Dans notre mode d'expression occidentalisé, dialectique, le risque est grand de réduire, le Zen, à une trompeuse simplicité, il y a aussi dans le Zen,
de la subtilité, mais pas que çà...
Si je ne l'ai pas eu, le 6ème patriarche non plus et vous non plus. Il
n'y a pas autant d'éveils que d'éveillés mais juste l'éveil.
steffzen a écrit:Tous vos discours et réponses sur les divers sujets du forum me montrent que bien que vous compreniez que le zen est simple, vous ne cessez de le garder à distance en le rendant comme ésotérique.
Le zen ce n'est pas de voir que tout est vide ! C'est voir la vacuité dans le tout. Nuance, attention au nihilisme.
Quand je dis constater, c'est constater par expérience directe et intuitive, réaliser. Constater c'est vérifier et ultimement, quand la nature originelle se révelle à elle même par l'éveil, finalement le fait de le vivre c'est le fait que l'intelecte reçoit l'info. Pas déveil sans corps, cerveau et mental.
L'éveil est juste une option, pas nécéssaire, un arbre n'a absolument pas besoin de s'éveiller, un cailloux non plus. L'éveil est la dernière illusion à dépasser ! Voila pourquoi on dit que quand un Bouddha est parfaitement réalisé, c 'est qu'il en a oublié même son éveil, il est audelà.
Tout ça n'est pas loin, tout ça c'est ici, maintenant, disponible, sans rien à mériter, sans preuve à fournir, "sans pratique", pas de recherche, d'érudition, d'expérience. Le bois mort flotte sur les vagues. Je ne vois pas cela VIDE, je vois la vacuité de CELA
Si je ne l'ai pas eu, le 6ème patriarche non plus et vous non plus. Il
n'y a pas autant d'éveils que d'éveillés mais juste l'éveil.
Si je ne l'ai pas eu, le 6ème patriarche non plus et vous non plus. Il
n'y a pas autant d'éveils que d'éveillés mais juste l'éveil.
On dit "être" éveillé OK mais pas étre Satori, plutot avoir un Satori.
c'est le jeu sournoi du langage, des mots et des idées. Voilà pourquoi le zen ne se dit pas.
Kyôgen a dit :
- Le zen est comme un homme qui, s'accrochant désespérément
à un arbre par les dents au-dessus d'un précipice, ses mains
ne s'agrippant plus à rien, ses pieds ne reposant plus sur rien, entendrait
soudain quelqu'un lui demander "Eh, l'ami ! Pourquoi Boddhidharma est-il
venu d'Inde en Chine ?" S'il ne répond pas il échoue à
sa mission, et s'il répond il tombe et se tue.
Alors, que faire ?
Fa a écrit:Kyôgen a dit :
- Le zen est comme un homme qui, s'accrochant désespérément
à un arbre par les dents au-dessus d'un précipice, ses mains
ne s'agrippant plus à rien, ses pieds ne reposant plus sur rien, entendrait
soudain quelqu'un lui demander "Eh, l'ami ! Pourquoi Boddhidharma est-il
venu d'Inde en Chine ?" S'il ne répond pas il échoue à
sa mission, et s'il répond il tombe et se tue.
Alors, que faire ?
C'est très difficile car pour y "revenir" il faut abandonner !
je n'aime pas ce mot qui sous-entend une action volontaire et donc encore une action du mental.
...il faut faire demi-tour et chercher......A ce stade de conscience , la clarté de la volonté , existe t-elle encore?Huanshen a écrit:Mais cette conscience claire et radieuse est encore une fonction de l'esprit.
C'est à ce stade qu'il faut faire demi-tour et chercher la source de cette conscience claire et radieuse
pour espérer trouver la l'essence de la nature de l'esprit.