T'en as mis du temps à répondre
Bonne journée.
ok, je n'y vois qu'une tentative, de poser des mots sur ce qui ne saurait les recevoir....Kaïkan a écrit:"De ne voir en ces mots ni affirmation ni négation, je vous en suis gré..."
Si l'observateur s'identifie à quelqu'un qui se laisserait porter par cet instant présent, il ne pourra que confirmer que l'instant présent est la seule réalité...Le passé sera déjà mort, et le futur hypothétique..."Certains se permettent de croire que seul l'instant présent est réel."
La durée de la mémoire d'un poisson rouge est estimée à quelques secondes...Peut-être saurait-il être un modèle, pour vivre l'instant présent, sans que d' autres préoccupations distraient notre présence...Il reste la vie ici et maintenant ce qui n'est pas négligeable.
Mais qu'est donc la nature de cette souffrance ?kaïkan a écrit:
Et cela, le moine zen ne l'oublie pas : "Ici et maintenant les êtres sensibles souffrent..."
Certains se permettent de voir ainsi l'éternel présent.
Un peu de lecture?Pour revenir dans le sujet...cette douleur pourrait très bien être le souvenir d'un passé, qu' on relativiserait dans le présent, pour le voir disparaître dans le futur.
ps:J' espère que le moine zen puisse faire abstraction de cette douleur, pendant ses méditations, et qu'il parvienne à la béatitude..
Tout en sachant fort bien qu'il s'agit de pinaillage linguistique, il me semble malgré tout qu'il vaudrait mieux parler de l'insatisfaction (ainsi que le mentionne le célèbre hymne bouddhiste de 1967) que de la souffrance. En effet, s'il arrive que cette insatisfaction, ce mal-être tourne réellement à la souffrance pour certaines personnes, ce n'est pas nécessairement le cas pour tout le monde tout le temps. Alors que le phénomène de l'insatisfaction, lui, est identifiable de façon assez permanente.kaïkan a écrit:(...)
le moine zen enseigne la Voie qui conduit à guérir de la souffrance inhérente au fait d'exister.
Yudo, maître zen a écrit:Tout en sachant fort bien qu'il s'agit de pinaillage linguistique, il me semble malgré tout qu'il vaudrait mieux parler de l'insatisfaction (ainsi que le mentionne le célèbre hymne bouddhiste de 1967) que de la souffrance. En effet, s'il arrive que cette insatisfaction, ce mal-être tourne réellement à la souffrance pour certaines personnes, ce n'est pas nécessairement le cas pour tout le monde tout le temps. Alors que le phénomène de l'insatisfaction, lui, est identifiable de façon assez permanente.kaïkan a écrit:(...)
le moine zen enseigne la Voie qui conduit à guérir de la souffrance inhérente au fait d'exister.
Je le dis surtout d'un point de vue pédagogique, car on lit souvent des réactions indignées de personnes qui ne se reconnaissent pas dans cette appellation de "souffrance".
Yudo, merci pour cette précision...Yudo, maître zen a écrit:Tout en sachant fort bien qu'il s'agit de pinaillage linguistique, il me semble malgré tout qu'il vaudrait mieux parler de l'insatisfaction (ainsi que le mentionne le célèbre hymne bouddhiste de 1967) que de la souffrance. En effet, s'il arrive que cette insatisfaction, ce mal-être tourne réellement à la souffrance pour certaines personnes, ce n'est pas nécessairement le cas pour tout le monde tout le temps. Alors que le phénomène de l'insatisfaction, lui, est identifiable de façon assez permanente.kaïkan a écrit:(...)
le moine zen enseigne la Voie qui conduit à guérir de la souffrance inhérente au fait d'exister.
Je le dis surtout d'un point de vue pédagogique, car on lit souvent des réactions indignées de personnes qui ne se reconnaissent pas dans cette appellation de "souffrance".
Merci, pour ta lecture...Kaïkan a écrit:Un peu de lecture?
http://www.religare.org/Livres/bo/BO_SERM.htm?cit=12.1
ma réputation me précèdechakyam a écrit:Mais dis-moi Sylvie ! tu m'engueules !!.... j'espère donc que tu mettras moins de temps que moi pour répondre à l'article qui précède - à bientôt et bonne journée -
sereinement
Oui, il y a bien cette nouvelle faculté que de se dissocier de l' identification à l' ego.chakyam a écrit: .....ladite souffrance.
D'abord parce qu'elle suscite l'idée d'un support (l'égo) qui se souvient. Ensuite la permanence de ce dont elle se souvient ainsi que l'identification aux souvenirs, surtout s'ils sont agréables. Cette souffrance, le moine zen ne l'oublie pas mais elle n'est plus pour lui qu'un souvenir auquel il ne s'identifie plus et qui en conséquence ne l'affecte plus.
Dis moi Kaïkan, tu ne serais pas un peu tordu d'aller chercher des textes aussi tordus pour illustrer mon poème tordu ?kaïkan a écrit:ZENKI
全機
http://www.buddhaline.net/spip.php?article763
A rapprocher de : 機会
KIKAI (Opportunité)
chakyam a écrit:Kaikan et Tangolinos !
Merci de bien vouloir transférer vos deux mails précédents sur le site : Dérives du zen
JE ME SUIS PLANTE EN EXPEDIANT MA DERNIERE REPONSE A KAIKAN
ou bien les effacer pour une parfaite compréhension. Quand vous l'aurez fait, j'effacerai mon texte également
sereinement, néanmoins
Nous devons nous demander si en regardant le sol devant nous en zazen, si nous ne regardons pas dans le futur des grains de poussière qui demanderont un coup de balai demain ou la semaine prochaine…
Bon courage !