tangolinos a écrit:......
Ce que j’en pense, c’est qu’il faut avoir gouté aux deux extrêmes, ‘’montagne/pas montagne’’ pour retrouver la voie du milieu.
Un peu comme s’il fallait grimper la montagne pour se débarrasser de notre croyance en notre savoir…et quelque part, la montagne une fois gravie, on se retrouve aussi ignorant que le jour de notre naissance…c’est alors que la montagne redevient vraiment une montagne.
Ceci dit, il n’est pas interdit de penser comme le pense un cycliste que je connais, amateur de cols extrêmes, et qui me dit préférer la montée que la descente.
Il y a bien une ivresse qui apparait avec l’ effort.
Oui, et il me semble que certains finissent par continuer à faire des efforts pour l'ivresse, et n'ont rien vu du paysage, et même ont passé le col et en remontent un autre, et parfois même ont fait demi-tour pour le remonter à l'envers, sans jouir une seule seconde de la beauté de l'endroit où ils sont.
J'ai connu un cycliste, quand j'ai travaillé en Suisse, amateur de côtes et de montagnes, d'efforts sans réconfort, qui s'est fait un infarctus à 39 ans.
Je crois qu'avec le temps, et aussi le zen, j'ai appris à aimer l'ivresse qui apparaît avec le non-effort!
C'est pour ça que je préfère la marche au vélo.