Je comprends bien ,Michel, ce que tu veux dire.
Mais je souligne ce que tu exprimes, quand tu dis "je les ai un peu trop connus...", qui justement peu amener à mon sens à ce que ce qui conditionnes ton histoire s'interpose dans la communication entre toi et avec qui tu discutes. Ce point me semble assez important pour être souligné, et ce que je dis n'est pas que pour toi, mais pour nous tous. Car les conflits qui se sont exprimés ici ont déjà eu lieu ailleurs, ils ont toujours les mêmes causes et fonctionnements, donc ont à être à mon avis reconsidérés. C'est d'ailleurs ce genre de choses qui m'ont fait prendre une très grande distance avec les forums où je n'interviens plus que ponctuellement. Entre autres.
Quelqu'un qui vient poser des questions, sur un forum dédié au bouddhisme (ce mot est, je le répète, une convention pour moi, la pratique étant avant tout le signe du bouddhisme plus que le fait de se dire bouddhiste qui n'est pour moi que des mots), même s'il parle de christianisme, cherche du lien et du sens, s'il est là c'est que le bouddhisme le concerne. Après, si quelque chose devient raide et douloureux dans la discussion, je pense que c'est à souligner, l'émotion à reconnaître et à dire telle quelle sans se justifier théoriquement. Or souvent ça tourne au raidissement dans la confrontation de dogme contre dogme, et personne ne s'y retrouve, car la souffrance émotionnelle reste, elle, là, et non résorbée, et des deux parties.
Pour ma part on a tous à voir avec nos origines judéo-chrétiennes, bien souvent on est allé vers le dharma parce qu'on ne trouvait pas l'offre dans ce qui nous entourait pour satisfaire notre soif.
Je sais bien que tu n'est pas du genre à encourager des dogmes, mais quand je te vois avoir envie de rabattre le caquet, comme tu dis, je pense que là tu te fais prendre par le subtil piège du dogme de l'antidogmatisme, qui est un autre dogme.
On peut l'avoir contre l'AZI, contre Dieu, contre les jésuites, et le bouddhisme lui-même, ou n'importe quoi d'autre.
La question pour moi est de restaurer le sujet au centre du discours, non sur le mode égotique, mais de la reconnaissance de l'Autre dans sa différence et sa similitude avec nous. Là on devient bouddhiste, mais on devient aussi chrétien (dans l'idée que j'en ai qui pour moi est avant tout pratique!), on retrouve le coeur des religions au-delà du dogme, dans leur fonction d'union de ce qui est séparé, et de séparation de ce qui est confondu. On devient humain, on dépasse le bouddhisme, on dépasse le christianisme, on dépasse la limite des mots en reconnaissance simplement leur valeur relative.
Bien sûr ils ont leur importance, ils peuvent dévaster et détruire.
Mais on peut se reconnaître mutuellement et s'incliner, se dire merci, et se voir comme humains au-delà de l'humain, c'est à dire assumant son humanité.
C'est à dire ouvrant ses oreilles, son coeur, à entendre et comprendre, en regardant sans y adhérer aveuglément, ce qui nous relie et pas seulement ce qui nous sépare. Sinon c'est à mon sens une vue partiale et partielle, où chacun de nos avis risque de devenir un bastion à défendre, la cause d'une nouvelle guerre.
Nous devons avoir une langue droite et un coeur pur (Blueberry sutra, chapitre La piste des Sioux).
Mais je souligne ce que tu exprimes, quand tu dis "je les ai un peu trop connus...", qui justement peu amener à mon sens à ce que ce qui conditionnes ton histoire s'interpose dans la communication entre toi et avec qui tu discutes. Ce point me semble assez important pour être souligné, et ce que je dis n'est pas que pour toi, mais pour nous tous. Car les conflits qui se sont exprimés ici ont déjà eu lieu ailleurs, ils ont toujours les mêmes causes et fonctionnements, donc ont à être à mon avis reconsidérés. C'est d'ailleurs ce genre de choses qui m'ont fait prendre une très grande distance avec les forums où je n'interviens plus que ponctuellement. Entre autres.
Quelqu'un qui vient poser des questions, sur un forum dédié au bouddhisme (ce mot est, je le répète, une convention pour moi, la pratique étant avant tout le signe du bouddhisme plus que le fait de se dire bouddhiste qui n'est pour moi que des mots), même s'il parle de christianisme, cherche du lien et du sens, s'il est là c'est que le bouddhisme le concerne. Après, si quelque chose devient raide et douloureux dans la discussion, je pense que c'est à souligner, l'émotion à reconnaître et à dire telle quelle sans se justifier théoriquement. Or souvent ça tourne au raidissement dans la confrontation de dogme contre dogme, et personne ne s'y retrouve, car la souffrance émotionnelle reste, elle, là, et non résorbée, et des deux parties.
Pour ma part on a tous à voir avec nos origines judéo-chrétiennes, bien souvent on est allé vers le dharma parce qu'on ne trouvait pas l'offre dans ce qui nous entourait pour satisfaire notre soif.
Je sais bien que tu n'est pas du genre à encourager des dogmes, mais quand je te vois avoir envie de rabattre le caquet, comme tu dis, je pense que là tu te fais prendre par le subtil piège du dogme de l'antidogmatisme, qui est un autre dogme.
On peut l'avoir contre l'AZI, contre Dieu, contre les jésuites, et le bouddhisme lui-même, ou n'importe quoi d'autre.
La question pour moi est de restaurer le sujet au centre du discours, non sur le mode égotique, mais de la reconnaissance de l'Autre dans sa différence et sa similitude avec nous. Là on devient bouddhiste, mais on devient aussi chrétien (dans l'idée que j'en ai qui pour moi est avant tout pratique!), on retrouve le coeur des religions au-delà du dogme, dans leur fonction d'union de ce qui est séparé, et de séparation de ce qui est confondu. On devient humain, on dépasse le bouddhisme, on dépasse le christianisme, on dépasse la limite des mots en reconnaissance simplement leur valeur relative.
Bien sûr ils ont leur importance, ils peuvent dévaster et détruire.
Mais on peut se reconnaître mutuellement et s'incliner, se dire merci, et se voir comme humains au-delà de l'humain, c'est à dire assumant son humanité.
C'est à dire ouvrant ses oreilles, son coeur, à entendre et comprendre, en regardant sans y adhérer aveuglément, ce qui nous relie et pas seulement ce qui nous sépare. Sinon c'est à mon sens une vue partiale et partielle, où chacun de nos avis risque de devenir un bastion à défendre, la cause d'une nouvelle guerre.
Nous devons avoir une langue droite et un coeur pur (Blueberry sutra, chapitre La piste des Sioux).