kaïkan a écrit:
"metta" casquette ?
... cagoule!
ils y ont pensé, mais en fait, c'est "fouts ta cagoule" et non "met ta":G-Ni a écrit:kaïkan a écrit:
"metta" casquette ?
... cagoule!
Yudo, maître zen a écrit:...
Cela remonte à une époque où savoir la grammaire (voire seulement savoir lire) était évocateur de magie pour ceux qui ne savaient pas. Donc, un bouquin de grammaire, c'était pour certains ignorants pareil qu'un bouquin de magie.
N'oublions pas la vision juste...
Extrait d'un Kusen de Roland Yuno Rech.
Le mode de vie juste :
Ensuite, ce qu’on appelle le mode de vie juste, c’est d’abord l’activité professionnelle.
Comment exercer une activité professionnelle qui ne trahisse pas ce que nous avons pu réaliser de la voie à travers notre pratique de zazen ? Alors, cela va être d’éviter les professions qui sont cause de souffrance. Par exemple des professions qui créeraient de la souffrance pour des animaux, pour des êtres vivants, qui provoqueraient de la pollution, des professions toxiques, dangereuses, le commerce des armes, de drogues, de produits néfastes pour la santé ne seraient pas des professions justes.
D’ailleurs, généralement, les gens qui commencent à pratiquer zazen, au bout d’un certain temps, s’interrogent sur leur engagement professionnel. Et souvent nous voyons des gens évoluer au fil des années vers un désir d’avoir une profession qui leur permette d’exprimer d’avantage un certain sens de la solidarité, un désir de venir en aide aux autres.
Mais quelque soit notre engagement professionnel, dans le mode de vie juste, il y a aussi la manière de l’exercer qui en fait la justesse. En faisant le même métier, une personne essayant de pratiquer la voie du zen pourra en faire une forme de pratique de la voie et transformer complètement la manière d’exercer cette profession par rapport à quelqu’un qui n’aurait pas ce souci. Le mode de vie juste concerne aussi toute notre vie relationnelle et sociale, pas seulement dans la vie professionnelle.
Lorsque j’étais à l’école et que j’entendis pour la première fois l’allégorie de la caverne de Platon, j’ai tout de suite pensé que l’être humain vit dans son corps et que l’extérieur se reflète sur le fond de sa rétine ; que par conséquent nous sommes tous enfermés dans la caverne de Platon en train de contempler des ombres d’une réalité dont nous ne pouvons qu’imaginer l’aspect sans pouvoir la regarder réellement.Vénérable Sylence a écrit:
Platon, l'allégorie de la caverne
... Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9gorie_de_la_caverne
Hé bien, à l' école déjà, tu avais une attirance pour les dessous ?kaïkan a écrit:
Lorsque j’étais à l’école...
J’ai ressenti alors un besoin urgent d’aller jeter un coup d’œil derrière le voile…
Oui, nous sommes bien prétentieux que de vouloir, exprimer l' inexprimable...chakyam a écrit:
Telle est la nature de nos débats où nos échanges réciproques nous obligent à affiner sans cesse notre discours afin d'atteindre à « l'ineffable » ce qui pour le moins est paradoxale d'un strict point de vue langagier sauf si l'on y intègre zazen, ce qui par ailleurs apparaitra très rapidement impossible, à moins de prendre notre écran pour un tapis de méditation.
Remarque pertinente !fonzie a écrit:j'ai pas compris "incompréhensibilité"
c'est le couple incompréhension et sensibilité ?
Il restera toujours incompréhensible que l'on puisse tout comprendre.kaïkan a écrit:« Pour avoir une idée vraie de l'infini, il ne doit en aucune façon être compris, d'autant que l'incompréhensibilité même est contenue dans la raison formelle de l'infini. »
[ Descartes ]
Nous nous retrouvons dans l' hésitation entre l'immanence et la transcendance...chakyam a écrit:NON ! Tangolinos ! nous ne sommes pas prétentieux mais simplement réaliste car le langage humain est un élément indispensable à la réalité qui, sans lui, n’existerait tout bonnement pas.
Oui nous avons bien une impuissance à pouvoir désigner ce qui ne peut être désigné... et si nous persistons à tenter de le faire, il se pourrait bien que ce soit plus fort que nous... d'où l'ambiguité transcendance/immanence...« l'inexprimable se jouerait de nous », je ne le crois pas. Il se jouerait de nous si nous prenions les mots pour la réalité car il importe comme le dit Fonzie à la suite du Lanka : « Laissons donc chaque disciple faire bien attention à ne pas s'attacher aux mots comme étant en parfaite conformité avec le sens.. » Si tel n'est pas le cas, il semble bien que cet inexprimable se joue mais en réalité, ce n'est que notre impuissance qui se révèle.
Einstein a toujours couru vers une formule qui engloberait la totalité... et c'est quand l'incompréhensibilité lui est devenue évidente qu'il a fait cette déclaration... et en même temps il a envoyé promener toutes ses recherches, et s'est retiré définitivement dans son jardin potager... Il n'a alors plus remis les pieds dans aucune université ni aucun centre de recherche."Quand Albert EINSTEIN déclare « que ce qu'il y a de plus incompréhensible, c'est que le Monde soit compréhensible » il fait bien de l'incompréhensibilité le moteur, le mobile, le ressort de la compréhension."
Il y a encore deux aspects à ces affirmations: Il aura bien fallu la réalité et faire le relevé d'un territoire, pour en tracer la carte. Et d' autre part maintenant que la carte existe, il est bien plus aisé de l' étudier pour connaître le territoire... mais ce n'est pas en connaissant la carte que tu connaitras le territoire, tu ne connaîtras que son aspect spacial qui reste incomplet.Il faudra s'y faire et contre ceux qui affirment que la carte n'est pas le territoire, je maintiens que le territoire n'est connaissable que par la carte et que même si le territoire,
Oui il faudra un mot pour le transmettre, mais ce mot ne sera vécu par celui qui l'entendrait, que s'il est apte à le vivre... Il s'en va alors de suivre la progression spirituelle de l' auditeur, et, d'affiner à mesure.comme l'Eveil, est asymptotique, il faudra toujours un mot pour le transmettre même si conjointement son ineffabilité demeurera, d'où la nécessité d'affiner sans cesse...