Madenn
Sans oublier, que vous pouvez cumuler plusieurs techniques pour augmenter les effets. Par exemple, pour ce qui me concerne lorsqu’une pensée perturbatrice de nature anxieuse se pointe, je me concentre sur ma respiration (relaxation) et je me répète à moi-même « rien de grave, ça va » (modification cognitive). Bien entendu, il faut un peu de pratique pour que cela marche.
Petite question : vous avez été diagnostiquée « haut potentiel » ?
Tout à fait, il ne s’agit pas de refouler la pensée perturbatrice ce qui lui donnerait encore plus de puissance mais bien au contraire de l’accepter. Ensuite vous avez plusieurs techniques de gestion de la pensée : distraction, (penser à autre chose ou faire autre chose), réflexion sur la pensée pour l’invalider ou la relativiser, relaxation…
Bonjour Kaïkan,
Comme tu le disais à juste titre, oui, fort heureusement, avec la pratique de la sophrologie, de zazen, la lecture de nombreux ouvrages mais aussi des échanges enrichissants et instructifs - en très grande partie sur ce forum -, je peux dire que depuis quelques temps, je vais mieux !
De plus, je soutiens ce que tu dis à propos de voir et non refouler ses pensées : les refouler est très dangereux, et surtout sur le long terme. En faisant cela, on s'expose au phénomène "rebond", si je peux dire.
Sans oublier, que vous pouvez cumuler plusieurs techniques pour augmenter les effets. Par exemple, pour ce qui me concerne lorsqu’une pensée perturbatrice de nature anxieuse se pointe, je me concentre sur ma respiration (relaxation) et je me répète à moi-même « rien de grave, ça va » (modification cognitive). Bien entendu, il faut un peu de pratique pour que cela marche.
Il faut parfois un peu de temps pour trouver le bon médicament et le bon dosage et ça c’est le boulot du médecin (le psychiatre étant le plus qualifié dans ce domaine) mais n’y voyez pas cela comme une béquille, voyez cela comme une aide supplémentaire qui vous permettra de passer une étape. Par la suite vous pourrez vous en passer. Et ne croyez surtout pas que cela peut gêner votre thérapie au contraire, là encore, il y a un effet cumulatif avec les deux. Et dans les troubles obsessionnels, c’est parfois la meilleure option possible.Ce que tu dis à propos de la tendance cyclothymique est également juste, et c'est la raison pour laquelle ma psychologue avait pensé me prescrire des régulateurs d'humeur. Néanmoins, ce terme m'effraie quelque peu : j'ai été sous anxiolytiques, d'abord légers, puis finalement les plus "puissants" que l'on puisse prescrire, à ce que j'ai compris, mais cela n'avait plus aucun effet sur moi. Les antidépresseurs ne m'apportent rien (en même temps, je n'attendais rien d'eux, consciente qu'il ne s'agit que d'une "béquille"), bien que choisis pour leur puissance et leur effet sur les troubles obsessionnels (Deroxat, pour ceux qui s'y connaissent dans le domaine!). Aussi, je n'ai pas envie de devenir un être artificiellement calme ou joyeux - je ne sais absolument pas quels sont les effets des régulateurs d'humeur.
Qu’importe les tentatives de définition de votre personne. Une personnalité c'est souvent complexe et il est assez courant que l'on se retrouve dans plusieurs "profils pathologiques". Mais il arrive aussi qu'un seul nous corresponde plutôt bien. Concentrez vous sur votre problème, c’est tout ce qui importe.L'avis de ma psychologue, c'est que je suis un mélange de plusieurs profils types psychologiques : mélancolique, obsessionnel, dépressif... mais tout cela avec une intelligence certaine et une grande lucidité qui font que je suis capable de garder le contrôle malgré tout.
Petite question : vous avez été diagnostiquée « haut potentiel » ?