AccueilKaïkan a écrit:Il les chante en français parce que lui, il a rejeté l'hypocrisie...
et quand il va aux states?
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m'enfin je suis qui?
Yudo, maître zen
Kaïkan
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Hsin Sin Ming (Shin Jin Mei en japonais)
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et quand il va aux states?
Kaïkan- Admin
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Le sujet de ce fil est : le Shin Jin Mei .Admax a écrit:Kaïkan a écrit:Il les chante en français parce que lui, il a rejeté l'hypocrisie...
et quand il va aux states?
Il est possible d'ouvrir un sujet sur Yudo qui va aux states, pour ceux qui trouvent ça "fun", avec des "I like" et tout le "snobbish" vocabulaire...
Invité- Invité
Yudo, maître zen a écrit:C'est du chinoiskay a écrit:Heu...c'est pour apprendre le japonais ?
Bonjour Yudo,
Je ne devais pas avoir mes lunettes ou j'étais fatiguée. Comment n'ai-je pas vu que cela manquait de K, de A, de O, de I et De N....
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°19
Re: Hsin Sin Ming (Shin Jin Mei en japonais)
par Yudo, maître zen Dim 11 Sep 2011 - 10:31
Kaïkan a écrit:Admax a écrit:après ça on comprend pourquoi il chante les sutras en français...
Il les chante en français parce que lui, il a rejeté l'hypocrisie...
Admax a écrit:
et quand il va aux states?
Il ne s'agit pas tant de l'hypocrisie que de la sottise. Pour ma part, je trouve que le Hannya Shingyo en ancien chinois, ça en jette, et j'aime bien. Mais pour la plupart des gens, cela n'a qu'une valeur, disons, "magique".
Or la raison profonde de chanter les sûtras, c'est de s'en imprégner, et même, éventuellement, de les mémoriser (au moins en partie).
C'est pour cette raison que le Bouddha avait recommandé que les enseignements soient donnés dans la langue locale.
Le Sûtra du Coeur est un compendium assez remarquable de l'ensemble de la doctrine bouddhique. Le réciter dans sa propre langue (comme cela se fait déjà en anglais dans plusieurs pays anglosaxophones) permet d'avoir ces divers éléments en tête en permanence. C'est donc une mesure pédagogique.
Persister à le faire à la japonaise, au seul prétexte de tradition est, je pense, une trahison pure et simple de l'esprit de Deshimaru. Quant à l'argument "yunique" à l'effet que, dans un sangha international, il faille un truc commun, je veux bien. Mais je vois aussi l'orgueil et la démesure (ubris) de vouloir être le Grand Maître Zen du Monde Entier. Alors qu'une relation de maître à disciple est une chose intime.
Quand il va aux E-U d'Amérique, le monsieur, il fait comme on fait là-bas. Il se trouve qu'il est l'une des rares personnes à connaître le Hannya Shingyo par coeur, ainsi que sa liste des patriarches (90). Alors, faudrait pas trop le chercher là-dessus...
Invité- Invité
Bonjour,
c'est pas évident ces langues où le même son veut pas dire la même chose, comme "bu" = "négation" et "bu" = "3,03 mm"
https://zen-et-nous.1fr1.net/t9-hsin-sin-ming-shin-jin-mei-en-japonais#14243
Bon! grossomodo, ça rejoint l'idée:
"Qui sème le vent récolte la tempête..."
https://zen-et-nous.1fr1.net/t703p60-mettez-votre-propre-masque-avant-d-aider-les-autres#14275
( et... muppet show !
)
Mais sans faire l'érudit pinailleur intellectualisant,
est-ce que le non-choix n'est pas déjà un choix, qui s'oppose à ceux qui font "choix ou rejet" ?
est-ce que c'est pas une forme de "rejet" de ne faire "ni choix, ni rejet" ?
Même si c'est la Voie, c'est pas facile à comprendre un poème qui oppose unité et dualité et en même temps dit que "Toutes les choses sont identiques, semblables".
En fait, c'est un casse-tête chinois
"Le deux dépend de l'un,
Ne vous attachez pas à l'un."
Bon ! moi je retiens que le titre:
"L’inscrit sur l'Esprit en la Confiance sereine" ou
" shin-jin-mei: shinjin: foi, dévotion; mei: inscription",
pour pas me fatiguer le cerveau
c'est pas évident ces langues où le même son veut pas dire la même chose, comme "bu" = "négation" et "bu" = "3,03 mm"
https://zen-et-nous.1fr1.net/t9-hsin-sin-ming-shin-jin-mei-en-japonais#14243
Bon! grossomodo, ça rejoint l'idée:
"Qui sème le vent récolte la tempête..."
https://zen-et-nous.1fr1.net/t703p60-mettez-votre-propre-masque-avant-d-aider-les-autres#14275
( et... muppet show !
)Mais sans faire l'érudit pinailleur intellectualisant,
est-ce que le non-choix n'est pas déjà un choix, qui s'oppose à ceux qui font "choix ou rejet" ?
est-ce que c'est pas une forme de "rejet" de ne faire "ni choix, ni rejet" ?
Même si c'est la Voie, c'est pas facile à comprendre un poème qui oppose unité et dualité et en même temps dit que "Toutes les choses sont identiques, semblables".
En fait, c'est un casse-tête chinois
"Le deux dépend de l'un,
Ne vous attachez pas à l'un."
Bon ! moi je retiens que le titre:
"L’inscrit sur l'Esprit en la Confiance sereine" ou
" shin-jin-mei: shinjin: foi, dévotion; mei: inscription",
pour pas me fatiguer le cerveau
Kaïkan- Admin
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Bonjour fonzie,
C'est tout à fait exact :
C'est un rejet que de ne faire "ni choix, ni rejet", mais après il n'y a plus de rejets...
Il y a donc au départ une volonté d'adopter une attitude...
D'où la réponse célèbre à la question "Qu'est-ce que le Zen ?" : "Seulement une attitude"...
Alors évidemment ce n'est pas dogmatique, c'est en souplesse, si c'est nécessaire on prend ou on rejette; un fruit pourri on le jette à la poubelle on ne se force pas à le manger...
C'est tout à fait exact :
C'est un choix que d'adopter le non-choix. Mais une fois adopté il n'y a plus à choisir...fonzie a écrit:Mais sans faire l'érudit pinailleur intellectualisant,
est-ce que le non-choix n'est pas déjà un choix, qui s'oppose à ceux qui font "choix ou rejet" ?
est-ce que c'est pas une forme de "rejet" de ne faire "ni choix, ni rejet" ?
C'est un rejet que de ne faire "ni choix, ni rejet", mais après il n'y a plus de rejets...
Il y a donc au départ une volonté d'adopter une attitude...
D'où la réponse célèbre à la question "Qu'est-ce que le Zen ?" : "Seulement une attitude"...
Alors évidemment ce n'est pas dogmatique, c'est en souplesse, si c'est nécessaire on prend ou on rejette; un fruit pourri on le jette à la poubelle on ne se force pas à le manger...
Invité- Invité
c'est pas comme sur les forums où y'en a qu'on doit supporter, quand on n'est pas admin pour les rejetter !... un fruit pourri on le jette à la poubelle on ne se force pas à le manger...
jabba, ted...si j'étais admin, ils seraient à la poubelle
m'enfin je suis qui?- Amateur
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- Message n°23
Re: Hsin Sin Ming (Shin Jin Mei en japonais)
par m'enfin je suis qui? Dim 11 Sep 2011 - 13:01
inutile de gaspiller, les fruits pourris se recyclent en fumierfonzie a écrit:c'est pas comme sur les forums où y'en a qu'on doit supporter, quand on n'est pas admin pour les rejetter !... un fruit pourri on le jette à la poubelle on ne se force pas à le manger...
jabba, ted...si j'étais admin, ils seraient à la poubelle
ha! ben bravo fonzie ! heureusement que t'es pas admin
on voit bien que tes rancunes personnelles créeraient des injustices... pas la peine de te "gargariser de bouddhisme", si t'es pas capable d'aller au-delà
AncestraL- petit fleuron
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Bonjour.
Où (internet ou livre) puis-je lire une traduction la plus fidèle au poème d'origine ?
Où (internet ou livre) puis-je lire une traduction la plus fidèle au poème d'origine ?
AncestraL- petit fleuron
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Humeur : Sat Chit Ananda
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Up !
Il y a le Xin Xin Mei, mais aussi le Xin Mei n'est-ce pas ? Quelqu'un a-t-il ce dernier ?
Il y a le Xin Xin Mei, mais aussi le Xin Mei n'est-ce pas ? Quelqu'un a-t-il ce dernier ?
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°26
Re: Hsin Sin Ming (Shin Jin Mei en japonais)
par Yudo, maître zen Mar 16 Juin 2015 - 14:43
信心銘 (shin jin mei)
信 honnêteté, fidélité, confiance, foi, numérateur pour les messages reçus.
心 coeur, esprit, sens d'une phrase.
銘 inscription.
至道無難 SHI DÔ MU NAN La, voie, pas, difficile
唯嫌揀擇 TSUI KEN KAN KEI Seulement, réticent, choisir, trier
但莫憎愛 TAN BO ZÔ AI Cependant, ne doit pas, détester, aimer
洞然明白 DÔ NEN MYÔ HAKU Caverne, en ce cas, clair, blanc
毫釐有差 GÔ RI U SA Poil fin, peu, avoir, différence
天地懸隔 TEN CHI KEN KAKU Ciel, terre, distance, séparation
Si cela peut te donner une idée...
信 honnêteté, fidélité, confiance, foi, numérateur pour les messages reçus.
心 coeur, esprit, sens d'une phrase.
銘 inscription.
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但莫憎愛 TAN BO ZÔ AI Cependant, ne doit pas, détester, aimer
洞然明白 DÔ NEN MYÔ HAKU Caverne, en ce cas, clair, blanc
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天地懸隔 TEN CHI KEN KAKU Ciel, terre, distance, séparation
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AncestraL- petit fleuron
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Humeur : Sat Chit Ananda
Date d'inscription : 01/10/2012
celui-là je le connais, je te remercie 
C'est le Jin Mei que je ne connais pas.
C'est le Jin Mei que je ne connais pas.
tangolinos- 無為 - mui -
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Localisation : en bas à gauche
Humeur : quantique
Date d'inscription : 04/05/2010
AncestraL a écrit:celui-là je le connais, je te remercie
C'est le Jin Mei que je ne connais pas.
connaitre c'est = "Naître-avec"
Fred- Animateur
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Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Tangolinos a écrit:connaitre c'est = "Naître-avec"
C'est une première voire primordiale identification à l'information il me semble que d'en prendre connaissance. Juger de la qualité de cette dernière, dire oui ou non à ce qu'elle transmet, c'est en second lieu exercer un principe d'indépendance et d'individualité. C'est peut-être bien avant tout dans le but d'exercer ce principe que le fait de valider ou non les informations qui nous sont transmises s'avère nécessaire. De cette manière on peut s'identifier après prise de connaissance de l'information, soit à l'effet de l'acquiescement soit à celui du refus auxquels nous avons cédé.
Ce que "je" suis serait un ensemble d'informations triées, produit de la nécessité d'affirmer positivement ce que je suis tout autant que ce que je ne suis pas, de sorte qu'une information rejetée serait une information admise comme fausse, donc une information comportant un effet positif dans ce que nous tenons pour vrai. Quand je dis "je ne suis pas un chien" je dis en effet en même temps que je suis un "non chien", mais en premier lieu, il a bien fallu que je "naisse avec le chien" et qu'après coup je fasse le choix inconscient ou délibéré de m'en distinguer. Tout cela pour dire que je m'étonne sans cesse d'avantage de ce qu'il faut comme quantité de traitements d'informations pour créer un individu conscient de lui-même.
Pardon pour le HS
Kaïkan- Admin
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Si nous retournons à la racine originelle,
Nous touchons l'essence.
Si nous suivons les reflets,
Nous perdons l'originel.
Si le sujet ne se manifeste pas,
Les phénomènes seront sans erreur.
Pas d'erreur, pas d'objet, pas d'objet, pas de sujet.
Le sujet s'évanouit en suivant l'objet,
L'objet sombre en suivant le sujet.
L'objet peut être réalisé en tant que véritable objet
Par la dépendance avec le sujet,
Le sujet peut être réalisé en tant que véritable sujet
Par la dépendance avec l'objet.
Si vous désirez comprendre le sujet et l'objet,
Finalement vous devez réaliser que les deux sont vides.
Un vide identique à l'un et à l'autre inclut tous les phénomènes.
tangolinos- 無為 - mui -
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comprendre = "prendre en soi"Kaïkan a écrit:
Si vous désirez comprendre le sujet et l'objet,
Finalement vous devez réaliser que les deux sont vides.
Un vide identique à l'un et à l'autre inclut tous les phénomènes.
zanshin- Modératrice
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Comprendre dans le zen n'a pas la même signification que "comprendre" en mathématiques.
Pour dire que lorsqu'on abandonne toute compréhension il n'y a plus rien qui ne soit pas compris.
Pour dire que lorsqu'on abandonne toute compréhension il n'y a plus rien qui ne soit pas compris.
Fred- Animateur
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Kaïkan a écrit:
Si nous retournons à la racine originelle,
Nous touchons l'essence.
Si nous suivons les reflets,
Nous perdons l'originel.
Si le sujet ne se manifeste pas,
Les phénomènes seront sans erreur.
Pas d'erreur, pas d'objet, pas d'objet, pas de sujet.
Le sujet s'évanouit en suivant l'objet,
L'objet sombre en suivant le sujet.
L'objet peut être réalisé en tant que véritable objet
Par la dépendance avec le sujet,
Le sujet peut être réalisé en tant que véritable sujet
Par la dépendance avec l'objet.
Si vous désirez comprendre le sujet et l'objet,
Finalement vous devez réaliser que les deux sont vides.
Un vide identique à l'un et à l'autre inclut tous les phénomènes.
Il y'a un Koan qui pourrait résumer ce texte à mon sens :
"Le bambou existe au dessus et en dessous de son noeud"