BUDDHO, celui qui connaît...
Ci après des Extraits d'un enseignement de Ajhan Chah, à propos du mantra BUDDHO
Remarques préalables (une fois n'est pas coutume, ces "remarques préalables" ne sont pas les miennes)
Dans cet extrait, le Vénérable Ajahn Chah s'adresse à un disciple vieillissant qui approche de la Mort. Sur un ton de profonde compassion, il rappelle les données de l'impermanence à la femme qui va mourir. Il poursuit en lui offrant des moyens concrets pour faire face à sa souffrance, d'abord un mantra, puis la pleine conscience de la respiration.
Ici, l'usage du MANTRA n'a rien à voir avec quelque incantation magique.
Il protège simplement l'esprit en lui offrant un mot aux connotations salutaires, comme alternative aux associations douloureuses qui pourraient assaillir un agonisant dans son lit.
Au fur et à mesure que l'attention s'éloigne graduellement du flux mécanique et se rattache à ce fil salutaire, l'anxiété diminue et le Mourant retrouve assez de calme pour se concentrer sur le va-et-vient de sa respiration. (...)
source : hei.free
Les extraits :
(...)
Aujourd'hui, je n'ai rien de matériel à t'offrir, seulement le DHARMA, l'enseignement du seigneur Bouddha.
Écoute bien. Tu dois comprendre que même le Bouddha avec le trésor qu'il avait accumulé ne put échapper à la Mort physique. Quand il atteignit le grand âge, il abandonna son corps et délaissa ses lourdes charges.
Maintenant, toi aussi dois apprendre à te contenter des nombreuses années pendant lesquelles tu était dépendante de ton corps. Tu dois sentir que cela suffit.
(...)
La rivière qui coule selon la pente est comparable à notre corps. Ayant été jeune, votre corps est devenu vieux et maintenant il s’en va vers la mort. N’espérez pas qu’il en soit autrement, vous n’avez pas le pouvoir de changer cela.
Le Bouddha nous a dit de voir la réalité des choses et ensuite de lâcher prise de notre attachement à ces choses.
Prenez la sensation du lâcher-prise comme votre refuge. Continuez à méditer même si vous vous sentez épuisée.
Laissez votre mental aller avec votre respiration. Prenez quelques respirations profondes et ensuite établissez l’attention du mental sur la respiration en utilisant le mantra “Buddho”. Rendez cette pratique habituelle. Plus vous vous sentez épuisée, plus votre concentration doit être subtile et bien focalisée, de manière à faire face aux sensations douloureuses qui apparaissent.
Quand vous commencez à vous sentir fatiguée, amenez toute votre pensée vers une pause, laissez le mental se rassembler et ensuite tournez-vous vers la respiration. Continuez simplement la récitation intérieure “Buddho, Bud-dho”.
Laissez de côté tout ce qui est extérieur. Ne vous attachez pas aux pensées de vos enfants et de vos parents, ne vous attachez à rien d’autre. Lâchez prise. Laissez le mental s’unifier en un point unique et laissez ce mental unifié demeurer avec la respiration. Laissez la respiration être l’unique objet de connaissance. Concentrez-vous de manière à ce que le mental devienne de plus en plus subtil, jusqu’à ce que les sensations soient insignifiantes et qu’il y ait une grande clarté intérieure et une grande vigilance.
Ainsi, quand des sensations douloureuses apparaîtront, elles cesseront progressivement d’elles-mêmes.
Finalement vous considérerez votre respiration comme si c’était un parent venu vous rendre visite. Quand un parent nous quitte, nous le suivons et nous le regardons s’en aller. Nous le regardons partir jusqu’à ce qu’il soit hors de notre vue et ensuite nous rentrons à la maison. Nous considérons la respiration de la même manière. Si la respiration est grossière, nous savons qu’elle est grossière, si elle est fine, nous savons qu’elle est fine. Comme elle devient de plus en plus fine, nous continuons à la suivre en même temps que nous éveillons le mental.
A la fin, la respiration disparaît tout à fait et ce qui reste alors c’est la sensation de vigilance. C’est cela qu’on appelle rencontrer le Bouddha.
Nous avons cette conscience claire et vigilante qu’on appelle “Buddho”, celui qui connaît, celui qui est éveillé, celui qui est rayonnant. C’est cela rencontrer le Bouddha, rester avec lui dans la connaissance et la clarté. Car seul le Bouddha historique en chair et en os est entré dans le Parinibbana; le vrai Bouddha, le Bouddha qui est la connaissance claire et rayonnante, nous pouvons en faire l’expérience et l’atteindre aujourd’hui même et quand nous faisons cela, le coeur/mental est unifié. (...)
http://bica-vipassana.blogspot.com/2008/02/buddho-celui-qui-connat.html
Source : Lire l'intégralité de cet enseignement: Notre vraie demeure , sur: Le dhamma dans le coeur
avec metta
gigi
Ci après des Extraits d'un enseignement de Ajhan Chah, à propos du mantra BUDDHO
Remarques préalables (une fois n'est pas coutume, ces "remarques préalables" ne sont pas les miennes)
Dans cet extrait, le Vénérable Ajahn Chah s'adresse à un disciple vieillissant qui approche de la Mort. Sur un ton de profonde compassion, il rappelle les données de l'impermanence à la femme qui va mourir. Il poursuit en lui offrant des moyens concrets pour faire face à sa souffrance, d'abord un mantra, puis la pleine conscience de la respiration.
Ici, l'usage du MANTRA n'a rien à voir avec quelque incantation magique.
Il protège simplement l'esprit en lui offrant un mot aux connotations salutaires, comme alternative aux associations douloureuses qui pourraient assaillir un agonisant dans son lit.
Au fur et à mesure que l'attention s'éloigne graduellement du flux mécanique et se rattache à ce fil salutaire, l'anxiété diminue et le Mourant retrouve assez de calme pour se concentrer sur le va-et-vient de sa respiration. (...)
source : hei.free
Les extraits :
(...)
Aujourd'hui, je n'ai rien de matériel à t'offrir, seulement le DHARMA, l'enseignement du seigneur Bouddha.
Écoute bien. Tu dois comprendre que même le Bouddha avec le trésor qu'il avait accumulé ne put échapper à la Mort physique. Quand il atteignit le grand âge, il abandonna son corps et délaissa ses lourdes charges.
Maintenant, toi aussi dois apprendre à te contenter des nombreuses années pendant lesquelles tu était dépendante de ton corps. Tu dois sentir que cela suffit.
(...)
La rivière qui coule selon la pente est comparable à notre corps. Ayant été jeune, votre corps est devenu vieux et maintenant il s’en va vers la mort. N’espérez pas qu’il en soit autrement, vous n’avez pas le pouvoir de changer cela.
Le Bouddha nous a dit de voir la réalité des choses et ensuite de lâcher prise de notre attachement à ces choses.
Prenez la sensation du lâcher-prise comme votre refuge. Continuez à méditer même si vous vous sentez épuisée.
Laissez votre mental aller avec votre respiration. Prenez quelques respirations profondes et ensuite établissez l’attention du mental sur la respiration en utilisant le mantra “Buddho”. Rendez cette pratique habituelle. Plus vous vous sentez épuisée, plus votre concentration doit être subtile et bien focalisée, de manière à faire face aux sensations douloureuses qui apparaissent.
Quand vous commencez à vous sentir fatiguée, amenez toute votre pensée vers une pause, laissez le mental se rassembler et ensuite tournez-vous vers la respiration. Continuez simplement la récitation intérieure “Buddho, Bud-dho”.
Laissez de côté tout ce qui est extérieur. Ne vous attachez pas aux pensées de vos enfants et de vos parents, ne vous attachez à rien d’autre. Lâchez prise. Laissez le mental s’unifier en un point unique et laissez ce mental unifié demeurer avec la respiration. Laissez la respiration être l’unique objet de connaissance. Concentrez-vous de manière à ce que le mental devienne de plus en plus subtil, jusqu’à ce que les sensations soient insignifiantes et qu’il y ait une grande clarté intérieure et une grande vigilance.
Ainsi, quand des sensations douloureuses apparaîtront, elles cesseront progressivement d’elles-mêmes.
Finalement vous considérerez votre respiration comme si c’était un parent venu vous rendre visite. Quand un parent nous quitte, nous le suivons et nous le regardons s’en aller. Nous le regardons partir jusqu’à ce qu’il soit hors de notre vue et ensuite nous rentrons à la maison. Nous considérons la respiration de la même manière. Si la respiration est grossière, nous savons qu’elle est grossière, si elle est fine, nous savons qu’elle est fine. Comme elle devient de plus en plus fine, nous continuons à la suivre en même temps que nous éveillons le mental.
A la fin, la respiration disparaît tout à fait et ce qui reste alors c’est la sensation de vigilance. C’est cela qu’on appelle rencontrer le Bouddha.
Nous avons cette conscience claire et vigilante qu’on appelle “Buddho”, celui qui connaît, celui qui est éveillé, celui qui est rayonnant. C’est cela rencontrer le Bouddha, rester avec lui dans la connaissance et la clarté. Car seul le Bouddha historique en chair et en os est entré dans le Parinibbana; le vrai Bouddha, le Bouddha qui est la connaissance claire et rayonnante, nous pouvons en faire l’expérience et l’atteindre aujourd’hui même et quand nous faisons cela, le coeur/mental est unifié. (...)
http://bica-vipassana.blogspot.com/2008/02/buddho-celui-qui-connat.html
Source : Lire l'intégralité de cet enseignement: Notre vraie demeure , sur: Le dhamma dans le coeur
avec metta
gigi