par Invité Ven 15 Juil 2011 - 9:20
Bonjour Kaïkan,
Oui, et par la méditation, c'est bien ainsi que je "purifie mon karma", véritablement. Il y a beau y avoir toutes sortes de difficultés, d'entraves et d'embûches, rien, ni quoique ce soit, ni personne, ne m'empêche d'être dans cette voie. D'être dans cette eau claire vers la lumière.
Et c'est vrai que mon premier silence solitaire, indépendant, a été une page blanche. Je n'ai pas trouver de meilleur paix, de meilleure force que celles-là, ces deux choses.
C'est certain que de cette manière tout s'harmonise, l'ouverture au monde et le bien-être avec les autres et les plus proches. Un partage, une offrande direct du coeur. Il n'est rien besoin d'autre que la simple présence, la chaleur, le silence, parfois. C'est ce qu'on retrouve dans la méditation.
Pendant des années, c'est ce que je me suis tuée à dire, à faire comprendre, intuitivement, ce besoin. Cet essentiel, ce vital. Alors, à force d'incompréhension, j'ai marché seule... envers et contre tout. Maintenant, je marche simplement...
Aussi, je ne vais pas raconter trop en détail, comment il y a un mois, j'ai vu un homme, un clochard déjà ivre-mort, se faire fracasser sous mes yeux, sur une place public, devant tous, dont une bande de caïds de rappeurs qui ne bougeait pas un poil, tout ça devant un manège pour enfant. Comment la stupeur, la colère, la souffrance sont montés en moi, en fléche, avant que ne s'échappe le cri rentré, comment j'aurai voulu me mettre en travers et que je n'ai pas pu, comment je serrai mon portable...
Mais plutôt, avant-hier, lorsque je marchais dans une rue, je remarque ce qui brille, les choses insolites et j'ai trouvé une petite clé, une jolie petite clé argentée en pendentif. Je l'ai gardé dans ma poche...
Je sais que du message initial sont faite toujours toutes sortes de différentes interprétations. Mais je ne dis que ce que je dis et il n'y a à entendre que ce qu'il y a à entendre, tout ce que le coeur reçoit et les yeux du coeur voit.
Encore merci Kaïkan, d'offrir ces lectures, aussi je lis, Shunryu Suzuki...