Mort et souffrance (animaux de compagnie)

Bonjour,

Comment avez-vous vécu ou vivez-vous la mort d'un proche compagnon ? Si vous l'avez vécu évidemment.

C'est dur mais on est fait pour rester debout et avancer.

Si tu veux mon avis, plus tu souffres d'avoir perdu un animal, plus proche tu es de la source de l'univers!

C'est pas si grave, la mort est une illusion!

Lumpinee merci, Fred merci.

Je m'interrogeais sur la souffrance et sa place dans la Voie, une ambiguïté sur la compréhension des choses et la douleur, j'ai eu le sentiment de comprendre, puis de tout perdre, un va et vient...
Bref, je comprends, je crois "S'il apparaît dans l'Esprit une singularité aussi infime qu'une particule, aussitôt une distance infinie sépare la Terre et le Ciel".

Vos réponses

Bonjour,

quand j'étais au lycée, une fois une amie B. pleurait, je ne me souviens plus pourquoi elle pleurait, par contre je me souviens que c'était pour une raison qui à moi, me paraissait bien peu de chose, à tel point que j'en avais parlé à une autre amie F. en lui disant un truc du genre - mais pourquoi elle pleure, là? je comprends pas !
et voici ce que cette amie F. m'a répondu (ça je m'en souviens très bien): " ma grand-mère dit que quand quelqu'un est triste pour quelque chose, même si on ne sait pas pourquoi, c'est parce que ce quelque chose lui tient à cœur".

Ce que cette grand-mère par le biais de mon amie F. me disait ce jour là, peut paraître comme une lapalissade, mais à l'époque je ne l'avais pas pris comme ça et j'avais trouvé mon amie F. bien sage d'écouter sa grand-mère.

Frédérique a écrit:S'il apparaît dans l'Esprit une singularité aussi infime qu'une particule, aussitôt une distance infinie sépare la Terre et le Ciel

c'est un peu comme ce qu'a dit à contrario la grand-mère quand je me faisais une idée sur la tristesse de mon amie B. que je ne comprenais pas, qui pourrait aussi se mettre en parallèle avec toutes nos idées qu'on pourrait éventuellement se faire de la vacuité ou de toutes autres choses:
https://zen-et-nous.1fr1.net/t1758-shin-jin-mei-verset-44#30253

Yudo, maître zen a écrit:
C'est la réalité elle-même quand on la voit pour ce qu'elle est, autrement dit quand on la voit "vide" des concepts qu'on s'est fait sur elle.
(...)
"L'Espace" (虎空, Koku)
(...)
Un maître zen demande à un autre maître zen: "Sais-tu comment saisir l'espace?"
L'autre répond: "Ouaip!"
Le premier dit: "Okay, gros malin, fais voir comment tu fais."
L'autre fait le geste de saisir de l'air avec sa main.
Le premier dit: "C'est pas comme ça qu'on fait, frimeur!"
L'autre répond: "Okay, fais voir comment tu fais, toi, puisque t'es si malin!"
Le premier maître zen attrape le nez de l'autre par les narines et lui tire dessus comme dans un sketch de Laurel et Hardy.
L'autre gueule: "Aïe, aïe, aïe, ça fait mal! Mais je crois que j'ai saisi."
Tout en essuyant la morve du nez de l'autre maître de ses doigts, le premier dit: "En saisissant directement comme ceci, t'aurais dû l'avoir compris dès le départ."

Shin Jin Mei
verset 44.

"Comme un rêve, un fantôme, une fleur de vacuité,
Ainsi est notre vie.
Pourquoi devrions-nous souffrir
Pour saisir cette illusion ?"

Frédérique a écrit:
Je m'interrogeais sur la souffrance et sa place dans la Voie, une ambiguïté sur la compréhension des choses et la douleur, j'ai eu le sentiment de comprendre, puis de tout perdre, un va et vient...

Tu as remarqué que lorsque qu'on en chie pour obtenir quelquechose, on apprécie cette chose infiniment plus que si elle nous avait été donnée.

Tu as aussi remarqué que les épreuves nous rendent plus fort, et plus conscient, si on arrive à les surmonter.

Il faut y voir là une des grandes lois de l'univers: pas de souffrances= pas d'évolution, pas de plaisir profond.