euh.