Bonjour,
Puisque le titre du fil est Kôan en voici quatre :
- J'éteins la lumière, où va-t-elle ?
- Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que faites-vous ?
- A esprit libre, univers libre.
- Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.
Bonne journée ...
- J'éteins la lumière, où va-t-elle ?
- Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que faites-vous ?
- A esprit libre, univers libre.
- Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.
sur le forum anarchiste, ils parlaient souvent de la bande à Bonnot; il m'est donc venue une question. Est-ce que l'idéogramme "bon" dans "bonno"(illusion) est le même idéogramme que le "bon" de "O-bon"(Fête des morts) et du "bon" de "O Bon Shô" (Clôche des temples)Yudo, maître zen a écrit:"Y a-t-il une vie avant la mort?"
fonzie a écrit:Bonjour,
les koans, à tout les coup c'est un truc de maitres pour qu'ils rigolent sur le dos des disciples, donc soit le néophyte répond et il se ridiculise, soit il répond pas et le maitre coupe les chats en deux donc on n'a pas trop le choix
KOAN :
Du japonais 公案, kōan, issu du sinitique 公案 (gōng’àn) (littéralement « loi publique »).
(Philosophie zen) Question (apparemment) absurde posée par un maître zen à son élève pour l’amener par la constatation de ladite absurdité, à mieux appréhender la réalité.
Kōan :(japonais ; chinois : gōng'àn 公案, littéralement : arrêt faisant jurisprudence) est une courte phrase ou une brève anecdote absurde, énigmatique ou paradoxale, ne sollicitant pas la logique ordinaire1, utilisée dans certaines écoles du bouddhisme chan ou zen.
Le kōan est un objet de méditation qui serait susceptible de produire le Satori ou encore de permettre le discernement entre l'éveil et l’égarement2. Le terme de gōng'àn est emprunté au vocabulaire juridique de la Chine ancienne. Voisin du sens d'ukase, il désignait les décisions officielles des bureaux gouvernementaux qui faisaient force de loi.
Aujourd’hui les kōan sont, avec la posture assise, l'un des principaux outils d'enseignement de la tradition Rinzai. La tradition Sōtō estime, quant à elle, qu'il vaut mieux s'en tenir à la seule posture assise, zazen, le kōan risquant de se pervertir en un jeu de l'esprit ou dans une réflexion inutile. Néanmoins, cette école utilisa également des kōan dans le passé, jusqu'au XVIIIe siècle.
Il s'avère ostensible que les bouddhistes Zen donnent au Kõan une signification totalement différente. Ils désignent évidemment le Kõan comme un certain dialogue mystique entre le maître et le disciple.
Par exemple, un moine demanda au Maître Tung-Shan : "Qui est le Bouddha ?" Le Maître répondit étrangement : "Trois jin (une mesure, 1 jīn 斤 =16 liǎng = 0,596 kg) de lin".
Un moine bouddhiste demanda au Maître Chao Chou : "Quelle signification a l'arrivée du Bodhisattva par l'ouest ?" Réponse : "Le cyprès dans le jardin".
Réponse énigmatique, non ? Toutes les histoires racontées sous la forme précédente sont des Kõan.
Il est pathétique, clair et manifeste que "Kõan" désigne une histoire Zen, une situation Zen, un problème Zen. L'exercice ésotérique Kõan signifie, en règle générale : "Chercher une solution à un problème Zen".
Exemples, pour la méditation : "Qui récite le nom de Bouddha ?". "Si toutes les choses se réduisent à l'unité, à quoi se réduit cette unité ?". Il est indiscutable que le mental ne pourra jamais résoudre un problème Zen. Il est ostensible que le raisonnement ne pourra jamais comprendre la signification profonde d'un Koan. Il est facile de deviner, toutes lumières faites, que le mental défaille s'il essaye de comprendre intégralement un Kõan quelconque ; alors, vaincu, il demeure en une quiétude et un silence profond.
Quand le mental est tranquille, quand le mental est en silence, advient le nouveau. La conscience profonde, la Bodaïshin, en ces instants, s'échappe de l'intellect et, en l'absence du Moi expérimente Ce qui n'appartient pas au temps…
Yudo, maître zen a écrit:"Y a-t-il une vie avant la mort?"
On dirait que tu n'as pas bien lu. J'avais écrit:tangolinos a écrit:Yudo, maître zen a écrit:"Y a-t-il une vie avant la mort?"
Seul un mort pourrait répondre.
Yudo, maître zen a écrit:On dirait que tu n'as pas bien lu. J'avais écrit:tangolinos a écrit:Yudo, maître zen a écrit:"Y a-t-il une vie avant la mort?"
Seul un mort pourrait répondre.
"Y a-t-il une vie avant la mort?"
Et un petit plus pour un dimanche après-midi :
- L'homme regarde la fleur, la fleur sourit.
- Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?
- La lumière existe dans l'obscurité ; ne regardez pas avec une vision obscure.
L’obscurité existe dans la lumière ne regardez pas avec une vision lumineuse.- Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
- Au fond du puits l’âne regarde son reflet, le reflet regarde l’âne…
- L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme.
c'est la Chance.Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
fonzie !fonzie a écrit:
quand on te "balance un koan en pleine poire", "répondre avec le corps" ne veut pas dire de répondre avec une châtaigne...Si un maître vous "propose" un kôan (c’est-à-dire vous le balance en pleine poire), il est préférable de répondre avec le corps au-delà de la compréhension intellectuelle...
fonzie a écrit:Bonjour,
j'aime bien celui-là:
c'est la Chance.Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
comme au loto, pas de billet, pas de chance avec Indi...
Kaïkan :
Si un maître vous "propose" un kôan (c’est-à-dire vous le balance en pleine poire), il est préférable de répondre avec le corps au-delà de la compréhension intellectuelle... Si vous n’avez pas de réponse pas de panique…. Laissez le koan mûrir en vous sans chercher la solution ; celle-ci se manifestera au moment opportun.
https://zen-et-nous.1fr1.net/t67p15-koan
La différence donc qui réside ici entre l'action d'Indi et celle du maître qui soumet ce koan, c'est que toute l'histoire de celui qui ne touche pas la cible malgré le fait qu'il excelle au tir, tient dans l'histoire de celui qui ne touche pas la cible malgré le fait qu'il excelle au tir. Le plus petit cheveu qui se glisserait entre ces deux histoires, obligerait le disciple à exprimer une intension devant ses propres passagers pris de panique.
Le zen est réputé pour les méthodes peu orthodoxes qu’employaient ses maîtres, en particulier ceux de la Chine des Tang, qui développèrent un style d’enseignement du zen à base de « mots étranges » et « d'excentricités ». Aux interrogations de ses moines, Yun-men répondait par un seul mot. Ma-tsu frappait ses élèves, les envoyait à terre, leur tordait le nez, et il fut le premier à employer le shippei (japonais : kyosaku) le « bâton de réveil » dont se servent les moniteurs de méditation. Min-tsi mit au point le « Ho ! » : un son que les Japonais traduisent par « Kwatsu ! », ou simplement « Kwats ! », exclamation destinée à arracher les élèves au dualisme. Les propositions brèves, simples et paradoxales de Cha-chou sont d’une inventivité sans égale et forment la base de nombreux kôan. Il faut aussi signaler le « zen du doigt tendu » de Chu-chih. Un jour, un étranger demanda au serviteur de Chu-chih quel genre de zen prêchait son maître. Le garçon tendit un doigt, comme faisait son maître quand on lui posait une question. L’apprenant, Chu-chih trancha le doigt du garçon avec un couteau. Le garçon s’enfuit, hurlant de douleur. Chu-chih l’appela. Le garçon se retourna. Chu-chih tendit un doigt. Pour le garçon, ce fut l’éveil.
http://egozen.com/zen.html
kay a écrit:Et voilà ! ça y est, y a le n°1 du message n°16, qui me tracasse " J'éteins la lumière, où va t-elle ? "
Jour, nuit, jour, nuit, jour
Elle retourne d'où elle vient ! la lumière, voilà !
Bon, sinon, c'est p'têt comme les devinettes, on les garde dans le fond de la poche, puis un jour...
Ne serait-ce que certaines citations parfois, ou une parole forte et profonde, que je ne comprends pas toujours tout de suite, et puis une expérience fait qu'elle ressort de ma mémoire, un jour, instantanée, toute claire.
Des fleurs meurent chaque jour, mais où va leur parfum...
fonzie a écrit: autant le dire clair et net, parce que je veux bien jouer au koan... mais que si je peux garder mes dix doigts.
Bon! on est d'accord, pas les doigts et pas les cheveux on coupe rien.toute l'histoire de celui qui ne touche pas la cible malgré le fait qu'il excelle au tir, tient dans l'histoire de celui qui ne touche pas la cible malgré le fait qu'il excelle au tir. Le plus petit cheveu qui se glisserait entre ces deux histoires...
c'est marrant ce koan, à chaque fois, y me fait penser aux visiteurs.Et voilà ! ça y est, y a le n°1 du message n°16, qui me tracasse " J'éteins la lumière, où va t-elle ? "
Jour, nuit, jour, nuit, jour
Fonzie :
Bon! on est d'accord, pas les doigts et pas les cheveux on coupe rien.