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Trop près, on se brûle trop loin, on a froid; c’est comme une boule de feu…..
Si on en est loin, on a froid ; si on s'approche trop, on se brûle
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tangolinos
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Le temps
Kaïkan- Admin
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Localisation : Jura-alsacien
Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
Trop près, on se brûle trop loin, on a froid; c’est comme une boule de feu…..
Si on en est loin, on a froid ; si on s'approche trop, on se brûle
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Oui, et à bonne distance, on est comme un bon médecin qui écoute son patient et qui l'entend lorsqu'il lui dit qu'il est guéri, pour éviter de lui faire prendre une dose de médicament dont il n'a plus besoin ou qui risquerait de l'empoisonner.
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Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Quand est-il du temps ? 
esprit du débutant- Amateur
- Nombre de messages : 252
Age : 50
Localisation : BdR 13
Emploi/loisirs : educateur guitariste
Date d'inscription : 12/02/2013
avec le temps ils naissent et passent.
l'espace, n'est ce pas cela?
le temps étant tant et tant
l'espace, n'est ce pas cela?
le temps étant tant et tant
Kaïkan- Admin
- Nombre de messages : 6086
Age : 77
Localisation : Jura-alsacien
Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
Le temps perdu
Si peu d’œuvres pour tant de fatigue et d’ennui !
De stériles soucis notre journée est pleine :
Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine,
Nous pousse, nous dévore, et l’heure utile a fui…
“Demain ! J’irai demain voir ce pauvre chez lui,
“Demain je reprendrai ce livre ouvert à peine,
“Demain je te dirai, mon âme, où je te mène,
“Demain je serai juste et fort… pas aujourd’hui.”
Aujourd’hui, que de soins, de pas et de visites !
Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites
Qui pullulent autour de nos tasses de thé !
Ainsi chôment le cœur, la pensée et le livre,
Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre,
Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté.
René-François Sully Prudhomme, Les vaines tendresses
Fenrir- Amateur
- Nombre de messages : 151
Age : 35
Localisation : Nord-est de la France.
Emploi/loisirs : Shikantaza au milieu de quelques errances.
Date d'inscription : 01/05/2014
Ce très beau poème de Sully Prudhomme me donne envie de citer ici un autre poème qui parle du temps, mais pas seulement.
"Ne laisse pas le soin de gouverner ton cœur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie.
L'œil est précoce à se plisser.
La souffrance connaît peu de mots.
Préfère te coucher sans fardeau ; tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger.
Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres.
Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit.
D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier.
Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.
Pourtant.
Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit.
Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été.
Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole.
Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter.
À quand la récolte de l'abîme ?
Mais tu as crevé les yeux du lion.
Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires…
Qu'est-ce qui t'a hissé une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre ?
Il n'y a pas de siège pur."
in Le poème pulvérisé, René Char
"Ne laisse pas le soin de gouverner ton cœur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie.
L'œil est précoce à se plisser.
La souffrance connaît peu de mots.
Préfère te coucher sans fardeau ; tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger.
Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres.
Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit.
D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier.
Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.
Pourtant.
Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit.
Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été.
Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole.
Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter.
À quand la récolte de l'abîme ?
Mais tu as crevé les yeux du lion.
Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires…
Qu'est-ce qui t'a hissé une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre ?
Il n'y a pas de siège pur."
in Le poème pulvérisé, René Char
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Le temps selon la chauve souris.
Le temps de le dire ;
Projections d'ondes sonores,
Et voici sa proie.
Le temps de le dire ;
Projections d'ondes sonores,
Et voici sa proie.
tangolinos- 無為 - mui -
- Nombre de messages : 3054
Localisation : en bas à gauche
Humeur : quantique
Date d'inscription : 04/05/2010
Fred a écrit:Le temps selon la chauve souris.
Le temps de le dire ;
Projections d'ondes sonores,
Et voici sa proie.
Joli Haïku...Fred...
Voici sa réponse=
Le temps de la proie.
le son inaudible
la ruse du prédateur
me voilà gobée
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Le temps du témoin.
Regard attiré
Soudainement par une ombre.
"Ha non, il n'y a rien."
Invité- Invité
Bonjour,
si on dit que la forme serait le corps, je me demandais si les quatre agrégats immatériels ne seraient pas ce que d'autres appellent le monde astral ?
La première mise en mouvement de la Roue du Dharma eut lieu à Sārnāth. Il y enseigna les quatre nobles vérités. Il développa cet enseignement durant toute sa vie, enseignement qui était adressé à tous.
La deuxième mise en mouvement de la Roue du Dharma eut lieu au pic des Vautours près de Rajagrha (actuellement Rajgir). Il enseigna à ses disciples les plus intelligents les enseignements de la Prajnaparamita qui établissent la doctrine de la Vacuité. Ces enseignements, trop difficiles pour les gens de l’époque, devaient être révélés plus tard. Selon la tradition bouddhiste, ils auraient été conservés dans le monde des Nagas et transmis à Nāgārjuna au IIe - IIIe siècles.
Le Bouddha enseigna la troisième roue du Dharma sous « l'aspect lumineux de l'esprit » à Vaishali (dans le Bihar), à Sravasti et sur le mont Malaya. Il y enseigna l'Ālayavijñāna, les trois natures et le Tathagatagarbha c'est-à-dire la Nature de Bouddha.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Roues_du_Dharma
Le nāga est donc gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, intercesseur entre ce monde et l'au-delà, parfois associé à l'arc-en-ciel (Bouddha descend du ciel sur un escalier qui est un arc-en-ciel, dont les rampes sont deux nâgas).
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A2ga
c'est un peu comme réfuter une nature propre de l'ego, non ?Kaïkan a écrit:Nagarjuna – Versets du Milieu
(...)
Réfuter une nature propre des trois temps
si on dit que la forme serait le corps, je me demandais si les quatre agrégats immatériels ne seraient pas ce que d'autres appellent le monde astral ?
La première mise en mouvement de la Roue du Dharma eut lieu à Sārnāth. Il y enseigna les quatre nobles vérités. Il développa cet enseignement durant toute sa vie, enseignement qui était adressé à tous.
La deuxième mise en mouvement de la Roue du Dharma eut lieu au pic des Vautours près de Rajagrha (actuellement Rajgir). Il enseigna à ses disciples les plus intelligents les enseignements de la Prajnaparamita qui établissent la doctrine de la Vacuité. Ces enseignements, trop difficiles pour les gens de l’époque, devaient être révélés plus tard. Selon la tradition bouddhiste, ils auraient été conservés dans le monde des Nagas et transmis à Nāgārjuna au IIe - IIIe siècles.
Le Bouddha enseigna la troisième roue du Dharma sous « l'aspect lumineux de l'esprit » à Vaishali (dans le Bihar), à Sravasti et sur le mont Malaya. Il y enseigna l'Ālayavijñāna, les trois natures et le Tathagatagarbha c'est-à-dire la Nature de Bouddha.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Roues_du_Dharma
Le nāga est donc gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, intercesseur entre ce monde et l'au-delà, parfois associé à l'arc-en-ciel (Bouddha descend du ciel sur un escalier qui est un arc-en-ciel, dont les rampes sont deux nâgas).
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A2ga
Kaïkan- Admin
- Nombre de messages : 6086
Age : 77
Localisation : Jura-alsacien
Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
Oui c'est très beau. C'est la légende avec toutes les images symboliques. Le théravada contient une foule d'archétypes qui sont vraiment fascinants.
