La durée, l'activité, la passivité appartiennent exclusivement à cela.
Le pur état de conscience est le non-être du sommeil profond. (Citation extraite de Wei Wu Wei : La voie négative)
Fa a écrit: Le royaume objectif n'existe pas.C'est un rêve de la subjectivité.
La durée, l'activité, la passivité appartiennent exclusivement à cela.
Plus pur que ça, t'es mort.Le pur état de conscience est le non-être du sommeil profond. (Citation extraite de Wei Wu Wei : La voie négative)
Fa a écrit: Le royaume objectif n'existe pas.C'est un rêve de la subjectivité.
La durée, l'activité, la passivité appartiennent exclusivement à cela.
Il me semble que le "royaume objectif" soit, et que ce soit notre vision subjective qui le déforme.
Certes l'objectivité est une asymptote mais nous pouvons avoir la sensation de l'approcher dès que nous arrivons à nous mettre d'accord.
Il m'est arrivé maintes fois de constater qu'un tiers pouvait me réorienter vers une interprétation qui ressemblerait plus à l'objectivité que ma subjectivité. Aussi je peux en déduire que peu à peu la subjectivité se transforme en objectivité.
Tu dis que nous réifions par le biais de concepts, mais ces concepts n'ont pas été inventés pour rien.Fa a écrit:
Il n'y a pas d'objectivité possible, tout au plus une forme d'inter-subjectivité.
Ce que nous objectivons, ce sont des phénomènes, que nous réifions par le biais des concepts, et qui par le biais de l'inter-subjectivité,
produits des théories efficaces, qui n'ont d'autres prétentions, que leur efficacité, et ne peuvent prétendre
à une objectivité qui serait un reflet d'un absolu, dont l'essence est absolument insaisissable, indicible.
Fa:
Il n'y a pas d'objectivité possible, tout au plus une forme d'inter-subjectivité. Ce que nous objectivons, ce sont des phénomènes, que nous réifions par le biais des concepts, et qui par le biais de l'inter-subjectivité,
produits des théories efficaces, qui n'ont d'autres prétentions, que leur efficacité, et ne peuvent prétendre
à une objectivité qui serait un reflet d'un absolu, dont l'essence est absolument insaisissable, indicible.
"La réelle essence, trésor de la terre de l'esprit,
N'a ni tête ni queue :
Répondant aux circonstances, elle convertit les êtres
Par des expédients qualifiés de sagesse.(*)"
On ne peut dire si elle existe ou non quand il ne lui faut pas répondre aux circonstances, mais à l'instant précis de la réponse, elle ne laisse aucune trace d'elle-même.
(*) Stance de passation de Puryamitra, 26ème Patriarche, à Prajnadhara, le maître de Bodhidharma. Cf. Lampe, ch. 3 p.216a 13-14.
On ne peut pas dire que la source existe... son existence n'en est que sa manifestation... l'eau qui en surgit.Fred a écrit:"La réelle essence, trésor de la terre de l'esprit,
N'a ni tête ni queue :
Répondant aux circonstances, elle convertit les êtres
Par des expédients qualifiés de sagesse.(*)"
On ne peut dire si elle existe ou non quand il ne lui faut pas répondre aux circonstances, mais à l'instant précis de la réponse, elle ne laisse aucune trace d'elle-même.
C'est un peu comme: "on reconnait l'arbre à ses fruits".Un vieux proverbe zen :
On connait la source par l'eau qui en surgit...
Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
C'est sûr que les enseignants dont les élèves sont sectaires, incohérents (certaines "nonnes" qui se rasent le crâne et mettent des boucles d'oreilles et se maquillent...) voire mesquins ou méchants, c'est pas trop une référence...fonzie a écrit:Bonsoir Kaïkan,
C'est un peu comme: "on reconnait l'arbre à ses fruits".Un vieux proverbe zen :
On connait la source par l'eau qui en surgit...
Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
il peut y avoir différents sens, on peut par exemple l'analogier avec le "maitre intérieur" où le " maître" est esprit et les "disciples" sont les oeuvres de cet esprit, ce qui s'est concrétisé dans la forme, ou cristallisé... dans la matière.Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
je parie que c'était "flocon"(une amie de Zendo, sans doute)
BU-SO :
Une nonne reste avant tout une femme.
fonzie a écrit:Bonjour Yudo,
J'aime bien les deux parenthèses
Mais à vrai dire, j'ai pas compris ce qui est choquant dans la première parenthèse, le zen aime bien les paradoxes, alors pourquoi une nonne qui a le crane rasé peut pas avoir des boucles d'oreilles et se maquiller ? c'est pas parce qu'elle n'a pas renoncé aux boucles d'oreilles et au maquillage que ça veut dire qu'elle n'a pas renoncé à d'autres choses moins futiles et réellement représentatives d'un véritable renoncement.
Franchement, je préfère une nonne qui ne renonce pas aux boucles et au maquillage, plutôt qu'une nonne qui ne renonce pas à "la mesquinerie et à la méchanceté", pour reprendre les exemples que tu dis.
Je ne pense pas qu'au prétexte de ne pas s'attacher à la forme, que la forme doit pour autant être négligée, tout dépend de ce qu'est mis dans la forme et en plus, il y a la forme visible et la forme invisible.
A quoi servirait de se raser le crane, de pas mettre de boucles d'oreilles et pas se maquiller si c'est pour faire genre que la nonne est une véritable renonçante, pour "se prétendre" renonçante par devant et que par derrière elle est "méchante".
Mieux vaudrait encore que par devant elle paraisse maquillée et méchante, et par derrière gentille.
Dans le bouddhisme, je ne connais pas trop, mais je suppose que c'est comme dans le christianisme où le "voeu de chasteté" (qui se rapprocherait du renoncement bouddhiste) s'attache des fois trop aux formes en négligeant l'esprit de la chasteté. Ce n'est pas parce qu'on dit la Vierge Marie que ça doit être pris à la lettre. Pure aux yeux de Dieu, c'est pas forcément pur au sens où l'entendent différentes écoles, en principe c'est au-delà des clochers...
D'ailleurs, la phrase "vous êtes suivie par un maître zen" peut avoir plusieurs entendements aussi, c'est quand même pas pareil de suivre quelqu'un dans la rue et de suivre la voie, même si parfois ça peut être pareil, tout dépend des circonstances.
Et pour le proverbe zen:il peut y avoir différents sens, on peut par exemple l'analogier avec le "maitre intérieur" où le " maître" est esprit et les "disciples" sont les oeuvres de cet esprit, ce qui s'est concrétisé dans la forme, ou cristallisé... dans la matière.Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
je parie que c'était "flocon"(une amie de Zendo, sans doute)
"Gandalf" au début est d'un gris plus fonçé que le gris de saroumane, mais on connait la suite du film
Yudo, maître zen a écrit: Se raser le crâne, c'est, symboliquement, "abandonner toutes les distinctions". ...
Non, c'est plutôt une fille qui se la pète.fonzie a écrit:Bonjour Yudo,Yudo, maître zen a écrit: Se raser le crâne, c'est, symboliquement, "abandonner toutes les distinctions". ...
Faut dire aussi que c'est pas banal d'être suivi par un maître zen ! on aurait plutôt tendance à penser que c'est les disciples qui suivent les maîtres t'as inversé les rôles
j'y étais pas, mais peut-être elle était aussi une "pince sans rire":
https://zen-et-nous.1fr1.net/t212p75-essais-sur-le-bouddhisme-zen-dt-suzuki#5867
C'est comme le champagne...Yudo, maître zen a écrit:us.1fr1.net/t212p75-essais-sur-le-bouddhisme-zen-dt-suzuki#5867
Non, c'est plutôt une fille qui se la pète.