boubi a écrit:de mon point de vue, limité sinon je ne poserais pas la question, quelle est l'importance des textes, différents sutras etc?
en fin de compte le sutra du coeur, j'imagine, dit ce qu'il faut savoir sur la "chose" (comment dire?), sur le dharma

le "reste" consiste à s'assoir et je pense que lire les sutras ne m'a pas avancé grand chose ( au contraire de mes expériences de vie et de comment je les ai prises/affrontées/acceptées, mais ça c'est une autre histoire)
peut-être que je me bourre grave ...
merci pour répondre

boubi a écrit:de mon point de vue, limité sinon je ne poserais pas la question, quelle est l'importance des textes, différents sutras etc? (...)
peut-être que je me bourre grave ...

(...) Ce qui est forme est vacuité;

Ce qui est vacuité est forme. (...)

ce qu'écrit lausm est fondamental

y'en a marre des chouchous !

lausm a écrit:Ou de lire et se dire "ah, il exprime ce que j'ai ressenti quand j'étais assis face au mur!".

Yudo, maître zen a écrit:Par exemple, le Sûtra du Coeur, le plus souvent répété dans nos dojos, est un compendium extrêmement habile de toute la doctrine bouddhique.

Gudo Wafu Nishijima Rôshi a écrit:
Il vit que ce qui était vrai, c'était qu'il était assis. Il lui parut évident .......... que cet acte à l'instant présent était la seule chose de vraie. Cette reconnaissance de la "façon dont sont les choses"

oui je me suis gourré, des fois je me bourre aussi, mais beaucoup plus rarement
(...)
qu'on se marre ensemble

fonzie a écrit:
"musique planante"

The Dark Side of the Moon

Yudo, maître zen a écrit:C'est pas qu'on devienne moins con. C'est juste qu'on sait qu'on est con, et ça c'est la nuit et le jour.

tangolinos a écrit:

Yudo, maître zen a écrit:C'est pas qu'on devienne moins con. C'est juste qu'on sait qu'on est con, et ça c'est la nuit et le jour.

Ah ben tiens, moi qui croyait avoir dit une sottise ICI

à ce propos, avez-vous des nouvelles de Huanshen ?ICI HUANSHEN

Pas de nouvelles, mais au passage une de ses savoureuses réparties :
Je vous laisse déguster...
message n°79 "Sur le satori"

HUANSHEN a écrit:Je dirai que le satori est une irruption soudaine de l'inconditionné dans le conditionné.
La compréhension est l'événement soudain. Ce qui est compris est notre nature originelle.
La compréhension, c'est paradoxalement qu'il n'y a rien à comprendre et rien à atteindre.
Que notre nature ne nous a jamais quitté et ne nous quittera jamais.
Que c'est tellement simple et évident que l'on ne peut qu'éclater de rire.
Rire de notre propre stupidité. Rire de l'absurdité de toutes ces techniques et enseignements.
Comme si l'on pouvait atteindre ou transmettre ce que nous sommes déjà.
Et pourtant, pratique et réalisation ne font qu'un. Et la vie continue.

tangolinos a écrit:Si je peux me permettre de donner une autre image........

Avant tu crois que t' es pas con
Après tu sais que tu es con

et là tu peux construire.........

ne pas rire svp....c'est sérieusement rigolo.....

C'était le printemps 2010...

Yudo, maître zen a écrit:C'est pas qu'on devienne moins con. C'est juste qu'on sait qu'on est con, et ça c'est la nuit et le jour.

boubi a écrit:

Yudo, maître zen a écrit:C'est pas qu'on devienne moins con. C'est juste qu'on sait qu'on est con, et ça c'est la nuit et le jour.

je m'attendais à quelque chose de plus rayonnant que ça quand même

Kaïkan a écrit:Suivi de :

" Celui qui a la chance de chanter sait bien que lorsque la technique est là et que l'intention est juste, la voix est naturellement belle."
Citation d'un anonyme.

tangolinos a écrit:

boubi a écrit:

Yudo, maître zen a écrit:C'est pas qu'on devienne moins con. C'est juste qu'on sait qu'on est con, et ça c'est la nuit et le jour.

je m'attendais à quelque chose de plus rayonnant que ça quand même

Ben justement la métaphore du jour et de la nuit est parfaite...
Le jour tu es tellement ébloui par la lumière que tu ne peux pas regarder le soleil en face.
Et la nuit tu peux regarder la lumière de la lune dans un parfait contraste de blanc sur noir.

Analogiquement, le jour te masque tes contradictions, et, la nuit te les révèle.

Gassho