Ca fait un moment que ça me trotte en tête.
Dans la première moitié de l'année, j'étais dans un état d'esprit extraordinaire, où le lâcher-prise, en liens avec mes difficultés quotidiennes, était aisé et où j'ai beaucoup progressé spirituellement.
Seulement, depuis quelques mois, je me retrouve sur mon zafu et j'ai le sentiment de perdre mon temps : mon mental est agité, il bouillonne de pensées.
Impossible de le faire taire.
En zazen, je ne me sens plus bouddha.
Si zazen c'est être comme debout, avec l'esprit dans un tel chambardement, alors ça ne sert à rien de faire zazen. Est-on encore un bouddha avec un tel mental ? Où est le "plus-value" de zazen ?
Quel est votre avis ?
Je vous copierai dès que possible la formidable réponse de Sekkei Harada, tiré de L'essence Du Zen - Entretiens Sur Le Dharma À L'intention Des Occidentaux. (ce livre est exceptionnel ! régulièrement réédité au Japon !)