@Zenoob
ne t’inquiète pas, je ne me prends pas pour Einstein… à chacun ses qualités et ses défauts.
Comme déjà évoqué, je ne sais plus combien de fois (merci pour tes pointages) , je ne pense pas qu’ un homme soit supérieur à un autre homme.
Les qualités des uns sont les défauts de l’ autre, et vis-versa.
Chacun a développé des choses que l’ autre n’ a pas fait…On ne peut pas se manifester de partout à la fois… chacun s’est retrouvé dans des priorités qui l’ ont habitué à fonctionner à sa manière.
Ceci dit, j’ apprécie beaucoup certaines citations d’ Einstein.
@Yudo
Je reste émerveillé par le boulot que fait Brad et celui que tu fais, à faire des traductions aussi périlleusement que cela soit, puisque le traducteur ne peut relater que ce qu’il voit.
Mais bon, je vois que Dogen est mis à l’ affiche comme si ses dires étaient absolus.
Perso, je pense que Dogen s’est retrouvé démantibulé face à l’indescriptible, et ce qu’il a écrit était dans cette jouvence de l’ avoir rencontré.
Cependant, il est difficile de se remettre dans le contexte de ceux pour qui il a écrit tout ça.
De plus, sa manière poétique d’évoquer la chose ne peut se comprendre que dans la langue originelle qu’ il a utilisée.
Nous ne sommes pas des entités qui font l'expérience du temps. Nous sommes le temps lui-même. Tout ce que fait Dôgen dans son essai, est de tenter de nous amener à le voir.
Ce que j’y vois, c’est que Dôgen propose de changer d’identification en insistant sur le fait qu’il ne faut pas se prendre pour autre que l’ objet.
Quelque part, Dôgen parle ici du temps, mais il aurait pu parler de toute autre chose…son message est de nous identifier à l’ objet, peut-être bien pour inciter le sujet à disparaitre.
Pour aller plus loin dans cette idée de disparaitre, je dirais que tant que le sujet a quelque chose à se prouver, il n’est pas dans le tempo de l’ objet.