par lausm Ven 29 Mar 2013 - 16:24
Le bouddhisme ne faisait pas cas de la question de Dieu ou pas. Non par mépris, mais parce que ce n'est pas le sujet central de ce qu'a découvert et enseigné Shakyamuni, qui concernait avant tout la condition d'etre humain, la souffrance, le rapport entre les deux, et comment transcender tout cela tout en vivant dans ce monde.
Si on y regarde bien, le bouddhisme s'est accomodé de différentes cultures, sans forcément nier le fond culturel sur lequel il s'implantait. Par exemple, absorption des divinités tantriques, etc etc...
Les asiatiques sont d'ailleurs largement syncrétiques culturellement : au Japon, bouddhisme et shito coexistent sans cesse, tout comme en Chine taoisme et bouddhisme, boiuddhisme et boeun au Tibet, avec des passages entre les uns et les autres etc...
Mais en Occident nous n'avons pas du tout le meme abord des choses.
Et c'est ce qui fait largement la différence, d'où la remarque de Tengyo.
Mais je pense qu'on le comprendrait surtout en vivant au quotidien avec les populations, pas seulement dans les temples. J'ai beaucoup appris en discutant avec une amie japonaise, qui d'ailleurs avait comme influence le bouddhisme shingon.
Mais, Dieu ou pas, la souffrance reste un problème universel pour l'homme, et ça, le bouddhisme peut s'y adresser partout sur Terre.