lausm a écrit:Pas contre je l'ai découvert dans le rien faire, et ça passe parfois par le sentiment de ne rien éprouver. Ce peut être l'indifférence. Mais il y a un stade méditatif bouddhique qui est l'équanimité, une égalité d'humeur et de considération pour tout ce qui est. On semble sans affect, car ils ne sont plus passionnés. Mais le sentiment est plus profond. Je le ressens comme une force douce et profonde dans le ventre, stable mais pas rigide. J'ai alors le sentiment d'être comme une mère qui porte son enfant dans son ventre, cette sensation de protéger la vie dans son ensemble. Avec une chaleur subtile et calme.
Ca ne fait pas de bruit, c'est souvent silencieux, c'est souvent sans effusions bruyantes.
Mais ça ressemble à de l'amour.
J'ai beaucoup apprécié tout le message de lausm, mais je veux réagir sur ce passage (cité) que je trouve très intéressant en le comparant aux connaissances yogiques.
Dans le yoga on fait la distinction entre le ressenti émotionnel et le sentimental. les chakras du nombril et du bas-ventre sont plutôt le lieu de l'émotionnel et le cœur le lieu du sentiment. Mais en fait le "sentimental" est une vibration plus fine que l'émotionnel et elle est aussi plus profonde physiquement parlant. Donc cette description d'une force douce et profonde qui descend dans le ventre est particulièrement judicieuse.
J'interviens à ce sujet seulement pour information envers ceux qui s'intéressent aux mouvements des fluides invisibles et aux échanges entre les chakras. Il y a donc des descentes d'énergies à travers le corps et souvent leur provenance est d'au-dessus de la tête, passe par la nuque et descend jusque dans le hara et koshi comme décrit dans le passage cité.