par Zenoob Dim 2 Avr 2017 - 11:18
Tango : Ton message n'est vraiment pas clair. Tu commences par dire "la vacuité n'est pas la forme, et la forme n'est pas la vacuité", puis tu termines en disant : mais la forme, ça n'existe pas en fait, c'est illusoire, et en dehors des conventions ça n'a pas de réalité, alors c'est quoi ? Eh ben, c'est exactement ça, le concept de vacuité. C'est l'impossibilité même de répondre à "mais c'est quoi, en fait, la forme ?" Bref tu cherches à démonter un enseignement en montrant que tu es parfaitement d'accord avec lui. Etrange !
Toutes ces conversations sur "c'est comme ci ou comme ça" ne servent à rien. Peu importe qu'on arrive à te convaincre de quoi que ce soit, et l'inverse est vrai aussi. Nous t'exposons juste, avec nos petites compétences, le regard bouddhiste mahayana sur la vacuité. Manifestement tu ne lis pas ce qui t'est adressé ; par exemple, les questions paradoxales autour de concepts apparemment opposés ou interdépendants comme vide et forme sont évoqués clairement dans les messages précédents. Voir l'exemple du verre et de l'anse qui forment une tasse. Il est inutile de discuter de tout ça si tu n'as pas lu Nagarjuna ni quelques ouvrages sur sa pensée. C'est encore plus inutile si tu es heureux avec ta façon de voir les choses. Personne ici n'essaie de t'imposer sa vision, il n'y a pas besoin de défendre la tienne. C'est un sujet sur "ku" dans le zen, c'est tout...
Rien à voir, mais en fait, je reviens sur ce que j'ai dit sur la différence entre les objets vus et les pensées. C'est effectivement pareil, comme le montrait la citation de kaikan. En zazen, on voit bien ce qu'on a devant soi : le mur. On peut soit choisir de le regarder intentionnellement, soit ne pas du tout le saisir. C'est pareil avec les pensées. Elles peuvent être là et faire leur truc sans qu'on leur accorde une attention particulière, tout comme je peux voir le mur sans lui prêter attention.