Ho Mon a écrit: Yudo a écrit:En l'important sans réfléchir en France, Deshimaru a oublié qu'il ne pénétrait pas dans un domaine où les tenants et aboutissants du Bouddhisme était au minimum connus. Ce slogan devenait donc creux et stupide de ce fait même. Et passe encore pour Deshimaru, qui étant japonais, pouvait bien ne pas concevoir ce genre de détail. Mais ses "disciples", en l'appliquant sans réfléchir ont fait des ravages.
Bonjour.
Je suis tout neuf sur ce forum, que je viens de découvrir. Je pratique depuis deux ans en Belgique dans un petit dojo et j'ai participé à plusieurs sesshins d'un maître disciple de Deshimaru. C'est pourquoi je suis interpelé par cette remarque. Qu'entends-tu par là?
J'ai rencontré l'an dernier, lors de la transmission du Dharma de maître Nishijima à une dame (par ailleurs fondatrice du Dojo Zen de Bruxelles, qu'elle quitté), une autre personne d'un petit dôjô (je ne me rappelle plus la ville) qui me disait que leur dojo avait décidé d'abandonner les "enseignements" de You Know Who pour prendre plutôt JP Faure comme référent, car faisant preuve de beaucoup plus d'humanité.
Je crois que le "maître disciple de Deshimaru" auquel tu fais allusion est You Know Who. C'est pour moi, avec "maîîître Kosen", l'exemple type de ce que j'affirme: une négation absolue des valeurs bouddhiques, sous une façade pouvant parfois faire très bien illusion.
Lorsqu'on est en mesure (et qu'on le fait!) d'interdire d'antenne (France 2, Voix Bouddhistes) tel ou tel enseignant sous prétexte qu'il n'a pas assez d'élèves, comme si la quantité était une garantie d'authenticité, ou tel autre parce que c'est un traître (tu comprends, pour quelqu'un qui sort de l'Eglise, point de salut!) ou qui engueule une journaliste le sollicitant pour une entrevue parce que telle personne qu'il ne supporte pas écrit dans le magazine qui emploie la dite journaliste, on peut se poser des questions.
Lorsqu'une fidèle d'un de ces "maîtres" écrit à une organisation pour protester qu'on ait invité tel maître et non pas le sien, ou qu'elle me reproche à mots couverts d'avoir voulu accompagner l'agonie d'une amie (de toute évidence parce que, cette amie fréquentant leur dojo, je n'avais pas à la voir -- elle devait craindre que je la "débauche"), et que les proches que j'avais perdus cet été là "n'étaient pas à moi", et que l'observation t'amène à voir que ce ne sont pas des cas isolés, mais au contraire quelque chose de général, et sans remède, tu peux, je crois, légitimement t'interroger.
Lorsqu'on est "une sainte" tant qu'on est un bon petit soldat bien obéissant, et qu'on ne mérite que l'expulsion dès qu'on manifeste un doute, je pense aussi qu'on puisse légitimement s'interroger.
Voilà. Chus pas gentil, je le sais.