Yudo, maître zen a écrit:La répression de toute pensée critique se retrouve souvent parmi les pratiques sectaires.
En principe, une personne de bonne foi accepte la critique justifiée, par contre si la "critique" tient de la calomnie, cette personne n'a pas lieu d'accepter la critique. La "répression" sera de l'ordre (pour celui qu'est de bonne foi) de la "défense", que toute "bonne" secte qui se respecte au sens négatif du terme va s'empresser d'argumenter que genre "il n'y a pas de "fumée sans feu", qu'il est suspect de se défendre et que c'est ton égo blabla qui te fait réagir, p'tite perversion classique pour réduire au silence un rebelle, qui aurait démasquer quelques bugs dans la compagnie des bisounours au pays de tout le monde il est beau et gentil. Parce que les "pratiques sectaires" sont des pratiques de mauvaise foi par ceux qui tirent les ficelles (pour les petites marionnettes au bout des fils, c'est autre chose). En clair, la "répression" de la secte contre le rebelle va être démesurée par rapport à la critique justifiée de celui qui oserait se défendre et tous les moyens sont "bons", surtout les moyens cachés et les coups en dessous de la ceinture, en reclair, l'hypocrisie dans toute sa splendeur. Pour les détails, cf. manipulation mentale, esprit pervers et les inversions classiques où selon la secte, c'est la victime qui est le bourreau.
Shikantaza a écrit:j'aimerai ajouter à cette définition que le propre d'une secte est de considérer comme secte les autres mais jamais soi-même.
Oui et sûrement pour les marionnettes... et les marionnettistes de mauvaise foi.
Mais nuance, comme le dit si bien Kaïkan:
"Les autres ne sont pas moi et je ne suis pas les autres."pour bien faire la différence Shikantaza entre une auto-critique saine ou l'acceptation de critiques justifiées, mais le refus de la culpabilisation, de l'autoflagellation ou de la lapidation.
Parce qu'il est vrai que l'on voit plus chez les autres leurs défauts que les défauts à soi, mais ce que tu ajoutes à la définition est aussi la porte grande ouverte pour un pervers ou une secte, à te faire croire que le pervers ou le sectaire, c'est toi. On peut donc penser qu'il existe des groupes qui se disent anti-sectes et qui sont en fait des sectes. Tu vois ça complique. Hier, j'ai eu justement une conversation sur toutes ces "assos humanitaires" et tous ces "politiques" qui font des lois sociales, qui leur permettent de se faire mousser par devant genre on aide les pauvres et de se sucrer par derrière à coups de dons, pots de vin et autres tours de passe-passe financiers.
Vouloir se comporter en libre penseur et c'est l'exclusion assurée.
comme dirait Yudo, c'est une "chance"
https://zen-et-nous.1fr1.net/t462p15-shihosans commentaire.
Franck Barron, toujours aussi subtil !