par tangolinos Mar 17 Mai 2011 - 14:25
Fred Bonjour
Fred a écrit: tangolinos a écrit:là est notre condition... Nous ne sommes que cette simple présence qui se situe entre, notre vraie nature intangible qui nous aspire vers cet absolu, et, notre nature illusoire tangible qui nous retient au sol...
Cette présence embrasserait donc ces deux natures...si l'on voit les extrêmes, encore nous faut-il voir les extrêmes de ces extrêmes.
Cette présence, pour se manifester est obligée de s'identifier...
Pour observer l'une de ses natures elle devra théoriquement s'identifier à l'autre.
Ainsi elle se positionnera dans l'absolu pour observer le relatif... C'est ce qu'on fait quand on dit qu'on prend du recul pour se regarder.
Par contre pour observer sa vraie nature intangible, l'identification à notre nature tangible ne nous permet pas d'en faire l'observation. Aussi seule l' abstraction de soi-même me semble être la voie. C'est en cela que Zazen parait être l'attitude la plus efficace.
embrasser les deux natures ?... pour procéder à cette embrassade, effectivement il faut aller voir à l'extrémité de chaque extrémité...
Ainsi au fin fond de notre nature tangible, au niveau de la physique atomique nous trouvons le vide dans lequel baignent quelques très fines particules, et, si nous voulons observer ces particules nous descendons au niveau de la physique quantique avec la théorie des cordes, à quelques 100 milliards de fois plus petit que l'atome. Et là dans cet infiniment petit on ne parle plus de matière mais de filaments en vibration.
Comme quoi le corps auquel notre présence s'identifie illusoirement n'est que pure vacuité... Ce qui rejoint bien la substance de notre vraie nature intangible...
Ainsi ton illustration du cercle est tout à fait juste.
Notre présence surgirait d'instant à instant de cette vacuité la plus subtile, pour se manifester dans la grossièreté tangible.
Me vient une question: "où est notre présence quand nous dormons ?"