J’ avais plein d’ autres choses à faire que j’ ai clôturées pour revenir sur tes dires.
En effet, comme tu l’ évoques, ce ‘’NON’’ est vraiment quelque chose qu’ on se dit à soi-même… d’ ailleurs il m’ arrive souvent de penser que ce qu’ on dit aux autres est quelque chose qu’on se dit à soi-même.
Alors vois-tu, il est possible de penser:
1/ comme le proposent les psy, que l’ enfant boit tout ce qui lui arrive sans se poser de question. (d’ailleurs les psy parlent de cet adulte parfait qui a l’ âge de 10 à 12 ans.)
2/ que l’ adolescent se retourne sur lui-même, et qu’il nie tout ce qu’on lui a appris, et donc tout comme tu l’ évoques, tout ce qu’il est devenu.
3/ Ensuite il est possible de penser que l’ adolescent en quête de l’ absolu, a traversé les diverses manifestations contradictoires, en essayant de se prouver qu’il est quelque chose d’ indépendant, et finit par se retourner encore une fois, en comprenant que toutes ses prétentions sont illusoires… (on peut dire que la véritable fin de l’ adolescent se situe entre 30 et 40 ans)… C’est alors qu’il dit NON à lui-même, et que la compassion lui devient l’ultime alternative.
Or on voit bien que ce shémat est idéaliste, puisque tout un chacun continue à digérer les différentes phases de cette évolution, et que nombreux sont ceux qui restent coincés sur des indigestions.