Zazen or not zazen ?

Ca porte un non ? Sanzen ?

Sanzen est le nom de l'entretien en privé entre le maître et l'élève dans le rinzaï. Dans le sôtô, le mot est "dokusan".

steffzen a écrit:Khât, avec le respect que je te porte, dire : "j'ai passé ce Koan" n'a
pas de signification si ce n'est que rien n'a été passé justement. Ce
ne sont pas des études avec des examuns de fin de cycles, des degrés ou
des niveaux que l'on passe ou obtient.

Je te parle d'un sanzen où j'étais seul avec le maître. Ce que je lui ai dit et montré a été accepé. Que dire d'autre ? Je ne me monte pas le chou avec ça. Je ne suis pas au bout du chemin. J'ai dit au maître "je ne sais même pas si j'ai un couteau à aiguiser". En fait, quand je dis "je ne sais rien", il faut comprendre ce que signifie ce rien, à la fois comme doute et comme lumière.

Le mental aime bien se conforter dans le fait d'avoir raison, c'est très sécurisant de tenir...la vérité n'est-ce pas ?

Le mental aime bien se conforter dans le fait d'avoir raison, c'est très sécurisant de tenir...la vérité n'est-ce pas ?

Pourquoi dis-tu cela ?

Par rapport à ce que tu disais au sujet des koans, que le but du Sanzen n'était pas d'"avoir raison".

Ok. Ça me renvoie à un sanzen quand je dis au maître "Ce qui répète Mu, ce n'est pas moi, mais Mu". Il m'a répondu "Ça, c'est de la théorie. Vous m'avez exprimé une forme vivante de Mu. Tenez-vous en à cela !". Voilà un coup de bâton profitable !

khât ! a écrit:
Je te parle d'un sanzen où j'étais seul avec le maître. Ce que je lui ai dit et montré a été accepé. Que dire d'autre ? Je ne me monte pas le chou avec ça. Je ne suis pas au bout du chemin. J'ai dit au maître "je ne sais même pas si j'ai un couteau à aiguiser". En fait, quand je dis "je ne sais rien", il faut comprendre ce que signifie ce rien, à la fois comme doute et comme lumière.

"Je ne sais même pas si j'ai un couteau à aiguiser" - Jolie réponse
"Rien, à la fois comme doute et comme lumière" - On touche à la moelle

Le mental aime bien se conforter dans le fait d'avoir raison, c'est très sécurisant de tenir...la vérité n'est-ce pas ?

Oui, le mental est prêt à se plier en 4 pour cela, parfois on le voit même glisser comme une anguille .

D'où l'intérêt du sanzen, car la confrontation à un vrai maître ne laisse aucune place au "bullshit" intellectuel.