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Le sens et le but de la vie
Fred- Animateur
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- Message n°226
Re: Le sens et le but de la vie
...Le petit homme côtoie le grand.
Invité- Invité
- Message n°227
Re: Le sens et le but de la vie
tangolinos a écrit:Bonsoir tous
Le sens de la vie me semble être celui de faire connaissance avec soi-même.
"Connaissance" venant de "co-naître" = "naître avec"
"Soi-même" pouvant se décliner fractalement du plus petit "soi" au plus grand "SOI"...Du plus égocentrique au plus altruiste...
Le cheminement serait de connaître ce plus petit "soi" pour connaître ce plus grand "SOI".
et voilà comment à partir d'une côte d'un "grand homme, on fait un "petit homme": EveFred a écrit:...Le petit homme côtoie le grand.
Kaïkan- Admin
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- Message n°228
Re: Le sens et le but de la vie
Pour peut-être tenter d'élargir notre conception du sens et du but de la vie :
Selon Maître Engo Kokugon : " La vie est l’expérience globale de la vie. La mort est l’expérience intégrale de la mort. " Ces deux dimensions ne s’opposant pas, elles existent ensemble dans l’expérience de l’univers tout entier. Elles n’ont aucun rapport avec l’espace et le temps. L’expérience universelle se réalise dans la vie et la mort, et rien ne peut faire obstruction. Mais individuellement, chaque expérience de vie et de mort, bien qu’elle ne soit pas totalement différente, n’est pas comparable à une expérience universelle. A chacun sa propre vie, à chacun sa propre mort. Par cela, nous pouvons découvrir la véritable nature de notre existence. C’est comme un homme qui étire ses membres ou bien qui dort agrippé à son oreiller. C’est l’actualisation de la divine lumière et de l’activité tout entière.
Extrait de Zenki (M° Dõgen)
Fred- Animateur
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- Message n°229
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour,
Petite parenthèse :
Des formules aussi concises que celle-la, me donne vraiment confiance quant à la capacité du langage à être un véritable moyen de transmission.
Dogen a écrit:L’expérience universelle se réalise dans la vie et la mort, et rien ne peut faire obstruction.
Petite parenthèse :
Des formules aussi concises que celle-la, me donne vraiment confiance quant à la capacité du langage à être un véritable moyen de transmission.
lausm- 無為 - mui -
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- Message n°230
Re: Le sens et le but de la vie
Cette traduction de Zenki a été réalisée par J-Y Pierre Gérard, qui enseigne à Genève.
E.Rommeluère propose une autre traduction, différemment formulée. Mais c'est un spécialiste du japonais littéraire, et chez Dogen fourmillent des subtilités littéraires en permanence.
http://www.zen-occidental.net/texteszen/SBGZzenki.html
Voilà la matière :
Le maître de dhyâna de l'Eveil Complet, le maître Kokugon, a dit : "La vie est la manifestation d'une totale activité ; la mort est la manifestation d'une totale activité." [7]
Vous devez clarifier et pénétrer ces paroles. Les pénétrer revient à dire que le principe "la vie [comme] manifestation d'une totale activité" ne relève ni d'un début ni d'une fin. Bien qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la vie [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empêche pas elle-même mais elle n'empêche pas plus la mort [comme] manifestation d'une totale activité. Lorsque la mort est la manifestation d'une totale activité, quoi qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la mort [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empêche pas elle-même mais elle n'empêche pas plus la vie [comme] manifestation d'une totale activité. C'est pourquoi la vie n'empêche pas la mort et que la mort n'empêche pas la vie [8]. Toute la terre et tout l'espace sont ensemble dans la vie comme dans la mort. Cependant ce n'est pas la totale activation d'une terre entière et d'un espace entier dans la vie, non plus que leur totale activation dans la mort [9]. Même s'ils ne sont pas uns, ils ne sont pas différents ; même s'ils ne sont pas différents, ils ne sont pas identiques ; même s'ils ne sont pas identiques, ils ne sont pas multiples. C'est pourquoi, dans la vie comme dans la mort, il y a une multitude de dharma comme manifestations d'une totale activité. Il y a la manifestation d'une totale activité dans ce qui n'est ni la vie ni la mort. Il y a la vie et la mort dans la manifestation d'une totale activité. Ainsi, la totale activité du [cycle des] naissances et des morts doit être présente dans "comme un homme dans la force de l'âge qui plie et étend son bras" [10] ou dans "comme quelqu'un qui, pendant la nuit, prend à tâton son oreiller dans son dos" [11]. Tant de [12] pouvoirs merveilleux et d'éclats lumineux y résident et s'y manifestent.
Qu'est-ce qui caractérise l'essence de la transmission par le langage que ce soit en japonais ou en français?
E.Rommeluère propose une autre traduction, différemment formulée. Mais c'est un spécialiste du japonais littéraire, et chez Dogen fourmillent des subtilités littéraires en permanence.
http://www.zen-occidental.net/texteszen/SBGZzenki.html
Voilà la matière :
Le maître de dhyâna de l'Eveil Complet, le maître Kokugon, a dit : "La vie est la manifestation d'une totale activité ; la mort est la manifestation d'une totale activité." [7]
Vous devez clarifier et pénétrer ces paroles. Les pénétrer revient à dire que le principe "la vie [comme] manifestation d'une totale activité" ne relève ni d'un début ni d'une fin. Bien qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la vie [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empêche pas elle-même mais elle n'empêche pas plus la mort [comme] manifestation d'une totale activité. Lorsque la mort est la manifestation d'une totale activité, quoi qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la mort [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empêche pas elle-même mais elle n'empêche pas plus la vie [comme] manifestation d'une totale activité. C'est pourquoi la vie n'empêche pas la mort et que la mort n'empêche pas la vie [8]. Toute la terre et tout l'espace sont ensemble dans la vie comme dans la mort. Cependant ce n'est pas la totale activation d'une terre entière et d'un espace entier dans la vie, non plus que leur totale activation dans la mort [9]. Même s'ils ne sont pas uns, ils ne sont pas différents ; même s'ils ne sont pas différents, ils ne sont pas identiques ; même s'ils ne sont pas identiques, ils ne sont pas multiples. C'est pourquoi, dans la vie comme dans la mort, il y a une multitude de dharma comme manifestations d'une totale activité. Il y a la manifestation d'une totale activité dans ce qui n'est ni la vie ni la mort. Il y a la vie et la mort dans la manifestation d'une totale activité. Ainsi, la totale activité du [cycle des] naissances et des morts doit être présente dans "comme un homme dans la force de l'âge qui plie et étend son bras" [10] ou dans "comme quelqu'un qui, pendant la nuit, prend à tâton son oreiller dans son dos" [11]. Tant de [12] pouvoirs merveilleux et d'éclats lumineux y résident et s'y manifestent.
Qu'est-ce qui caractérise l'essence de la transmission par le langage que ce soit en japonais ou en français?
Fred- Animateur
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- Message n°231
Re: Le sens et le but de la vie
lausm a écrit:
Qu'est-ce qui caractérise l'essence de la transmission par le langage que ce soit en japonais ou en français?
Jolie question à laquelle je répondrais...Le sens de la vie ? C'est à cela que tu pensais ?
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- Message n°232
Re: Le sens et le but de la vie
@lausm
Alors on retombe dans la polémique de qui est le meilleur traducteur ?
Pour moi ces spécialistes qui rendent compliqué ce qui est simple sont sans aucun intérêt.
Ce qui importe c'est ce qu'on comprend soi-même par sa propre pratique. Une traduction sera toujours une traduction et ce ne sera pas l'original. Faut-il être japonais pour comprendre le zen ? Ce n'est pas ce que nous a enseigné M° Deshimaru.
lausm a écrit:E.Rommeluère propose une autre traduction, différemment formulée. Mais c'est un spécialiste du japonais littéraire, et chez Dogen fourmillent des subtilités littéraires en permanence.
Voilà, je ne suis pas un fan de Rommeluère ni de ses traductions qui me semblent particulièrement alambiquées.
Faut-il croire qu'il comprend mieux que les autres ? Je ne le crois pas du tout.
Le sujet est le sens et le but de la vie et j'ai apporté ce extrait de Zenki qui me semble approprié pour aller plus loin. La traduction en est claire, limpide et rien n'est mystérieux ou caché. Je me méfie de ces illusionnistes qui essaient d'être tellement exacts que finalement ils ne sont parfois compris que par eux-mêmes.
Cette question se rapporte probablement à :lausm a écrit:Qu'est-ce qui caractérise l'essence de la transmission par le langage que ce soit en japonais ou en français?
Fred a écrit:Petite parenthèse :
Des formules aussi concises que celle-la, me donne vraiment confiance quant à la capacité du langage à être un véritable moyen de transmission.
Fred a écrit cela justement parce qu'il s'agit d'une traduction claire, simple sans aspect mystérieux.
C'est aussi ce qui m'a convaincu dans les écrits de Dõgen c'est cette simplicité, cette vue directe (lorsqu'elle n'est pas corrompue par un spécialiste de japonais littéraire.) Ces spécialistes sont des gens que j'évite de fréquenter.
Je tiens à préciser que je n'essaie pas de dissuader ceux qui aiment les complications et les ratiocinations intellectuelles. Cependant on peut vraiment tromper les gens en leur faisant croire que le zen et les écrits de Dõgen sont des choses réservées à une sorte d'intelligentsia, alors que Huineng (Eno le sixième patriarche), ne savait même pas écrire et pilait le riz au fond de la cuisine.
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- Message n°233
Re: Le sens et le but de la vie
Oh la la
Qu'est-ce qu'on pourrait tirer de tout ça sur le sens et le but de la vie ?
Pour reprendre ce que Fred avait souligné :
"L’expérience universelle se réalise dans la vie et la mort, et rien ne peut faire obstruction".
C'est vrai que ça donne confiance. Je sais pas pourquoi mais ça rassure.
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°234
Re: Le sens et le but de la vie
Les traductions de Rommeluère ne sont pas alambiquées. Elles restent au plus près du texte, et c'est pour cette raison que maitre Nishijima a voulu lui donner la transmission. Cela dit, Dogen n'est pas un auteur facile, ce qui excuse sans doute de nombreux traducteurs qui en déduisent pouvoir se permettre des "licences poétiques"...
Invité- Invité
- Message n°235
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour,
Leonardo da Vinci
"La simplicité est la sophistication ultime."lausm a écrit:(...) Qu'est-ce qui caractérise l'essence de la transmission par le langage que ce soit en japonais ou en français?
Leonardo da Vinci
Fred- Animateur
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- Message n°236
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour,
Entre sophistication et sophistication ultime qui serait la simplicité, il y'a comme un allé retour.
C'est comme si depuis la sophistication d'un discours on arrivait à en tirer la moelle par une phrase simple et concise et comme si depuis cette phrase, on pouvait repartir dans l'énoncé sophistiqué cherchant à capter la grande justesse de cette concision. C'est comme une respiration qui permettrait que ces trésors de pensée ne se perdent pas dans le temps au travers de l'appropriation de ceux-ci par chaque génération, chaque personne qui cherche à en capter le sens pour sa propre expérience.
Pensons par exemple à cette phrase :
"La forme est le vide, le vide est la forme."
Pensons combien cette phrase qui pourrait à l'instant nous faire abandonner toute théorie, toute interprétation a pourtant été le motif d'explications et de développement dans l'histoire du zen, la manière dont on s'en est servi pour l'insérer dans certains contextes pour tenter de légitimer des pensées ou des actes.
J'ai un ami qui m'a dit un jour que ce que les hommes cherchaient, c'était la mort. Quelque part, peut-être y a t'il ce fantasme de trouver la phrase, The big one qui ferait que d'un seul coup, tous les hommes ne se réconcilient sur terre, ne deviennent généreux, exemplaires, un peu comme la blague des monty python qui fait mourir de rire au sens stricte et que des soldats font lire aux tranchées adverses pour les vaincre. Cette mort que les hommes chercheraient serait en somme toujours en fuite, et ce qui la ferait fuir, ce serait la vie. D'où peut-être ce que dit Deshimaru, que zazen c'est retourner dans son cercueil.
fonzie a écrit:"La simplicité est la sophistication ultime."
Leonardo da Vinci
Entre sophistication et sophistication ultime qui serait la simplicité, il y'a comme un allé retour.
C'est comme si depuis la sophistication d'un discours on arrivait à en tirer la moelle par une phrase simple et concise et comme si depuis cette phrase, on pouvait repartir dans l'énoncé sophistiqué cherchant à capter la grande justesse de cette concision. C'est comme une respiration qui permettrait que ces trésors de pensée ne se perdent pas dans le temps au travers de l'appropriation de ceux-ci par chaque génération, chaque personne qui cherche à en capter le sens pour sa propre expérience.
Pensons par exemple à cette phrase :
"La forme est le vide, le vide est la forme."
Pensons combien cette phrase qui pourrait à l'instant nous faire abandonner toute théorie, toute interprétation a pourtant été le motif d'explications et de développement dans l'histoire du zen, la manière dont on s'en est servi pour l'insérer dans certains contextes pour tenter de légitimer des pensées ou des actes.
J'ai un ami qui m'a dit un jour que ce que les hommes cherchaient, c'était la mort. Quelque part, peut-être y a t'il ce fantasme de trouver la phrase, The big one qui ferait que d'un seul coup, tous les hommes ne se réconcilient sur terre, ne deviennent généreux, exemplaires, un peu comme la blague des monty python qui fait mourir de rire au sens stricte et que des soldats font lire aux tranchées adverses pour les vaincre. Cette mort que les hommes chercheraient serait en somme toujours en fuite, et ce qui la ferait fuir, ce serait la vie. D'où peut-être ce que dit Deshimaru, que zazen c'est retourner dans son cercueil.
Fa- vrai fleuron
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- Message n°237
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour
Petit retour sur la question initiale : "Le sens et le but de la vie"
La vie trouve sa finalité en elle-même, et n'a pas d'autre but qu'elle même. La vie est sa propre finalité.Elle s'auto-produit, s'auto-maintient, s'auto-organise.Son but est de se maintenir, en s'auto-organisant. Les scientifiques parlent d'auto-poïèse, ou bien de téléonomie.
Toujours selon la science, l'évolution du vivant n'a pas de direction imposée. La vie trouve son chemin dans un environnement en perpétuelle évolution, et s'adapte.
C'est pourquoi on ne peut réduire la vie, à un but spécifique, ou à une signification spécifique.
car la vie exprime ses nécessités dans tous ses aspects.
----> Vivre et donner à vivre -->
<-------------------------------------
Bonne journée
Fa
Petit retour sur la question initiale : "Le sens et le but de la vie"
La vie trouve sa finalité en elle-même, et n'a pas d'autre but qu'elle même. La vie est sa propre finalité.Elle s'auto-produit, s'auto-maintient, s'auto-organise.Son but est de se maintenir, en s'auto-organisant. Les scientifiques parlent d'auto-poïèse, ou bien de téléonomie.
Toujours selon la science, l'évolution du vivant n'a pas de direction imposée. La vie trouve son chemin dans un environnement en perpétuelle évolution, et s'adapte.
C'est pourquoi on ne peut réduire la vie, à un but spécifique, ou à une signification spécifique.
car la vie exprime ses nécessités dans tous ses aspects.
----> Vivre et donner à vivre -->
<-------------------------------------
Bonne journée
Fa
Fred- Animateur
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- Message n°238
Re: Le sens et le but de la vie
Fa a écrit:Bonjour
Petit retour sur la question initiale : "Le sens et le but de la vie"
La vie trouve sa finalité en elle-même, et n'a pas d'autre but qu'elle même. La vie est sa propre finalité.Elle s'auto-produit, s'auto-maintient, s'auto-organise.Son but est de se maintenir, en s'auto-organisant. Les scientifiques parlent d'auto-poïèse, ou bien de téléonomie.
Toujours selon la science, l'évolution du vivant n'a pas de direction imposée. La vie trouve son chemin dans un environnement en perpétuelle évolution, et s'adapte.
C'est pourquoi on ne peut réduire la vie, à un but spécifique, ou à une signification spécifique.
car la vie exprime ses nécessités dans tous ses aspects.
----> Vivre et donner à vivre -->
<-------------------------------------
Bonne journée
Fa
Bonjour,
Je reprendrai ta phrase que j'ai mise en gras.
S'il arrive que nous le fassions, que nous réduisions ainsi la vie à un but ou une signification spécifique, cela peut apparaître comme un élément vital, dans le sens de nécessaire à la vie, comme une spécificité de la dynamique même de la vie. Une tentative de cerner la vie peut aussi être considérée comme appartenant à cette auto-organisation dont tu parles, de sorte que lorsque je parle de la vie, c'est la vie qui parle, qui, au regard des nécessités qui tendent à maintenir sa course, implique qu'à un moment donné un être ait le besoin de la restreindre à un sens particulier, peut-être pour son propre équilibre personnel ou même sans doute pour un équilibre collectif s'il fait le choix de partager ce sens. Et si nous allons au bout de ce raisonnement, lorsqu' on dit qu'on ne peut réduire la vie à un but ou à une désignation spécifique, on peut également considérer cette affirmation bien que nécessairement limitative du champs possible de la vie, comme également vitale et partie intégrante de sa dynamique donc possédant nécessairement une forme de justesse.
En résumé, ce que nous disons possède toujours un aspect valide si nous considérons la manière dont notre affirmation s'intègre à la dynamique de la vie donc il me semble juste de conclure en disant comme tu le fais que la vie exprime ses nécessités dans tous ses aspects.
Merci pour ce don devrais-je de ce fait ajouter, et quant à ce que j'ai moi-même exprimé, chercher l'erreur si je puis dire.
Fa- vrai fleuron
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- Message n°239
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour Fred,
Cela me sonne très juste ce que tu écris :
Il faut de tout pour faire un monde, y compris des spécialistes, y compris des êtres qui savent focaliser toutes leurs énergies,
dans un seul objectif...
D'ailleurs la théorie de l'évolution ne parle t-elle pas de l'évolution des espèces ? Et qu'est-ce que la spéciation, si ce n'est une spécialisation,
dans la manière de maintenir la vie...La mise en œuvre de stratégies spécifiques.
Un bien savant mélange de Yin et de Yang...Marcher sans but est un objectif :-)
Bonne journée !
Cela me sonne très juste ce que tu écris :
Il faut de tout pour faire un monde, y compris des spécialistes, y compris des êtres qui savent focaliser toutes leurs énergies,
dans un seul objectif...
D'ailleurs la théorie de l'évolution ne parle t-elle pas de l'évolution des espèces ? Et qu'est-ce que la spéciation, si ce n'est une spécialisation,
dans la manière de maintenir la vie...La mise en œuvre de stratégies spécifiques.
Un bien savant mélange de Yin et de Yang...Marcher sans but est un objectif :-)
Bonne journée !
Dernière édition par Fa le Mer 9 Juil 2014 - 16:12, édité 1 fois
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°240
Re: Le sens et le but de la vie
Pour revenir sur la valeur des traductions, voici des extraits de ce qu'en écrivait Brad Warner, il y a peu:
______________________
"Si vous voulez une version du Shôbôgenzô qui ressemble à ce qui se passerait si vous aviez des lunettes magiques vous permettant de lire le Japonais d'il y a 800 ans, [celle de Nishijima-Cross] serait celle-là. Les auteurs fournissent aussi d'abondantes notes de bas de page qui vous disent à quels anciens sûtras il est fait référence, qui étaient les maîtres anciens qui sont mentionnés, que sont certaines des phrases originales en japonais au cas où vous vous poseriez la question et ainsi de suite. (...)
"La version de Tanahashi/San Francisco Zen Center (...) est la seconde meilleure. Elle est beaucoup plus lisible que celle de Nishijima/Cross, ce qui veut dire qu'elle est beaucoup plus lisible que l'original de Dôgen. Ce qui veut aussi dire qu'elle est aussi moins semblable à ce que Dôgen a effectivement écrit. Elle a aussi été traduite en vue de l'aisance du lecteur et afin de ne pas offenser les sensibilités des habitants de la Bay Area de San-Francisco.
Par exemple, la phrase ”asseyez-vous droit comme un roi de (ou sous) l'arbre de la Bodhi” (覚樹王に端坐 kakuju-ô ni tanza) du Bendowa est rendue par “asseyez-vous droit sous le glorieux arbre de la Bodhi” afin de ne pas avoir l'air sexiste. Là où Dôgen parle de la posture de lotus complet (結跏趺坐 kekka fuza) dans l'original, on lit “assis en méditation” afin de ne pas offenser ceux et celles qui n'y arrivent pas. Dans une section sur laquelle je travaillais à l'instant, le mot “parent” (親 oya) est traduit par "mère" pour montrer que Dôgen inclut tous les deux sexes. La liste n'est pas exhaustive."
____________________________________________
Tout cela pour dire qu'il y a une raison pour que les meilleures traductions du Shôbôgenzô comme celles d'Eric Rommeluère sont difficiles d'accès. Elles le sont parce que le texte original est difficile d'accès.
Ce qui implique, évidemment, que les traductions plus lisibles, plus parlantes, ont leur utilité.
Mais comme le signale Brad Warner,
"A un moment donné, Kaz (Tanahashi, l'auteur de l'autre traduction qu'il cite) a dit que chaque traduction du Shôbôgenzô est la meilleure à sa façon. Chacune fournit [en effet] une perspective spécifique et précieuse. Ce qui est une façon très diplomatique de le dire. Et vraie. Je suis sûr qu'il était sincère en le disant."
Brad ajoute plus loin:
"La principale raison pour laquelle la version Nishijima/Cross vaut mieux, c'est qu'elle est reproduit si fidèlement le Shôbôgenzô en Japonais ancien que c'est en presque trop. Même la disposition bizarre des mots qu'utilise Dôgen est maintenue autant que possible. Ce qui veut dire que la lisibilité en est beaucoup sacrifiée. Mais il en va de même de l'original. C'est donc ainsi que cela doit être. Cela ne s'est jamais voulu facile à lire."
_____________________
Aussi, je comprends qu'on n'apprécie que moyennement les efforts d'Eric Rommeluère en l'occurence. Mais ce que j'en ai vu, pour ma part, et ce que j'en sais d'autre part par d'autres sources, me dit que le peu qu'il a pu faire est ce qui se rapproche le plus en français de l'original.
______________________
"Si vous voulez une version du Shôbôgenzô qui ressemble à ce qui se passerait si vous aviez des lunettes magiques vous permettant de lire le Japonais d'il y a 800 ans, [celle de Nishijima-Cross] serait celle-là. Les auteurs fournissent aussi d'abondantes notes de bas de page qui vous disent à quels anciens sûtras il est fait référence, qui étaient les maîtres anciens qui sont mentionnés, que sont certaines des phrases originales en japonais au cas où vous vous poseriez la question et ainsi de suite. (...)
"La version de Tanahashi/San Francisco Zen Center (...) est la seconde meilleure. Elle est beaucoup plus lisible que celle de Nishijima/Cross, ce qui veut dire qu'elle est beaucoup plus lisible que l'original de Dôgen. Ce qui veut aussi dire qu'elle est aussi moins semblable à ce que Dôgen a effectivement écrit. Elle a aussi été traduite en vue de l'aisance du lecteur et afin de ne pas offenser les sensibilités des habitants de la Bay Area de San-Francisco.
Par exemple, la phrase ”asseyez-vous droit comme un roi de (ou sous) l'arbre de la Bodhi” (覚樹王に端坐 kakuju-ô ni tanza) du Bendowa est rendue par “asseyez-vous droit sous le glorieux arbre de la Bodhi” afin de ne pas avoir l'air sexiste. Là où Dôgen parle de la posture de lotus complet (結跏趺坐 kekka fuza) dans l'original, on lit “assis en méditation” afin de ne pas offenser ceux et celles qui n'y arrivent pas. Dans une section sur laquelle je travaillais à l'instant, le mot “parent” (親 oya) est traduit par "mère" pour montrer que Dôgen inclut tous les deux sexes. La liste n'est pas exhaustive."
____________________________________________
Tout cela pour dire qu'il y a une raison pour que les meilleures traductions du Shôbôgenzô comme celles d'Eric Rommeluère sont difficiles d'accès. Elles le sont parce que le texte original est difficile d'accès.
Ce qui implique, évidemment, que les traductions plus lisibles, plus parlantes, ont leur utilité.
Mais comme le signale Brad Warner,
"A un moment donné, Kaz (Tanahashi, l'auteur de l'autre traduction qu'il cite) a dit que chaque traduction du Shôbôgenzô est la meilleure à sa façon. Chacune fournit [en effet] une perspective spécifique et précieuse. Ce qui est une façon très diplomatique de le dire. Et vraie. Je suis sûr qu'il était sincère en le disant."
Brad ajoute plus loin:
"La principale raison pour laquelle la version Nishijima/Cross vaut mieux, c'est qu'elle est reproduit si fidèlement le Shôbôgenzô en Japonais ancien que c'est en presque trop. Même la disposition bizarre des mots qu'utilise Dôgen est maintenue autant que possible. Ce qui veut dire que la lisibilité en est beaucoup sacrifiée. Mais il en va de même de l'original. C'est donc ainsi que cela doit être. Cela ne s'est jamais voulu facile à lire."
_____________________
Aussi, je comprends qu'on n'apprécie que moyennement les efforts d'Eric Rommeluère en l'occurence. Mais ce que j'en ai vu, pour ma part, et ce que j'en sais d'autre part par d'autres sources, me dit que le peu qu'il a pu faire est ce qui se rapproche le plus en français de l'original.
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- Message n°241
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour,
Il y a beaucoup de gens, dont Eric Jiun Rommeluère, qui se donnent le mal de déchiffrer les textes bouddhistes et de nous les traduire en français. Qu’ils en soient tous remerciés car ils aident à répandre la connaissance qui nous vient des siècles passés.
Je crois me souvenir que déjà du temps de Deshimaru, Eric Jiun était le traducteur attitré (ou préféré). Donc même si son travail ne plait pas à tout le monde, c’est quand même un boulot respectable qu’il accomplit avec beaucoup de dévouement et de concentration j’en suis bien persuadé.
Mon opinion est cependant qu’il est possible de faire zazen sans connaître toute l’œuvre de Dõgen et même de ne connaître que quelques sûtras.
Je suis convaincu que Le 正法眼蔵, Japonais: Shōbōgenzō, littéralement « Le Trésor de l'œil de la Vraie Loi », est écrit en japonais (pas en chinois) et que c’est une œuvre difficile d’accès, surtout pour ceux qui ne pratiquent pas zazen, mais aussi par son style particulier, les kôans, les références historiques, les métaphores poétiques etc. Pourtant les mots utilisés ne sont pas trop techniques ni trop compliqués. J’ai personnellement étudié les versions anglaises écrites par des professeurs japonais et même si c’était déjà changé du fait de ne pas être le texte original (je ne connais pas assez le japonais), j’ai trouvé que c’était très bien expliqué et que Dõgen n’hésite pas à faire de nombreuses redondances pour se faire comprendre précisément.
Tout ça pour dire qu’il n’y a pas des sens cachés à découvrir mais qu’il faut se laisser guider par l’enseignement de Dõgen qui nous tire progressivement vers la vue et la compréhension juste, pas à pas.
Nous avons la chance d’avoir maintenant de nombreuses traductions, et c’est en les comparant qu’on peut se faire une idée bien établie, car chacune a sa propre valeur.
▬ ▬ ▬ ▬
PS: Comme dit Fred :" C'est pourquoi on ne peut réduire la vie, à un but spécifique, ou à une signification spécifique. "
Je dirais :
On ne peut réduire le sens de la vie (le sens du zen) à la connaissance du Shōbōgenzō
Yudo, maître zen- Admin
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- Message n°242
Re: Le sens et le but de la vie
Kaïkan a écrit:
Je dirais :
On ne peut réduire le sens de la vie (le sens du zen) à la connaissance du Shōbōgenzō
Cela me paraît assez évident. Le seul truc, c'est que Dôgen est l'un des rares maîtres à avoir écrit de façon aussi extensive. Sa pensée est nourrie autant des sûtras que des récits de la vie des maîtres anciens, autant de la scolastique bouddhique de son temps que des pratiques dont l'histoire nous montre qu'elles ont souvent été négligées voire oubliées.
C'est en cela que son témoignage est si important.
Mais c'est aussi le sens du témoignage que je vous ai fait passer sur Kôdô et Kôzan. Kôdô était un érudit, qui avait étudié le SBGZ de fond en comble et avait même passé une retraite de trois ans en solitaire pour s'y consacrer. On sait à la vie qu'il a menée que ce n'était pas pour s'enfermer dans un bureau d'université pour se contenter d'en discourir.
Kôzan n'avait étudié que le cursus des kôans et s'en contentait. On voit à l'amitié que lui portait Sawaki que ce n'était pas pour lui rhédibitoire.
C'est pour cela que je ne crois pas qu'il faille s'étriper sur le SBGZ, mais juste chercher à voir ce qu'il peut nous apporter. Sans la pratique de Zazen, il ne peut que demeurer hermétique. Mais sans avoir au moins une idée des ruisseaux qui avaient conflué pour le nourrir , on risque aussi de passer à côté.
gigi- Amateur
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- Message n°243
Re: Le sens et le but de la vie
Extrait du texte intitulé Baika qui signifie Fleurs de prunier. Le voici :
avec metta
gigi
Maître Dõgen a écrit:« L'univers entier est la terre du cœur.
L'univers entier est sentiments et émotions des fleurs.
Puisqu'il est sentiments et émotions des fleurs, l'univers entier est fleur de prunier.
Puisqu'il est fleur de prunier, l'univers entier est prunelle de l'œil de Gautama. »
avec metta
gigi
Invité- Invité
- Message n°244
Re: Le sens et le but de la vie
je n'ai pas de pratique du SBGZ, mais pour avoir lu, relu, relu, relu... quelques textes dits "hermétiques", il est vrai qu'en première lecture et même en n ième lecture, c'est incompréhensible et petit à petit un pétale apparaît dans "la fleur de prunier" puis d'autres et même que dans chaque pétale, on voit encore et encore des détails que l'on n'avait pas vu avant.Kaïkan a écrit:(...) Tout ça pour dire qu’il n’y a pas des sens cachés à découvrir mais qu’il faut se laisser guider par l’enseignement (...)
Kaïkan- Admin
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- Message n°245
Re: Le sens et le but de la vie
fonzie a écrit:je n'ai pas de pratique du SBGZ, mais pour avoir lu, relu, relu, relu... quelques textes dits "hermétiques", il est vrai qu'en première lecture et même en n ième lecture, c'est incompréhensible et petit à petit un pétale apparaît dans "la fleur de prunier" puis d'autres et même que dans chaque pétale, on voit encore et encore des détails que l'on n'avait pas vu avant.Kaïkan a écrit:(...) Tout ça pour dire qu’il n’y a pas des sens cachés à découvrir mais qu’il faut se laisser guider par l’enseignement (...)
C'est tout à fait comme ça...
Fred- Animateur
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- Message n°246
Re: Le sens et le but de la vie
Si j'aime chercher, trouver ne sera pas si important.
Invité- Invité
- Message n°247
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour,
l'essentiel c'est de "se retrouver"Fred a écrit:Si j'aime chercher, trouver ne sera pas si important.
Fred- Animateur
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Localisation : Lot
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- Message n°248
Re: Le sens et le but de la vie
C'est pas faux...en cherchant un peu...
Riendutout- Débutant
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- Message n°249
Re: Le sens et le but de la vie
Bonjour à tous !
L’instant de notre mort n’est pas évitable,
Acceptons cet obstacle incontournable,
Comme le matin précède l’après-midi,
La mort elle, succède à la vie.
Que la mort nous séduise ou bien nous déprime,
Que nous pensions la vaincre ou bien la subir,
Sachons qu’elle n’est ni vilaine, ni sublime,
Mais simplement, une réalité de la vie.
L’instant de notre mort n’est pas évitable,
Acceptons cet obstacle incontournable,
Comme le matin précède l’après-midi,
La mort elle, succède à la vie.
Que la mort nous séduise ou bien nous déprime,
Que nous pensions la vaincre ou bien la subir,
Sachons qu’elle n’est ni vilaine, ni sublime,
Mais simplement, une réalité de la vie.
Kaïkan- Admin
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- Message n°250
Re: Le sens et le but de la vie
Très beau ce petit poème.
Je le vois en parallèle avec cet extrait du GENJÔ-KÔAN :
- Un feu de bois en se consumant devient cendres ; les cendres ne retournent jamais à l`état de feu de bois. Tout de même, nous ne devrions pas regarder le feu de bois comme un avant et la cendre comme un après. Nous devons réaliser que le feu de bois est dans la position du feu de bois avec ou sans avant ou après. La cendre est dans la position de cendre avec ou sans avant et après. Nous ne pouvons pas plus revenir en vie après notre mort que le feu de bois ne peut redevenir feu de bois à nouveau après être devenu cendres. En Bouddhisme par conséquent il est dit que : La vie ne devient jamais la mort.
La vie est au-delà de la conception de la vie, que la mort ne devient pas la vie. La mort est au-delà de la conception de la mort. Vie et mort sont tous deux seulement une étape de temps juste comme hiver et printemps. De la même façon nous ne devons pas penser que l`hiver devient le printemps, ou dire que le printemps devient l`été.
https://zen-et-nous.1fr1.net/t486-genjo-koan