Edelweiss a écrit:
Je crois aussi, Fred, pour répondre à ton message, que le risque, en adoptant ton point de vue, est finalement d'excuser sa (j'entends ma) propre lâcheté, à cet instant. Mais tu as raison, j'ai aussi tiré une leçon de cet événement. Je sais désormais que je ne me reconnais pas dans ce "zen-là" et n'adhérerai pas à l'AZI. Il me faut chercher ma propre voie.
Bonjour,
Gérer nos émotions dans des situations difficiles, c'est ce à quoi nous amène la pratique.
Je ne dis pas qu'il faille forcément chercher à se confronter à des situations difficiles, quoi que, cela peut s'avérer une pratique intéressante, mais attention de ne pas fuir à la première difficulté. La Voie est pleine d'obstacles qui sont à chaque fois des épreuves. Sans elles, nous ne pouvons éprouver la valeur de notre pratique. Ne pas adhérer à l'AZI est ton choix, rien à dire pour ma part. Mais sache que d'autres problèmes se poseront à toi, où que tu ailles. C'est en les gérant que tu acquerras de la confiance. Le sens de mon message était que chacun est responsable pour lui-même.On voudrait que les gens soient comme ci ou comme ça, mais c'est proprement parce que les gens sont comme ils sont et que nous les acceptons tels quels que nous pouvons affirmer notre propre individualité. Les accepter tels quels, cela ne signifie pas dire oui à tout. Cela veut dire prendre en compte l'acte commis sans juger la personne. Par exemple si quelqu'un te porte préjudice, tu peux considérer le préjudice et te défendre sur cette base là, laissant le côté personnel de l'individu en question. Ainsi, tu seras dans le combat pour réparer le préjudice et non dans celui de changer la personne. Si le combat est juste, alors la personne sera devant l'évidence de l'injustice qu'elle aura commise à ton égare. Ce sera à elle de faire ou non preuve de sincérité et de bonne foi une fois la chose mise au clair. Mais lorsque les choses sont véritablement clarifiées, que ton combat s'est avéré justifié, alors l'évidence est tellement flagrante que la personne peut difficilement se soustraire à sa conscience. Si elle le fait pourtant, devant toi, qu'elle cherche à sauver les apparences, qu'elle est d'une mauvaise foi flagrante, il est inutile de traîner le coupable dans la boue ce qui révélerait notre propre despotisme. Si elle agit ainsi, c'est qu'elle n'est pas capable de faire autrement, d'où l'importance de la patience qui provient de la certitude que nous avons agit impeccablement, que nous avons été sincères et sans zones d'ombre et par là irréprochables en tous les cas selon notre connaissance des faits et de leurs implications. En effet, il se peut que certains éléments ayant poussé l'autre à agir de la sorte nous aient échappés, dans ce cas, ce sera une autre occasion d'agir impeccablement et de reconnaître l'erreur.