C'est Maezumi semble t il important dans le zen au USA
Aussi petite controverse à son sujet mais je laisse quand même la photo
http://www.zen-occidental.net/enseignements/maezumi1.html
Kaïkan a écrit:
C'était un être humain avec ses zones d'obscurité comme ont tous les êtres humains sans exceptions.
Il a assumé toutes ses faiblesses et il a été selon un avis général un excellent enseignant.
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Question : « comment travailler la présence »
Anonyme - 26 Décembre 2011
auriez vous l'amabilité d'indiquer brièvement comment travailler la présence (être pleinement à ce ce que l'on fait) dans la vie quotidienne, en dehors du zazen aux débutants comme moi. Y'a t-il des petites astuces ou des attitudes, exercices pour accoutumer son esprit à ce genre de pratique? Faut-il se dire tiens je vais essayer 10min par jour , dans tel ou tel contexte,etc?
Merci de votre bienveillance
Réponse de Kosen
Seulement l'amour et la joie nous rendent présents.
Amour signifie ressentir avec l'âme. L'âme, le cœur, l'esprit c'est la même chose : shin en japonais
bulleOcéan a écrit:Je suis en accord avec le genre de réponse qui suit:
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Question : « comment travailler la présence »
Anonyme - 26 Décembre 2011
auriez vous l'amabilité d'indiquer brièvement comment travailler la présence (être pleinement à ce ce que l'on fait) dans la vie quotidienne, en dehors du zazen aux débutants comme moi. Y'a t-il des petites astuces ou des attitudes, exercices pour accoutumer son esprit à ce genre de pratique? Faut-il se dire tiens je vais essayer 10min par jour , dans tel ou tel contexte,etc?
Merci de votre bienveillance
Réponse de Kosen
Seulement l'amour et la joie nous rendent présents.
Amour signifie ressentir avec l'âme. L'âme, le cœur, l'esprit c'est la même chose : shin en japonais
Yudo, maître zen a écrit:bulleOcéan a écrit:Je suis en accord avec le genre de réponse qui suit:
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Question : « comment travailler la présence »
Anonyme - 26 Décembre 2011
auriez vous l'amabilité d'indiquer brièvement comment travailler la présence (être pleinement à ce ce que l'on fait) dans la vie quotidienne, en dehors du zazen aux débutants comme moi. Y'a t-il des petites astuces ou des attitudes, exercices pour accoutumer son esprit à ce genre de pratique? Faut-il se dire tiens je vais essayer 10min par jour , dans tel ou tel contexte,etc?
Merci de votre bienveillance
Réponse de Kosen
Seulement l'amour et la joie nous rendent présents.
Amour signifie ressentir avec l'âme. L'âme, le cœur, l'esprit c'est la même chose : shin en japonais
Moi pas. Je suis avant tout un artisan, et je suis très sensible à l'aspect pratique des choses.
Maintenant, soyons clairs, je ne dis pas que tout est faux dans la réponse. Mais c'est encore une réponse "cervellotique" pour reprendre une expression italienne.
La personne demande quelque chose de très concret. "Comment être pleinement à ce qu'on fait". Or, il se trouve que la réponse est exactement la même qu'en zazen: en revenant sans cesse à ce qu'on fait. On n'est pas pleinement à ce qu'on fait parce qu'on se laisse distraire (et on adoooore la distraction!) par toutes sortes de pensées plus ou moins oiseuses. On se fait des films, on poursuit des fantasmes, on rédige des romans ou des conférences, on repense à des événements qu'on "réécrit" (du genre, "j'aurais pu lui répondre tel truc, de telle manière"), on chante, bref, tout nous est prétexte à nous "absenter". A chaque fois, il faut revenir à ce qu'on fait. Si c'est zazen, la respiration et la posture. Si c'est du repassage, la respiration, la posture et le fer à repasser. Si c'est l'amour, la respiration, la posture, et rien d'autre, si c'est de la couture, la respiration, la posture et l'aiguille avec son fil.
C'est pour cette raison que la couture et la cuisine sont si importantes dans le zen: souvent ce sont les seules activités concrètes dont le pratiquant puisse disposer pour poser son esprit ailleurs que dans la spéculation. Or la majorité des pratiquants du zen n'ont comme gagne-pain que des activités de type intellectuel, des psychothérapeutes aux ingénieurs.
"L'âme, le coeur et l'esprit, c'est la même chose" je veux bien, mais le corps et l'esprit aussi. L'amour désincarné on peut en parler pendant cent ans et ne jamais l'avoir réellement pratiqué. A part, évidemment, l'amour-propre. Mais, comme l'écrivait Martin Veyron dans une de ses BD, "l'amour-propre ne le reste jamais bien longtemps".
"...ni esprit vaste,
ni esprit joyeux
ne peuvent exister
sans Roshin l’esprit aimant..."
Daigyo Moriyama
"Nous insistons sur l'importance d'un coeur chaleureux, d'un zazen plein de chaleur.
Le sentiment chaleureux que nous avons dans notre pratique est, en d'autres termes,
l'éveil ou la compassion du Bouddha, l'esprit du Bouddha"
Shunryu Suzuki tiré du livre " Libre de soi, libre de tout"
Ce genre de stupidité je l'ai entendue un peu partout, dans les dojos comme dans les ashrams. C'est facile : si tu as un problème c'est ton égo. Même si tu es malade c'est aussi ton égo. Une façon de rejeter la faute sur la personne. C'est classique.Yudo, maître zen a écrit:Bon, en même temps, je pense à chaque fois au crétin azédique qui dirigeait la première sesshin où j'aie été.
Au cours de la sesshin, je lui demande quoi faire pour soulager les douleurs des genoux qui me faisaient souffrir le martyre. J'attendais un conseil pratique, il me répond la platitude azédique habituelle, "tes genoux, c'est ton égo".
J'ai été profondément insatisfait de cette réponse, mais elle m'a quand même parlé, et j'ai voulu en faire quelque chose par la suite. De plus, cela a été un des premiers indices m'indiquant qu'il ne fallait pas m'attarder dans cette organisation mensongère.
auteur espagnol a écrit:“Il nous faut découvrir en nous la voix de l'amour, qui est très discrète, douce, gentille, qui murmure, qui t'aime. Cet amour peut se trouver dans la respiration, dans tout le corps. C'est là la racine. Et cet amour est une indication très importante de la vérité. C'est une voix très silencieuse, qui peut nous guider, mais pour l'entendre, il faut se taire, il faut mettre un terme à tout le bruit de notre cerveau, à tous les mots, à toutes les menteries…
Que recherchons-nous dans zazen? Nou cherchons à savoir ce que nous sommes, savoir ce qui est important, ce qui est authentique, ce qui est éternel en nous. Rien à voir avec une recherche du Bouddha ou de l'Eveil. Et cette existence éternelle qui se trouve déjà en nous est très discrète, parce qu'elle ne se laisse pas mener par les émotions, elle n'en a rien à faire, elle est tranquille. Et quand on la rencontre… on se trouve comme en amour, avec beaucoup d'amour…
Et cet amour peut croître, croître chaque jour un peu plus. Ainsi, quand nous découvrons cet amour, cette rencontre avec nous-mêmes, nous pouvons communiquer de façon différente… C'est difficile de communiquer, non? Il y a des personnes qui sont mariées, qui vivent de nombreuses années ensemble, mais qui ne communiquent pas réellement. Ceci se produit également avec nous-mêmes. Parfois nous ne communiquons même pas avec nous-mêmes, et c'est pour cela que zazen est si important.
C'est-à-dire que l'amour vient de l'intérieur, et il ne peut pas se trouver en dehors. Il faut trouver la source, le puits…
Ainsi, ce qui intéresse le maître, le Bouddha, c'est la racine, la source. Ce ne sont pas les branches et les feuilles, parce qu'il sait que celles-ci sont les six chemins du karma. Au contraire, s'aimer soi-même est le chemin spirituel, c'est le commencement, c'est la direction vers l'au delà du par de là..
Et zazen est la meilleure façon d'aller au delà de la souffrance, de la difficulté du corps, au delà de tout cela… Je suis au delà de ce corps, au delà de cette souffrance, je suis éternel, je suis amour, peu m'importe de mourir maintenant.”
moine zen espagnol a écrit:
“Il nous faut découvrir en nous la voix de l'amour, qui est très discrète, douce, affectueuse, qui murmure, qui t'aime. Cet amour peut se trouver dans la respiration, dans tout le corps. C'est là la racine. Et cet amour est une indication très importante de la vérité. C'est une voix très silencieuse, qui peut te guider, mais pour l'entendre, il faut se taire, il faut mettre un terme à tout le bruit de notre cerveau, à tous les mots, à tous les mensonges…
Que recherchons-nous dans zazen? Nous cherchons à connaître ce que nous sommes, connaître ce qui est important, ce qui est authentique, ce qui est éternel en nous. Rien à voir avec chercher un Bouddha ou l'illumination. Et cette existence éternelle qui se trouve déjà en nous est très discrète, parce qu'elle ne se laisse pas mener par les émotions, rien ne lui importe, elle est tranquille. Et quand tu la rencontres… tu es comme amoureux, avec beaucoup d'amour …
Et cet amour peut croître, croître chaque jour davantage. Ainsi, quand nous découvrons cet amour, cette rencontre avec nous-mêmes, nous pouvons communiquer de façon différente… C'est difficile de communiquer, non? Il y a des personnes qui sont mariées, qui vivent de nombreuses années ensemble, mais qui ne communiquent pas réellement. Ceci nous arrive aussi à nous-mêmes. Parfois nous ne communiquons pas avec nous-mêmes, c'est pour ça que zazen est si important.
C'est-à-dire que l'amour vient de l'intérieur, et qu’on ne peut le trouver dehors. Il faut trouve l’origine, la source …
Ainsi, ce qui intéresse le maître, le Bouddha, c'est la racine, l’origine. Ce ne sont pas les branches et les feuilles, parce qu'il sait que celles-ci sont les six chemins du karma. Au contraire, s'aimer soi-même est le chemin spirituel, c'est le commencement, c'est la direction du par de là..
Et zazen est la meilleure façon d'aller au delà de la souffrance, de la difficulté du corps, au delà de tout cela… Je suis au delà de ce corps, au delà de cette souffrance, je suis éternel, je suis amour, peu m'importe de mourir maintenant.”